Depuis que j’ai acheté une Renault Zoé, qu’est-ce que je n’ai pas entendu l’Argument Suprême (oui, avec un grand A et un grand S) à savoir que certes, je n’émettais pas de CO2 en roulant, mais que ma voiture avait pollué lors de sa construction et allait polluer lors de sa destruction immensément plus que si j’avais acheté une voiture thermique.
Et que d’autre part, même en roulant, selon les pays, la voiture électrique pollue plus qu’une voiture à essence ou diesel puisque l’électricité serait produite par des usines alimentées par du charbon.
Moi-même, j’ai souvent mis en avant auprès de mes connaissances, il y a quelques années, l’étude financée par General Motors qui prétend qu’une Toyota Prius (l’une des premières hybrides) est bien plus polluante qu’un Hummer, l’un de leurs monstrueux véhicules, consommant 22 litres au cent en moyenne et rejetant 432 g de CO2 au km, étude de 500 pages tout de même qui s’est révélée au final totalement fausse et trafiquée par le constructeur, General Motors donc.
Comme je l’ai écrit il y a quelques semaines, c’est l’étude de l’indépendant et célèbre Institut Paul Scherrer prouvant qu’en Suisse en tout cas, ma Zoé allait polluer immensément moins depuis sa conception jusqu’à son recyclage que mon ancienne (mais récente) SEAT Ibiza, qui a poussé ma décision de passer à la voiture électrique.
Pourquoi tant d’agressivité face à la voiture électrique?
La voiture électrique dérange.
Elle dérange d’abord ceux qui ne veulent pas changer pour une raison qui leur est propre, et qui trouvent tous les arguments du monde pour ne pas faire le pas vers cette nouvelle mobilité.
Elle dérange bien évidemment les fabricants qui ont fait tout ce qu’ils pouvaient pour mettre les bâtons dans les roues de cette technologie, même si maintenant, ils commencent à retourner leur veste.
Il n’empêche, le groupe Stellantis (groupe PSA et Fiat Chrysler), pour ne prendre que lui, est très en retard par rapport à Tesla, tellement persuadé jusqu’au Dieselgate que seul le gasoil était la solution. Son patron, Carlos Tavares, jusqu’à il y a peu, clamait haut et fort que la voiture électrique à batterie était aussi mauvaise pour l’environnement que la voiture thermique.
Le scandale du Dieselgate qui a éclaboussé tout le groupe VW, bien sûr, mais aussi Peugeot et Renault (entre autres) a heureusement forcé ces fabricants à sortir de la philosophie du “diesel sinon rien” (ou presque), poussés qu’ils ont été par la chute des ventes des véhicules propulsés par cette motorisation un peu partout en Europe de l’ouest, même en France.
Poussés qu’ils ont été également par la menace d’amendes records en cas de dépassements des quotas autorisés de rejets de CO2 pour leur gamme de véhicules.
La voiture électrique dérange(ait) donc les constructeurs, mais également, bien évidemment, les pétroliers, qui n’ont pas hésité à commanditer des études mettant en avant nombre de fake news bien ancrées maintenant dans nos esprits.
Pétroliers qui n’avaient pas besoin d’aller chercher bien loin comment faire, puisqu’il leur suffisait de reprendre les méthodes des bandits de l’industrie du tabac qui ont tout fait pour que l’on ne puisse pas faire de corrélation entre le tabac et les maladies pulmonaires pendant tant d’années, à force d’études truquées et mensongères.
Un film suisse pour savoir ce qu’il en est
Quelque peu secoués par toutes ces informations contradictoires sur le Net, mais majoritairement défavorables à la mobilité électrique, l’ingénieur expert en mobilité douce Marc Muller et le journaliste Jonas Schneiter de la RTS se sont lancés dans une enquête de longue haleine pour savoir ce qu’il en était réellement des critiques environnementales et sociétales portées contre la voiture électrique.
Leur résultat est démontré dans un film de presque d’1 heure et 34 minutes: À contresens.
