Très intéressant éditorial d’Ariane Dayer dans le Matin Dimanche de ce dimanche 3 mai.
Cette faculté qu’a Ariane Dayer de dire ce qui tourne dans nos têtes au fil des dimanches depuis qu’elle est rédactrice en chef du Matin Dimanche, avec toujours les mots qu’il faut, avec une finesse rare, m’épate chaque semaine.
Ici encore, rien à ajouter, si ce n’est: merci, Madame.
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“Bien sûr, il faut que la vie reprenne”,c’est à dire:
– que l’imbécile hyper consommation reprenne ses droits afin que
– le capitalisme le plus abruti qui soit, celui qui fait “bander” Trump et ses sbires s’enrichisse encore et encore,
– qu’on reprenne la pollution et la destruction de notre planète afin que nos enfants et petits enfants crèvent d’asphyxie, de cancer et des conséquences de l’obésité;
Ce coup de gueule passé, la dame est dans le vrai, mais personne n’en doutais
Oui, tout est dit… on l’avait bien compris depuis un moment… Finalement, ma plus grosse appréhension, ce sont les parents qui n’ont pas le libre choix de remettre leurs enfants à l’école ou non… je me vois mal gérer leurs angoisses et celles transmises à leurs enfants… pour le reste, je vais m’accrocher à l’exemple de la Suède qui n’a pas fermé les écoles pendant cette période et qui s’en tire plutôt bien ! Une pincée de méthode Coué par-dessus et qui vivra… verra ?!
Autre éditorial intéressant, celui de 24 heures de vendredi (cliquez une fois sur l’image, puis encore une fois sur l’agrandissement pour arriver en taille réelle):5eae8b1f04f32b4190d23402.jpeg
Oh, bonjour Corinne, bienvenue ici.
Oui, une pincée de méthode Coué.
Mais il faudra qu’on m’explique: pourquoi, dans une classe primaire 1-6 tenue par un enseignant, voire deux, faut-il désinfecter toute la classe deux fois par jour (mais pas les jeux, les crayons et j’en passe) alors que cette classe n’est tenue que par l’enseignant(e) face à ses élèves.
Parce qu’on nous explique à tort et à travers que les élèves ne sont pas contagieux, qu’ils ne portent pas la maladie, qu’ils ne l’attrapent pas.
Alors pourquoi fait-on tout cela si c’est vrai?
En secondaire où il y a plusieurs profs qui passent dans les classes, je peux comprendre, mais là?
Je n’ai, en ce qui me concerne, plus confiance en personne, on nous a trop menti au fil des jours, des manques de matériel, de tests, et j’en passe.
Alors oui, méthode Coué, que faire d’autre?
La reprise est-elle obligatoire chez vous ? Ou alors est-elle volontaire (ou pas) comme en France ?
Alors on fait quoi, on laisse les gosses livrés à eux-mêmes jusqu’en septembre ?
Chez nous, dans le Canton de Vaud en tout cas, elle est obligatoire.
Seuls les enfants vulnérables sont exemptés.
Mais j’imagine bien que tous vont faire preuve de souplesse, je ne vois pas comment nous pourrions faire autrement.
Parce que ça peut être différent d’un canton à l’autre ?
C’est quand même un peu nous prendre pour des imbéciles de rouvrir les écoles après nous avoir demandé d’être d’une prudence extrême pendant des semaines alors que l’épidémie n’est pas encore (et loin s’en faut) terminée. Notre ministre de la santé, M. Véran, nous a encore prévenu hier, le déconfinement commencera le 11 mai si la situation sanitaire n’empire pas. Il craint visiblement un rebond de la maladie. Ce n’est donc pas acquis ! Quoiqu’il arrive, dans notre entourage (famille, amis, voisins), nombre d’enfants resteront à la maison jusqu’en septembre.
J’espère de tout cœur que pour vous, amis suisses, tout va bien se passer.
Nous aussi, je peux te dire…
Est-ce que tu as juste lu l’éditorial de Mme Dayer?
Bien sûr, bien sûr… Ces coups de gueule, même s’ils enfoncent des portes ouvertes, restent sans doute sains !
Par contre, les doutes journalistiques à propos des bienfaits pédagogiques sans notes ni examens laissent songeur : et si, comme ils dénoncent l’hypocrisie “économique”, ce journalistes faisaient de même avec le jargon administratif qui tient lieu d’évaluation ?
