Mardi, je vous parlais de ma tentative de migrer mon catalogue de Lighroom vers ON1.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que j’ai eu vraiment chaud.
Je vous raconte?
Vraiment, vous insistez? Ça me gêne…
Bon bon, je me lance alors, mais vous l’avez voulu, ne venez pas vous plaindre après hein!
Donc, vendredi, après une longue réflexion et quelques tests sur de petits catalogues créés pour l’occasion, je me suis dit que j’allais me lancer dans un test grandeur nature de transfert de catalogue depuis Lightroom vers ON1 Photo Raw 2020.
Avant cela, j’avais bien lu comment m’y prendre, à un détail près vous le verrez plus bas, et j’avais vu que:
- le transfert allait prendre du temps, beaucoup de temps;
- il fallait prévoir de la place sur le disque dur pour que le transfert puisse bien se dérouler.
Comme mon disque de 2 Tb n’avait plus qu’une place disponible de 300 Mb, j’ai fait l’acquisition d’un LaCie de 4 Tb au format portable, et grâce à CarbonCopyCloner, j’ai cloné le premier sur le second, prenant bien soin de nommer ce dernier en ajoutant à son nom le suffixe « provisoire », le temps de la copie, pour le renommer ensuite du nom du disque original, une fois ce dernier retiré.
Jusque là, ça va?
Moi aussi, ça allait.
Et puis, vendredi soir, je me suis lancé, j’ai lancé le transfert de catalogue.
C’est au moment de la lancer que je me suis rendu compte, comme je l’ai écrit dans le précédent article (comme quoi on n’est jamais assez attentifs lors d’une lecture de mode d’emploi) que le programme ne tenait compte que des dossiers au premier niveau, et surtout, surtout, qu’il existe dans l’une des zones de dialogue du plug-in dédié à l’export depuis Lightroom vers ON1, ce bouton:
J’ai lu un peu trop rapidement le texte qui précédait ce bouton…
« Si vous avez des problèmes pendant une migration précédente et que vos réglages dans Lightroom ne sont plus corrects, pressez sur le bouton “Roll-Back” pour retourner à vos réglages précédents ».
Ah bon?
Parce qu’il peut se passer quelque chose dans le catalogue Lighroom pendant ce transfert?
Eh bien prions pour que tout se passe bien alors!
Ce qui n’a pas été le cas, comme je l’ai expliqué en début de semaine, puisque ON1 qui prend le relais automatiquement à un moment donné dans le processus de transfert, n’a plus voulu aller plus loin dans son travail alors qu’il n’était qu’au quart de sa tâche, après une nuit passée à mouliner.
Me souvenant du bouton « Roll Back » et de la raison de son existence, j’ai donc rapidement fait une vérification sur mes photos dans Lightroom, constatant que tout me semblait bien en ordre, les réglages bien présents et surtout corrects.
C’est à ce moment que j’ai restructuré mes fichiers depuis le logiciel d’Adobe, remettant au premier niveau tous les dossiers imbriqués à la fois dans le catalogue, mais aussi dans le Finder (Lighroom reportant tout changement du catalogue vers le Finder avec une grande rigueur), mais de cela, j’en ai parlé lundi.
Lundi donc, j’étais tout content, prêt à recommencer mon transfert de catalogage en plusieurs fois, ce que j’ai fait pour commencer « petit » avec deux extraits de catalogue de Lightroom, qui se sont bien déroulés.
Sauf que je regarde les photos transférées dans ON1, et que je me rends compte qu’elles ne sont pas cadrées comme dans Lightroom, ce que je vérifie illico dans ce dernier.
Mais… Dans Lighroom non plus, elles ne sont pas cadrées correctement…
Bon, pas de panique, il s’agit d’un extrait de catalogue, voyons le catalogue de base, celui avec 20 ans de photos et 55’000 images, patiemment recadrées (entre autres réglages et retouches) au fil du temps.