La voiture électrique est au cœur d’une guerre de l’information. Créer ou diffuser des fake news permet à de nombreux lobbies ou groupes d’intérêts de ralentir des lois ou gagner du temps. Ce documentaire reprend une à une les informations diffusées dans les médias, enquête sur le terrain pour les confirmer ou les infirmer et part à la recherche de ceux qui manipulent l’information.
Site du film A contresens
Nos compères décident de démonter une voiture électrique et une voiture thermique pour comparer les matières qu’on y trouve.
De plus, ils partent sur une enquête d’un an et vont traiter des points suivants:
L’enquête commence par une visite de Guillaume Pitron, grand pourfendeur de la voiture électrique qui dénonce les immenses pollutions dont elle serait responsable.
Les auteurs du film sont à l’écoute, mais constatent pour commencer une erreur communément faite dans la presse entre métaux rares et terres rares que fait Pitron lui-même.
L’extraction du cobalt est-elle vectrice de travail des enfants?
Mais peu importe cette confusion, Marc Muller part en RDC (République démocratique du Congo) pour savoir ce qu’il en est de l’extraction du cobalt puisque c’est dans ce pays que l’on trouve les plus grands gisements de ce métal. Le but est de savoir ce qu’il en est notamment en matière de travail des enfants dans les mines, travail mis en avant par ceux qui critiquent la voiture électrique.
L’ingénieur ne se contente pas d’interviewer des responsables congolais, des entrepreneurs, mais il s’entretient également avec des responsables d’ONG attentives à la situation sociale des “creuseurs” travaillant dans les mines de cobalt.
Il en ressort, après enquête, que 80% des mines industrielles payent les ouvriers qui y travaillent entre 1’900 et 2’000 $ par mois, ce qui est bien plus que le salaire moyen dans le pays.
20% sont des mines artisanales pour moitié officielles et autorisées, et ne posent également pas de problème au niveau social semble-t-il.
Reste 10% de mines artisanales sauvages, dans lesquelles, il est vrai, les droits sociaux ne sont pas respectés et dans lesquelles des enfants travaillent, ce qui est bien évidemment insupportable.
Il semblerait que la RDC essaie d’intervenir pour régulariser ces mines ou les interdire, notamment en créant des sites de négoces officiels permettant un traçage correct du cobalt vendu, en supprimant parallèlement les ventes sauvages, mais comme dans toute activité humaine, il est difficile d’empêcher des bandits et des mafias de ne pas respecter les droits humains et les lois.
Sur ce problème du cobalt, la conclusion est claire: oui, il y a un problème d’exploitation des enfants qui est indéniable, mais qui ne reflète pas la réalité de 90% de mines où rien d’illégal ne se passe.
Comme l’explique le responsable d’ONG, il ne sert à rien de stigmatiser avec des images souvent (mais pas toujours) importées d’ailleurs, il vaudrait mieux faire des propositions constructives.
Cela étant, il reste également les problèmes d’ouvriers qui ne sont pas payés par certaines entreprises lorsqu’ils sont malades ou quand ils prennent un jour de congé, mais c’est le cas dans bien d’autres domaines même si cela reste totalement anormal.
Il faut y travailler pour corriger encore et toujours les conditions des travailleurs, mais stigmatiser la voiture électrique à cause du travail des enfants (sans compter que le cobalt est utilisé dans d’innombrables autres produits que cette dernière) est une désinformation évidente selon les auteurs du film.
Terres rares ou pas terres rares dans la voiture électrique… et dans la voiture thermique
Une des grandes critiques que l’on peut faire aux automobiles électriques c’est le fait qu’elles utilisent des terres rares utilisées dans les moteurs électriques.
Au moment du reportage sorti en novembre 2020, sur 7 modèles, les plus vendus, 3 l’étaient sans terres rares, parce que dotées de moteurs asynchrones, comme la Renault Zoé don j’ai fait l’acquisition, 4 l’étaient avec.
Cela étant, il faut bien admettre que les nouveaux moteurs semblent se diriger vers l’utilisation d’aimants permanents, donc, l’utilisation des terres rares (qui ne le sont pas) sera, semble-t-il, de plus en plus fréquente dans les modèles à venir.
De là à tirer sur la voiture électrique dans son ensemble, il y a en tout cas une erreur crasse.