Bien entendu. Elle semble découvrir la société actuelle : les parents qui travaillent les deux (quand ils ne sont pas divorcés) pour payer le loyer et quelques biens, les enfants à la crèche puis à l’école et confiés aux grands-parents dans le meilleur des cas. Rien ne va changer.
Là où j’habite, tous les enfants se retrouvent chaque jour pour jouer. Les parents (certains sont enseignants) ne semblent pas concernés par le virus. J’avoue alors avoir été surprise de lire que c’était dangereux pour les enfants de reprendre l’école. Jouer dehors tous ensemble ne l’est pas ? Ou alors, j’habite un endroit peu représentatif de la population vaudoise.
Dommage qu’il manque la dernière ligne de l’éditorial, qui est sous la signature, elle ajoute beaucoup et certains liraient peut-être le texte totalement différemment. Elle est celle-ci :
Bien sûr, il faut que la vie reprenne. Mais sans
hypocrisie
Une réflexion certainement juste du point de vue des profs, voire des parents. Mais elle fait totalement abstraction du point de vue de l’enfant. Peut-être que les enfants ont envie de retourner à l’école. Que ce soit pour apprendre, jouer, revoir les copains-copines. Est-ce une aberration ou une perte de temps de renvoyer les enfants à l’école, même un ou deux mois avant les vacances, pour qu’ils puissent passer des journées en compagnie d’autres enfants, à socialiser, écouter, participer, toucher ? Parce que finalement, l’école, c’est pour qui ?
Par contre on veut pa que les gestes barrière et la distanciation sociale deviennent la normalité au risque de modifier à jamais les rapports communautaires et sociaux. Un peu comme les cours de vie (ou quel que soit le nom qu’on leur donne aujourd’hui) sont devenus l’enseignement du port de la capotte à la place des sentiments et de l’amour.
Peut-être prendre un peu de recul et prendre conscience de ce glissement qui s’opère au nom de la santé et la sécurité. Des voix (de plus en plus) commencent à s’élever et il ne faut pas lâcher prise et dénoncer, et dénoncer encore les erreurs stratégiques et les motivations de ceux qui les promeuvent.
Olivier Veran a dit tout et son contraire
Confiner, ne pas confiner. Porter des masques, les marques ne sont pas utiles. Dépister par le test nasal, inutile de dépister. En fait c’est un vrai ministre.
Premièrement, avec cette crise, j’apprends que durant toute ma carrière d’enseignant, j’ai fait de l’enseignement “présentiel.” C’est chic. Maintenant, je suis enseignant présentiel à la retraite. Ça claque, non?
Ensuite, je suis tout à fait d’accord avec Madame Dayer. Mais je vois encore une autre raison à cette rentrée de courte durée: un galop d’entraînement pour la rentrée d’août. Parce que maintenant, il s’agit de reprendre l’école sans notes, sans enjeu. Seuls les résultats du début de l’année compteront. Mais l’année scolaire prochaine, ça va être une autre paire de manches. Si les règles de “distanciation sociale” sont toujours en vigueur fin août, ça ne va pas être simple de mettre en route une année scolaire. Sincèrement, Corinne, François, je vous souhaite beaucoup de courage et je compatis. ?
Alors tu n’as pas bien lu ce qu’elle veut dire.
Ce n’est pas vraiment le fait que l’école reprenne ou pas qui l’intéresse, mais qu’on dise simplement pourquoi.
On en sait encore peu sur la COVID-19. À première vue, il semble que les enfants soient moins affectés par la maladie. Cependant, aucune étude sérieuse démontrant qu’ils ne sont pas vecteurs de la maladie n’a été menée. Renvoyer à l’école des enfants en bas âge dont on sait qu’il sera beaucoup plus difficile de leur faire respecter les consignes de distanciation physique est un pari risqué qui pourrait avoir des conséquences néfastes sur ceux et celles qui en auront la charge, les enseignants en tête de liste.Il ne faut pas sous-estimer la capacité d’adaptation des enfants, Ce n’est pas quelques mois supplémentaires de confinement qui affecteront leur santé mentale. Ce sera tout au plus une anecdote à se raconter quelques années plus tard.