Mais… (bis), ce n’est pas possible… Si tous mes réglages sont bien présents, je n’ai plus un seul cadrage dans Lightroom! Ils ont tous sauté, certainement lors du transfert de catalogue avorté, je n’avais pas fait, lors de ma vérification, attention à « ce détail »!
Beaucoup trop tard pour appuyer sur « Roll-Back », bien évidemment.
Aaaaaaaargghhhh! J’avais bien une sauvegarde de catalogue sur mon disque, mais qui datait d’avant que je déménage tous mes fichiers et mes dossiers à travers Lightroom et le Finder.
J’avais bien également une sauvegarde sur disque de l’état « d’avant mon déménagement de fichier” (le disque dur de 2 Tb que je n’avais pas encore effacé) qui datait de quelques jours, avec toutes mes images, mais il y avait un autre problème: pendant tout ce déplacement de fichiers et de dossiers effectués le dimanche, il faisait quoi, Lightroom, hmmmm?
Il synchronisait tous mes changements, petit à petit (de 8 heures à 23 heures presque sans m’arrêter, dimanche donc), dans le Cloud.
Comment repartir avec une sauvegarde datant d’avant tous ces changements, sans que cette pauvre synchronisation ne s’emmêle les pinceaux?
Je précise qu’encore heureux que je n’aie pas effacé mon disque d’origine, parce que j’avais bien un gros disque de sauvegarde supplémentaire, mais tout fou de mes changements de dimanche, j’avais mis à jour cette dernière avec les données de lundi.
À ce stade, j’avais deux solutions:
- je repartais à zéro avec mes recadrages, perdant quelque part 20 ans de travail et continuant avec le catalogue en l’état;
- je revenais à ma sauvegarde, perdais une quinzaine d’heures de travail de dimanche, avec un énorme risque de bousiller toute ma synchronisation, ce qui m’aurait forcé à passer définitivement sur ON1, au point où j’en étais.
Je suis parti pour la deuxième solution, jouant le tout pour le tout.
Il était 23 heures lundi soir, j’ai branché mon disque de 2 Tb, ouvert le catalogue d’origine qui a dû au passage être mis à jour pour la dernière version de Lightroom ce qui a pris une bonne heure, et j’ai laissé faire la synchronisation, ma grande crainte étant que les photos qui n’étaient plus recadrées dans le Cloud descendent vers mon disque dur écrasant ces dernières, plutôt que les « bonnes images recadrées » ne remontent vers le Cloud, ce que je désirais bien sûr.
Le matin, à 5 heures (ben quand je suis inquiet, je me lève tôt), je vois que 8’000 photos ont été synchronisées et je reprends espoir, à l’aveugle, ne voulant surtout pas toucher quoi que ce soit à ce processus, en allant voir sur le cloud ce qu’il en était.
Sauf qu’il restait 46’963 photos à sauvegarder.
Je reviens un quart d’heure plus tard, toujours 46’963 images en attente.
Jusqu’à 7 heures, alors que j’allais partir et que j’allais prendre mon ordinateur avec moi, ce chiffre n’ayant pas bougé, et soudain miracle, juste avant de tout abandonner, je vois qu’il reste 46’962 photos à synchroniser.
Je me dis, « tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir », je laisse mon ordinateur tranquillement travailler à la maison.
Lorsque je reviens, le soir, j’espère que la synchronisation aura au moins avancé d’un bon millier de photos, je regarde mon écran un peu inquiet, mais plutôt pessimiste: je vois qu’il me reste 259 photos à synchroniser.
Je ne touche rien, je n’ose même pas regarder sur le web si mes recadrages sont bons, je le laisse travailler encore la machine.
Là, pendant deux heures, il y a encore des paquets de 300 photos qui passent, puis 250 autres qui sont relancés, de nombreuses fois.
Puis soudain, plus rien, synchronisation terminée.
J’ouvre Lightroom Web (pour ne pas lancer une nouvelle synchronisation avec Lightroom Desktop pour le Cloud, on ne sait jamais), miracle, toutes mes photos sont là, avec leurs réglages, et surtout avec mes recadrages.
Dans le cloud, c’est donc tout bon, dans Lighroom Classic aussi, j’ai oublié de le préciser, les cadrages sont bien là.