Surtout qu’après démontage des deux véhicules (rappelez-vous, Marc Muller a participé au démontage d’un véhicule thermique et d’un véhicule électrique, une Renault Zoé), il ressort de l’étude de la HES-SO de Sierre que dans un catalyseur (voiture thermique, vous l’aurez bien compris), il y a de nombreux métaux, ce qui ne pose pas de problème, mais notamment une couche d’oxyde de cérium qui est lui-même une terre rare.
On peut donc se trouver dans le cas d’une voiture thermique qui contient une terre rare, et une voiture électrique qui n’en contient pas, la Zoé.
Quant au Néodyme, qui est une terre rare et qui compose en effet en partie les moteurs à aimant permanent et qui pose réellement semble-t-il un problème de pollution, on en retrouve, et on oublie de le dire, dans énormément de composants de moteurs électriques, comme ceux qui permettent de motoriser les lève-vitres de nos voitures thermiques, et électriques.
Cela étant, je le répète, une voiture à moteur asynchrone, comme la Renault Zoé en contient peut-être comme les autres dans ses lève-vitres, mais pas dans son moteur, et voyez-vous, j’en suis très heureux.
La problématique du lithium
Le lithium n’est pas une terre rare, il n’empêche que son extraction semblerait poser problème selon de nombreux articles, notamment en Bolivie avec une diminution relativement récente et régulière du nombre de flamants roses.
Du coup, Marc Muller s’est rendu sur place, pour en savoir plus, mais pas vraiment en Bolivie, mais au nord du Chili (sur les conseils d’un spécialiste de la question), au Salar d’Atacama.
Pour information, le plus gros producteur de lithium est l’Australie, avec extraction traditionnelle du produit dans la roche, pas vraiment écologique, comme toutes les carrières, mais qui ne touche aucunement les flamants roses.
Je vous passe les différentes interviews, toujours basées sur des responsables gouvernementaux, des journalistes, des représentants des mines et des OMG.
Il ressort que la situation n’est pas simple, qu’il faut bien évidemment surveiller encore et encore ce que fait le gouvernement chilien des taxes perçues sur le lithium tout comme les pratiques des extracteurs de la saumure tirée de la cuvette du Solar Atacama, mais que pour l’instant, personne ne peut prétendre après étude que l’extraction de ladite saumure est directement connectée aux bassins des flamants roses et que c’est elle qui est responsable de leur lente diminution depuis quelques années.
Le responsable de l’ONG qui surveille la chose n’a jamais pu porter plainte contre l’extracteur, parce qu’elle n’a aucune preuve de cette relation de cause à effet, cette diminution pouvant être également attribuée à bien d’autres causes, notamment celle du réchauffement climatique contre lequel la voiture électrique est elle-même une des nombreuses solutions.
Bref, dans cette usine chilienne qu’a visitée Marc Muller et qui produit à elle seule 20% du lithium mondial, ce dernier n’est de toute manière tiré que des déchets du potassium qui est la principale ressource de l’endroit.
Qui plus est, le lithium mondial est utilisé à 50% dans les batteries, mais nous parlons bien évidemment de toutes les batteries, et pas uniquement de celles qui sont destinées aux véhicules électriques qui n’en représentent, pour l’instant, qu’une petite partie.
Le recyclage des batteries de voitures électriques est-il vraiment un problème?
Une batterie est prévue pour un bon millier de recharges complètes, ce qui représente selon un responsable du site Leclanché environ 300’000 kilomètres, tenant compte qu’on ne fait jamais des charges complètes.
Ce qui est intéressant, c’est de voir que les batteries des voitures électriques actuelles ne contiennent absolument pas de terres rares, et que leur recyclage permet de retrouver 95% des métaux qui les composent et cela à 100% de leur capacité.
Ces métaux récupérés peuvent être utilisés indéfiniment.
À ce propos, je vous propose en parenthèses de regarder ce court film du site “Automobile propre” à propos du recyclage des batteries de voitures électriques.