C’est un homme politique de longue date et aux dents extrêmement longues et acérées, il connaît très bien la chanson… Et donc il sait qu’en disant tout et son contraire il se met autant que possible à l’abri de futures poursuites pénales, car il aura toujours à un moment ou un autre donné la bonne réponse !
Hello!
Recadrage de la capture écran un peu trop violent, j’ai corrigé, merci, cela dit, je ne suis pas d’accord que ça change la manière de voir, c’est exactement ce qu’elle développe dans tout son éditorial.
Mais merci encore du signalement.
Bon sang mais c’est bien sûr
Il n’est pas possible de tirer des conclusions sur les gens qui ne jouent pas le jeu.
Nous n’avons pas mélangé nos enfants, ils n’ont pas vu leurs copains depuis le début de la fermeture des classes.
Merci.
Et je ne te dis pas le bortuuuut que c’est à organiser, cette rentrée avec des enfants qui viennent un jour sur deux.
Et encore, nous avons peu de transports scolaires dans mon établissement.
Nous, ce qui nous embête, c’est de forcer nos enfants respectifs (en privé) à reprendre les transports scolaires, justement, dans nos deux régions.
Et comment tu la sens, la rentrée d’août? On a déjà une idée du degré de distanciation? Quels sont les bruits de couloirs?
Heu ,peut-être pour les enfants que c‘est bien aussi de retourner à l’école juste psychologiquement .
Au Québec, c’est sur une base volontaire et le gouvernement a été honnête et a bien dit que c’est, en priorité, pour que les parents puissent retourner au travail. Il y a 50 autres bonnes raisons qui suivent, mais la priorité c’est de repartir l’économie.
Ça ne s’adresse qu’au primaire, le reste des écoles restent fermées.
Et ça commence demain, sauf dans la région de Montréal où ce sera le 11.
C’est évident. De même que je me réjouis de reprendre le travail à 100% et au bureau (je suis actuellement en RHT)
Comme souvent, il y a plusieurs raisons mais beaucoup de personnes s’accordent sur le fait que revenir dans un environnement scolaire, même pour un mois et demi, est bénéfique pour l’enfant.
Alors, zéro bruit de couloir.
Ce devrait être une rentrée normale, de toute façon, on sera en condition réelle classe pleine fin mai, si ça passe là, ça passera en août, je pense.
Alors je peux te dire que nos gamins (au nombre de trois en âge scolaire) vont bien psychologiquement!?
Cela dit, je sais que pour certains d’entre eux, dans certaines situations familiales (violence, abus sexuels, promiscuité et j’en passe), c’est très bien que l’école reprenne.
C’est un des très bonne raison évoquer par notre Directeur de la Santé Publique ici au Québec.
C’est ça que j’aimerais: de l’honnêteté.
Qu’on arrête de dire que le masque n’est pas utile juste parce qu’on n’en a pas ou pas assez.
Qu’on a dit que l’on ne test que les gens à risque, parce que ça suffit, juste parce qu’on n’avait pas de tests (ce qui a été dit un temps ici, depuis, on s’est rattrapé).
Ces exemples nous font penser que l’on dit maintenant que les petits ne sont pas vecteurs (alors que bien des spécialistes expliquent qu’aucune étude n’a été faite sur ce sujet, on sait juste que les enfants tombent moins malades) parce qu’on doit faire travailler les parents (ce que je comprends, je ne suis pas fou).
En ce moment, j’aimerais qu’on soit honnêtes avec nous.
Le problème, c’est que même si on le devenait, je n’aurais plus confiance.
Oui après le temps “on fait front commun” (ce que je n’ai pas fait, voir mes précédents articles sur le sujet), c’est le temps des critiques, notamment en Suisse allemande qui est bien moins touchée et qui commence à dire (comme c’est facile après-coup) que l’on est allés trop loin.
Ils sont moins touchés peut-être parce que culturellement, ils se prennent moins dans les bras et s’embrassent moins que nous, mais peut-être aussi parce qu’on a confiné avant que ça les touche, et en ce sens, ils pourraient dire merci aux Tessinois et au Romands.
Et bien, ici j’ai suivi bcp de conférences de presse quotidienne animées par notre P.M., la Ministre de la Santé et le Resp. de la Sécu. Pub. et ça m’a bcp rassuré sur l’état de notre gouv. face à la population. J’ai bcp plus confiance en eux maintenant et par rapport à ceux des autres états/provinces/pays, je suis fier de ce gouv. – pour une fois !!! Même le gouv. Fédéral m’a étonné. Je suis très content d’être revenu au pays, finalement.