J’ouvre Lightroom Desktop, inquiet qu’il se passe quelque chose qui casse le travail de l’après-midi, bingo, après quelques minutes de synchronisation, tout est juste parfait.
J’ai perdu 15 heures de travail de dimanche, mais qu’est-ce que je m’en fiche, j’ai retrouvé toutes mes images, comme je les avais travaillées avec amour.
En conclusion
Tout d’abord, dire et répéter qu’il faut sauvegarder, et qu’avoir plusieurs solutions pour nous retrouver en cas d’accident n’est pas un luxe.
J’aurais très bien pu avoir effacé mon disque de 2 Tb d’origine pour l’utiliser à autre chose, heureusement, je ne l’ai pas fait.
Ensuite, insister sur le fait que lorsqu’on se lance dans une opération d’envergure comme celle de transférer un catalogue d’un programme vers un autre, il faut redoubler de prudence: j’aurais dû lire plus attentivement la zone de dialogue montrée dans la figure ci-dessus et réfléchir bien plus aux conséquences possibles.
Si je me relance dans cette opération de transfert de catalogue (il faudra avant tout que je refasse le travail de dimanche, à savoir mettre tous mes dossiers imbriqués au premier niveau), ce sera avec des extraits du catalogue principal qui ne toucheront pas le catalogue ce dernier et qui ne seront pas synchronisés avec le cloud puisque seul UN catalogue peut l’être dans Lightroom, le catalogue principal en ce qui me concerne.
Enfin, dire que je suis épaté par la solidité de la synchronisation de Lightroom.
Avec tout le micmac que j’ai effectué ces jours, ces retours en arrière, ces déplacements de dizaines de milliers de photos, la synchro a su retrouver ses petits, je trouve cela épatant.
Franchement, je n’y croyais pas.
Sur ce coup, bravo, Adobe.
Je finirai avec un sourire: quand on se rend compte que tout est rentré dans l’ordre, alors qu’on pensait ne jamais s’en sortir, qu’est-ce qu’on se sent bien, euphorique, léger!
On en redemanderait presque.
Oui, bon, d’accord, mais pas tout de suite, hein!
En attendant, je m’amuse avec Luminar 4, qui est sur certains points vraiment épatant.
Je vous parle de tout ça lundi ou mardi, d’accord?
MAJ de jeudi 14 novembre 2019 à 04:52
Rebondissement, j’ouvre mon catalogue hier soir avant d’aller me coucher sur mon iPad, je vois mes vignettes perdre l’une après l’autre leur cadrage.
Je retourne sur Lightroom Mac, bam, idem, je reperds mes cadrages l’un après l’autre.
Vous dire si j’ai bien dormi?
Pas nécessaire n’est-ce pas?
Bon… j’ai une idée qui va prendre du temps. Je vous tiens au courant…
Commentaire de jeudi 5h46 : si nos cerveaux respectifs pouvaient nous laisser dormir… ?
Eh oui, si seulement…
Mais j’arrive tout de même à relativiser. C’est un gros problème informatique, mais qui au fond, n’est pas une question de vie ou de mort.
Question bête, mais pourquoi utiliser des fichiers originaux ? Je m’explique: Le programme de transfert n’a aucun besoin de Lightroom, non ? Alors pourquoi ne pas faire une copie de la base sur un disque externe et laisser faire le transfère depuis cette dernière, tranquillou sur un poste qu’on n’utilise pas, en plus, par exemple ? On peut contrôler, faire ce que l’on veut, ça ne touche pas Lightroom et ses fichiers originaux. Non ? Oups, sorry, pas vu que c’était un plugins dans Lightroom…
Oui, mais je peux partir d’un catalogue dupliqué dans Lighrroom qui lui n’est pas synchronisé.
A voir quand je repasserai sur ON1, mais on n’en est pas encore là, il faut que je règle mon premier problème qui est revenu cette nuit.