J’en tire quelques conclusions:
- si 24% des batteries de smartphones ne sont pas recyclées (jetés qu’ils sont à la poubelle par des inconscients, ou alors oubliés dans un tiroir), aucune batterie de voiture électrique ne peut être oubliée dans un coin, d’une part parce qu’elle est encombrante et lourde et d’autre part parce que des lois imposent leur recyclage;
- la batterie, une fois plus assez puissante pour une utilisation dans une voiture, garde de la valeur pour stocker de l’électricité groupée avec d’autres pour compléter l’utilisation des énergies renouvelables intermittentes. On parle de seconde vie pour elle;
- même après cette seconde vie, la batterie garde une grande valeur, puisque ses métaux, peuvent être récupérés et revendus, rappelons-le à 100% de leur capacité. La batterie est donc une petite mine d’or (si l’on peut dire), et quand il est question d’argent à retirer, on peut être rassuré même lorsqu’on n’est pas convaincu du sens civique en général de l’humain.
J’en reviens à l’enquête du film À contre sens maintenant.
La recharge des voitures électriques, oui, mais avec quoi?
Selon un professeur de l’EPFL interviewé, l’augmentation de la consommation d’électricité dû aux voitures électriques sera, selon les pays, de 10 à 40% et cela dans un délai qui devrait être situé entre 10 et 20 ans, ce qui correspond à une augmentation de quelques pourcents déjà vécue ces dernières décennies.
Pour la Suisse, Christian Bauer, professeur à la haute école de Lucerne et qui travaille pour l’indépendant et reconnu Institut Paul Scherrer dont j’ai parlé plus, si la Suisse passait son parc automobile entièrement à l’électricité, ce pays devrait faire face à une augmentation de 10% de sa consommation électrique.
Selon lui, il est clair que le mix suisse des sources d’électricité favorise ses calculs, mais même en tenant compte d’une moyenne européenne, même en Allemagne qui produit encore une partie de son électricité au charbon, la voiture électrique produit beaucoup moins de CO2 qu’une voiture thermique, en tenant compte de tous les éléments, de sa construction à son recyclage.
Comment l’intox arrive à passer la frontière des journaux traditionnels
Les auteurs du film passent chez Tamedia et interviewent Pierre Veya, ancien rédacteur en chef du journal Le Temps, qui explique que les intox suivent le processus suivant:
- les lobbies financent des sites Web;
- ces sites web font passer des nouvelles à moitié justes et à moitié fausses;
- un média populaire reprend une nouvelle pensant à sincèrement avoir trouvé un truc qui va faire lire;
- il faudra alors des semaines pour que l’on remette en cause les chiffres, mais ce sera déjà trop tard, le mal sera fait puisque vous serez plus écouté si vous arrivez avec un problème qu’avec des solutions.
Tout est fait pour mettre en place un climat qui puisse faire pression sur les gouvernements pour retarder le passage à la voiture électrique, notamment en France et en Allemagne, même si les choses sont en train de changer quelque peu.
En conclusion
Certains vous expliquent les yeux dans les yeux que la voiture électrique est plus polluante qu’une voiture thermique, et on les voit partout sur le Web clamant ses dangers, reprenant entre autres choses des études émanant des pétroliers américains, notamment la Fondation Fueling US Forward, financée par deux lobbyistes du pétrole, Charles et David Koch qui ont investi 10 millions de dollars pour faire passer leurs intox à travers des films que l’on retrouve sur Internet.
Encore une fois, je ne cherche pas à dire que la voiture électrique résout tous les problèmes, le film de Marc Muller et de Jonas Schneiter non plus.
Je suis conscient que pour les gros rouleurs, elle reste insuffisante en matière d’autonomie et il faut encore et toujours développer le réseau de stations de charges rapides.
Mais là aussi, d’énormes progrès sont réalisés, et certaines marques sont capables d’assurer 500 kilomètres d’autonomie, même en roulant beaucoup sur l’autoroute (en roulant à 120 km/h, vitesse maximale en Suisse).
Je ne prétends pas que l’impact social et économique est nul et que la situation est toute rose, que tout va mieux dans le meilleur des mondes.
Simplement, en l’état actuel, la voiture électrique est la solution qui permet à la mobilité individuelle d’être bien moins impactante sur l’environnement que ne l’est la voiture thermique.