Serait-ce parce que votre premier ministre et sa femme sont été touchés parmi les premiers par le virus?
Pour le P.M. fédéral, ça a peut-être joué un chouia après coup, mais on était déjà bien dans la crise quand elle a été infectée.
En revanche, au provincial, le drame est dans les résidences pour personnes agées où c’est l’hécatombe, et le système de ces résidences était déjà sous pression : salaire bas, travail dur, pb pour attirer les gens dans cette vocation (voir sacerdoce…). Donc, il va y avoir une gigantesque réforme dans ce secteur, tout va changer. Et comme notre P.M. a encore sa mère vivante (mais pas dans une résidence je crois), ça lui a fait un choc.
C’est partout pareil, mais j’ai bien peur qu’une fois la crise passée, les réformes passent à l’as, vu le manque d’argent chronique qu’on va rencontrer.
Ah non en fait… Je sais pourquoi je ne l’avais pas mise, c’est une reprise de ce qui est déjà dans le texte… Donc la lecture n’était absolument pas biaisée, ouf!
Suis d’accord avec toi, la lecture n’est pas biaisée, mais je trouve que cela apporte du poids à son message et insiste sur la notion d’honnêteté que tu appelles de tes voeux
Ici, ils ont déjà accéléré la cadence. Le P.M. a demandé de revoir l’architecture pour que dans l’avenir une pandémie du même style puisse être contenue à l’intérieur des murs, et toutes celles qui devaient être construites vont l’être sur la nouvelle archi. Il a aussi demandé que dès qu’on le peut on accélère ces constructions.
Ici, on est un, sinon le, pays avec la meilleure cote pour emprunter, donc les économistes ne prévoient pas pour l’instant de problèmes d’argent et on est déjà parti pour plus de 250 Md$Cad de dettes supplémentaires à ce qui était prévue ! De plus le Québec avait des budgets excédentaires ces dernières années …
Merci, Caplan…bises!
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À mantra, mantra et demi…
Je ne suis pas forcément très à l’aise dans ce débat et j’avoue avoir du mal à prendre parti. Mais ce genre de phrase me fait fuir. Les problèmes posés par l’arrêt du travail ne sont pas QUE de cet ordre, loin de là!
Finalement la Suisse s’en sort mieux que sa voisine. Je me souviens encore de ceux qui montraient le même graphique avec la Suisse au dessus de tous les pays ?
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En effet.
J’attends la suite.
Hier, je suis allé faire des courses, avec un masque.
Je n’ai pas croisé UN SEUL masque, à la caisse, plus de distanciation.
La caissière m’a expliqué que depuis lundi, les gens s’en fichent complètement.
Et c’est une bonne nouvelle !Ca signifie qu’il y a de moins en moins de monde qui est dans la peur, et c’est bien connu, la première chose qu’elle perturbe, c’est la réflexion. Il est bien inutile de discuter avec une personne qui est dans la peur, car elle fera tout pour diffuser sa peur, quoiqu’on dise.Je ne sais plus qui disait quelque chose comme: Insinuer la peur aux gens, et ils demanderont eux-mêmes d’être privés de liberté !On peut malheureusement le vérifier ici même, ou tu disais le plus grand mal de nos politiciens, car tu ne comprenais pas pourquoi ils ne nous enfermaient pas strictement comme en France.Car une fois encore, ce n’est pas pire qu’une grippe ! Mieux, contrairement à la grippe, ça ne touche pas les enfants !!! Les chiffres parlent d’eux-mêmes depuis le début, mais comme déjà dis, inutile d’essayer de discuter avec des personnes qui sont dans la peur.Mais… il y a enfin un article d’un ancien journaliste du Temps, qui commence à s’en rendre compte… https://www.letemps.ch/opinions/ne-mourirEt une excellente intreview d’un spécialiste, Jean-Dominique Michel, qui dis juste depuis le début…
Sans parler de Dr Raoult, qui disait dès le départ que ça ne se verrait même pas dans les statistiques. Et pour cause, pendant que l’on ne parle QUE des 250’000 morts du Coronavirus, Il y a eu plus de 20’000’000 de morts !https://www.worldometers.info
Je ne vois pas d’argument scientifique pour rester confiné jusqu’en aout !