Le nombre de fois où j’ai perdu 15 heures de ma vie à essayer de réparer un truc qui cloche sur l’ordi 🙂
Le problème, c’est qu’au stade où j’en suis, là en début de matinée, j’ai perdu 15 heures de travail ET 20 de recadrages…
Bon, je ne touche plus rien jusqu’à ce soir…
C’est du Hitchcock, ton truc… Et le rebondissement final qui relance le suspens…Si l’informatique est un outil formidable, elle aussi bien souvent un véritable poison pour nos nerfs!On est loin de la « plénitude technique », là !
Tu l’as dit.
Mais bon, c’est assez intéressant de trouver des solutions.
Je les cherche toute la journée au travail avec l’humain, là, c’est avec la machine.
Je ne te cache pas que j’aurais préféré être tranquille à ce niveau…
Un abonnement annuel de yoga vous est offert par la maison Lightroom…
Euh ! Pardon, mais Lightroom n’y est pour rien…
Il y a un petit problème tout de même Daniel, pourquoi, mardi soir, tout est en ordre sur le Web, dans LR desktop, et sur Classic, et que soudain, parce que j’ouvre mon iPad, tout repart à la flotte?
Cela dit, je n’en veux en effet pas du tout à Lightroom, plus à ON1, et encore plus à moi…
À cette question, je ne pourrais que me perdre en conjectures (problème de synchronisation du cloud ???). Seul Adobe pourrait peut-être répondre… N’empêche que sans la proposition d’ON1 d’importer la librairie LR, tu n’en serais pas là.
Je ne me rappelle plus exactement comment s’était passée la migration d’Aperture vers Lightroom, ce qui me fait penser que je n’avais pas galéré. Cela dit, il y avait beaucoup moins de photos et elles étaient beaucoup moins “lourdes” qu’aujourd’hui. Et les logiciels moins puissants…
Pour le transfert de Aperture vers Lightroom, j’avais fait des essais peu concluants, c’est à partir de ces essais que j’en suis arrivé à la case export des orignaux vers le HD, qui sont toujours importables depuis ce HD, ou depuis le DDE où ils sont copiés.Depuis je n’ai plus jamais fait confiance à une autre procédure, même pour les importations vers Photos (là j’exporte en JPG, c’est plus léger), qui offre également la possibilité de rapatrier les originaux depuis le Cloud.Il est clair que je me retrouve avec 3 stocks de photos sur mon HD1- dans mes dossiers Images/Photos 1900-99 et ainsi de suite2 – dans la photothèque de Photos (qui sert aux échanges par le Cloud)3 – dans le catalogue de Capture OneLe jour où je décide de me passer du Cloud, je pourrais supprimer la photothèque Photos.Faut espérer que François trouve la solution à ses ennuis passager.
Ben disons que comme catalogueur, Photos, pourquoi pas, j’y pense d’ailleurs.
Cela dit, Apple a bien plus de problèmes de synchronisation qu’Adobe.
Je répète que le coupable dans cette histoire n’est pas Lighroom, ou très peu. C’est ON1 et moi qui avons failli.
J’ai eu testé la chose, le rapatriement des originaux fonctionne effectivement.De là à confier les RAW au Cloud, c’est non, pour cela j’utilise actuellement Capture One qui sait les exporter vers mon fichier Images/… …. ….. Avec LR Classic on a le tout en un seul passage, ce que je n’aime pas avec Adobe LR c’est le bazar installé sur mon HD.Le coût entre C1 (200 balles) et LR (141 balles) est en faveur de LR en location annuelle, le choix, le rendu effectif reste un choix personnel qui est clair en ce qui me concerne.N’importe comment ma postérité ne s’intéresse qu’aux JPG.5dce59d69ba8839b2283a1d0.png
C’est l’occasion idéale pour balancer à la poubelle ces artifices photographiques et revenir à la VRAIE PHOTO axée prioritairement sur l’artistique, la création, la recherche du bon moment au bon endroit en one shot et sans retouche!
Là, c’est toute l’histoire de la photo qui est remise en cause… !