Même si beaucoup font tout leur possible pour nous prouver le contraire, et même si la mobilité douce ou les transports publics sont à prévaloir.
Pour votre information, vous pouvez regarder le film A contresens en vous rendant sur le site officiel du film et en payant 9 francs (8 €) pour une disponibilité de 48 heures.
En ce qui me concerne, pour être sûr de ne pas me tromper, je l’ai regardé plusieurs fois à quelques jours d’intervalle, raison pour laquelle je l’ai acheté 44.81 francs (40.41 €).
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Une question que je me pose souvent : entre acheter une nouvelle voiture electrique plus propre mais qui a dû être construite “expres” et acheter une occasion et donc recycler, quelle est la solution la plus respectueuse pour l’environemment?
Attention ce qui suit n’est pas de la provocation ni de la propagande, mais juste un regard « à contresens personnel » basé sur mon expérience et des lectures dans un des forums de véhicules électriques.
Renversement des rôles…
Ma vieille bagnole électrique arrive en fin de vie et je songe à faire le saut vers une voiture à essence. Je suis encore un peu néophyte et ce saut m’inquiète. J’ai besoin d’être rassuré !
1. J’ai entendu dire que les voiture à essence ne peuvent pas se remplir à la maison pendant la nuit… (ce point m’inquiète !). A quelle fréquence devez-vous aller faire le plein à l’extérieur ? Où allez-vous ? Y-a-t-il assez de stations-services ? Devez-vous y aller plusieurs fois par années ? Croyez-vous que la technologie va évoluer bientôt et permettre le plein de la maison ?
2. Quelles pièces vont demander de l’entretien et à quelle fréquence ? Le vendeur chez le concessionnaire que j’ai visité m’a parlé d’une pièce qu’il appelle : « distribution». il y aurait des engrenages la dedans. Qu’est-ce que c’est ? Vais-je avoir un indicateur dans le tableau de bord pour m’indiquer quand je dois changer cette pièce ?
3. Puis-je accélérer et freiner avec une seule pédale comme je le fais actuellement avec ma vieille voiture électrique ?…ce qui réduit fortement la pollution par poussières de frein et vais je changer mes plaquettes à 150 000 km ?
4. Est-ce que mon réservoir d’essence va se remplir lorsque je vais ralentir et freiner ? J’imagine que oui, mais je voulais juste être certain.
5. Le modèle que j’ai essayé chez le concessionnaire semblait avoir un défaut : il y avait un délai important entre le moment où je pressais l’accélérateur et le moment ou la voiture accélérait réellement, et cela avec des bruits et des vibrations. Le modèle testé était défectueux ou c’est normal sur les voitures à essence ?
6. On paye actuellement environ 1,40 € pour faire 100km. J’ai lu quelque part qu’il pouvait en couter 7 à 8 x plus avec une voiture essence ! C’est vrai ? Car là c’est vraiment un point qui me fait hésiter. Cela voudrait dire qu’il faut accepter de payer plus cher pour se payer le luxe d’adhérer à une nouvelle technologie. C’est ça adopter le futur je présume! Étant donné que je fais environ 20 000 km par an, j’espère que de plus en plus de gens rouleront à essence afin que le prix du pétrole finisse par baisser !
7. Est-ce vrai que l’essence est hautement inflammable ? Devrais-je vider le réservoir, l’entreposer à l’extérieur AVANT d’entrer ma voiture dans le garage ?
8. Existe-t-il un système qui empêche l’essence de prendre en feu ou d’exploser lors d’un accident ? Si oui, quel est le prix de ce système ?
9. Je comprends que le principal composant de l’essence est le pétrole. Est-ce vrai que l’extraction du pétrole est vraiment néfaste pour l’environnement et causerait également des conflits majeurs à plusieurs endroits sur la planète ? Le tout aurait couté des millions de vies en plus de 100 ans… OUF, c’est bien beau évoluer technologiquement, mais ce point me fait un peu peur.
10. Il parait que les moteurs à essence seront de plus en plus bannis des grandes villes et de plusieurs pays partout sur la planète, car ils seraient une menace pour l’environnement et la santé et les citoyens. Est-ce vrai ?