Ça commence par : “La photographie a profité de nombreuses innovations technologiques et techniques dans les domaines de l’optique, de la chimie, de la mécanique, de l’électricité, de l’électronique et de l’informatique.” (extrait de Wikipedia)
Pas vraiment…c’est juste ici la part (beaucoup) trop importante qui est accordée aux “additifs informatiques” au détriment des fondamentaux de la capture d’images!
Le recadrage, par exemple, n’est pas un additif informatique, il est pratiqué depuis le quasi début de la photo. La plupart des photographes ont toujours retravaillé leurs images (chimiquement, physiquement, etc…).
L’ordinateur et les logiciels permettent bien des choses et c’est tant mieux pour la création artistique. Le bon moment, le bon endroit et le “one shot” ne garantissent pas une bonne photo, même si je partage l’idée que cela peut parfois donner une valeur ajoutée. Des images retravaillées pendant des heures sur Photoshop (ou autre) peuvent avoir leur intérêt aussi. De grands photographe ne s’en privent pas.
À chacun d’appréhender la photo comme il le sent, la sienne et celle des autres. Une image brute de capteur (ou argentique sans “artifices”) peut me sembler réussie et il est possible que vous la trouviez très moche. Et inversement…
Moi, j’ai toujours assimilé le fait que je n’étais pas Cartier-Bresson, et que je cadrais au mieux, mais que le recadrage ne me rebutait pas.
Vous voulez peut-être parler des trucages photos?
La retouche, elle, est bien utile. N’oublions pas le rôle des tireurs dans les labos autrefois, ils faisaient ce que l’on fait nous-mêmes en numérique.
Ce métier de “tireur” existe toujours : c’est Michael Freeman, spécialiste du N&B sous Photoshop, qui “développe” (avec transfert de négatifs argentiques en numérique) certaines photos de Sebastão Salgado et d’autres photographes.
Oui, je sais que certains grands utilisent encore des tireurs, et c’est tant mieux, mais ils tendent à disparaître.Ce qui est important, c’est qu’on peut s’en inspirer pour nous, de ces plans de tirage qu’on peut voir parfois.
C’est pas demain la veille que je me lancerai la-dedans !
Courage, mon cher François. J’imagine comment on vit un pareil moment : le visage qui blanchit progressivement (mais rapidement) jusqu’au blanc pur des montagnes enneigées et une impression que le corps se vide avec des picotements un peu partout… L’horreur, quoi ! C’est qu’il n’y a pas mort d’homme, mais ça doit faire un peu drôle quand même !???
Eh oui.
Mais mis à part que je dors mal, je trouve que je reste zen.
Merci pour ta compréhension et ton soutien.
Vu ce qui est décrit dans cet article, je me sens conforté de ne pas stocker mes
photos dans le cloud.
Je suis déjà inscrit au même club !
Le problème pour moi, c’est l’énergie utilisée qui commence à me questionner.
Encore une fois, je le répète ici, Lightroom et le Cloud ne sont pour rien dans cette histoire.
Ce n’est pas ce programme qui m’a foutu le bordel dans mes images.
C’est ON1.
Ce qu’il y a de bien, dans cette histoire, c’est que tu ne changes pas. On pourrait penser que tu es blasé, que tu en as marre de bidouiller, de galérer, d’essuyer les plâtres. Hé ben non.
Courage, le Cuk! Merci pour toutes ces aventures!
Et bonne nuit, surtout!
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Je compatis à tes angoisses et tes heures de labeur.
Perso, j’aime ces trucs à la con. Parfois, je le fais pour me tenir à jour et voir si je suis rouillé ou pas.
C’est un peu maso mais le jour où une merde survient sur mon mac ou celui de ma compagne, je suis prêt.
Pour ma part, ce sera plus concernant mon dossier “musique” que je stresserai étant constitué de fichiers que je ne peux plus trouver (rip de vinyles en haute résolution).
Et la sauvegarde est la bouée minimale à ce jour
Quel suspens insoutenable! J’attends ou plutôt on attend avec impatience la suite des aventures photographiques passionnantes de notre Hitchcock de la blogosphère…
« Blogosphère, blogosphère, est ce que j’ai une tête de blogosphère ? » pourrait répondre le patron d’ici ?
Ce que je peux dire, c’est que ça avance, ça avance, pour l’instant dans le bon sens.
C’est rien à côté de la migration vers Catalina quand on a plein de vieux logiciels ;-(
L’application gratuite GO64 fait un listing complet du disque dur et signale tous les logiciels incompatibles avec Catalina (en incluant la date de leur dernière utilisation, donnée permettant de savoir si ces logiciels sont utiles Et méritent une mise à jour ou non). Je l’ai utilisée et je. Suis très content, ensuite migration très simple vers Catalina qui ne me pose pas de problèmes particuliers
J’ai en partie résolu ce problème en créant une machine virtuelle Mojave sur VMware. Intallé dessus les quelques programmes 32 bits que je garde. Pas de vrai problème de fluidité, le copier/coller et le glisser/déposer entre Catalina et Mojave fonctionnent correctement. Pour éviter de grossir la machine virtuelle (26 Go…) j’utilise la fonction de partage, si bien que les documents restent sur le disque Catalina.Certains préfèrent Parallels, je suppose que cela marche bien également !
Ça c’est élémentaire, après il faut trouver les remplaçants, migrer les données, etc. Galère.
Justement pas, mon commentaire était pour dire que la migration vers Catalina avait été très simple chez moi (désolé si ce n’est pas le cas pour vous).
Trouver les remplaçants, dans la plupart des cas qui me concernaient, c’était faire une mise à jour existante d’un logiciel pas mis à jour ces derniers temps. Sinon, les forums proposent pas ma l de solution.
Et sinon, la première question à se poser est de savoir si la migration vers Catalina est vraiment indispensable 😉
Oui, ggkrail, je suis d’accord avec ton dernier paragraphe et donc sur la première question à se poser. Moi, qui ai toujours été un pratiquant de la mise à jour immédiate le jour de la sortie, je m’étais déjà posé la question pour le passage de High Sierra à Mojave et j’avais attendu (pour la première fois depuis que j’ai des macs, et ça fait un long bail de 32 ans) la 3è mouture avant d’y aller.
C’est sans doute lié au fait que je deviens un vieux croûton, mais je vais probablement faire de même ce coup-là. Et, prudence certainement exagérée, garder un Mojave démarrable installé sur un disque dur externe… J’ai pourtant déjà fait le ménage des apps 32 bits et du coup, ma prudence est un peu irrationnelle, mais,bon, je ne le sens pas.
Je comprends donc l’inquiétude du “Old Man”, surtout s’il utilise encore des logiciels 32 bits qui lui sont indispensables et dont les éditeurs n’ont pas programmé de mise à jour 64 bits. Seul conseil approprié, à mon sens : cher Vieil Homme, restez donc sous Mojave !
Je cherche, je cherche, et mis à part les scanners Fujitsu, je ne vois pas trop quelle application 32 bits j’utilisais encore…
Comme ggkrail, j’ai tout mis à jour au fur et à mesure.
Il faut tout de même dire qu’Apple nous met en garde, utilisateurs et développeurs, depuis des années de ce passage.
Oui, oui, Apple a bien fait le job et du point de vue 32 bits, je suis au clair.
J’avoue que j’hésitais aussi, je n’ai jamais été un forcené des premières heures non plus. Ce qui m’a poussé à faire le pas cette fois : les problèmes de synchronisation entre mon iPhone en iOS 13 et mes machines encore sur High Sierra, le fait que le boss d’ici (merci à lui!!) ne rencontrait pas trop de problèmes et que je ne perdais vraiment que très peu de logiciels (FileMaker pro que j’ai remplacé par Excel pour la seule base que j’avais encore sur FM).
Moi aussi je comprends l’inquiétude, j’essaie d’amener un peu de sérénité par mon expérience personnelle.
C’est pour ça que mon iPhone est encore sous iOS 12.4.1 !
Le mien est sous 13.2.2 maintenant et cela fonctionne enfin comme il faut…