Je pourrais avoir d’autres questions plus tard, je suis au début de mes réflexions afin de quitter l’électrique pour me lancer dans les voitures à essence. Je suis conscient que je pose des questions de base, mais que voulez-vous, faut se rassurer avant de faire un aussi gros changement ! Merci de vos réponses.
Le point qui m’inquiète c’est que souvent quand on dit “c’est recyclé” ça veut dire “envoyé vers une entreprise de recyclage”.
Qu’est ce que ça veut dire? “veut pas savoir”.
A quel point “recyclé” veut dire “stocké qq part dans on autre pays, loin, là-bas” comme on le fait avec le plastique et les produits dangereux?
40 € le film !!! Mince ! C’est contre-productif comme démarche ! Vouloir produire de l’information indépendante, et tout faire pour empêcher sa diffusion…
Merci pour cette excellente synthèse François !
Selon moi la vraie bascule vers l’électrique se fera lorsque le temps de recharge se rapprochera de celui d’un plein de carburant fossile. L’autonomie ne serait pas un problème si l’on pouvait recharger en quelques minutes.
Concernant le prix de la recharge, je crains ce que le futur manque à gagner sur les taxations sur les carburants fossiles finisse par être compensé par des taxes sur la recharge (au mieux) ou sur l’électricité en général (au pire).
Si on regarde le tableau que François poste en milieu d’article, on pourrait penser que c’est mieux d’acheter un voiture neuve, mais c’est pour moi totalement contre-intuitif, et valable uniquement du point de vue CO2 (je ne sais pas pour les autres aspects)…
D’une part on peut le regarder pour 9€, d’autre part si le film n’a été financé ni par des subventions publiques, ni par des fonds privés (et dans ce cas, je préfère que ce soit pas le cas), c’est probablement le coût « vrai ».
D’ailleurs, je ne trouve nulle part des infos sur les fonds utilisés pour produire le film, d’où viennent-ils ? Je ne trouve pas ces infos. Est-ce qu’elles sont au générique ?
Mes anciennes voitures ont souvent refait le même nombre de km, donc pour la plupart près de 90’000 km. Elles ont donc été recyclées, mieux recyclées que si elles étaient allées à la casse, démontées pour des pièces de rechange, voir détruites entièrement.
Actuellement je roule avec une Toyota C-HR 2 litres hybride, pour la recharge c’est de l’essence, moyenne de 5 à 6 Lt au 100 km, l’électricité est produite en roulant, à Lausanne à la descente c’est électrique pure, à la montée c’est mixte. Faisant essentiellement des grands trajets, c’est la motorisation idéale.
Thermique ou électrique? Pour moi, la véritable “intox”, c’est de faire croire que 8 milliards d’individus vont pouvoir se promener avec chacun une tonne de composants, dans la joie et la bonne humeur, sans impact sur la planète. Pour moi, on passe simplement de la peste au choléra.
Soit la situation n’est finalement pas si grave que ça et on continue avec ce modèle de civilisation, soit la situation est vraiment grave et il va falloir en changer dans la douleur.
De ce qui est exposé relativement au film, je dis que l’information est améliorée.
Quand on évoque, en Occident la “bagnole”, on touche à l’affectif. Donc, l’objectivité disparait.
Il me semble qu’il en va de la voiture électrique comme du vaccin anti Covid: on ne raisonne plus mais plutôt “on résonne”.
Je n’ai pas acheté, j’aurais pu, de voitures tout électrique en raison de leur prix indécent – à mes yeux. et je n’aurais pu me contenter d’une Zoé qui est effectivement très abordable. J’ai donc une hybride, dont l’impact sur l’environnement est réduit (pas autant que je le souhaiterais). Quand je vais faire des courses, je roule 35 kms, à raison d’une consommation d’essence ne dépassant pas 1,5L/100 kms.
Une recharge électriques, coûte selon Audi, 1,54€, chiffres de décembre 2019.
Pour les taxes, c’est évidemment vers un modèle de taxe au kilomètre que l’on se dirige. Pour ce qui est du temps de recharge, seuls ceux qui n’ont pas testé peuvent s’en plaindre: le temps passé à boire un café me permet de charger suffisamment pour rouler jusqu’à ma prochaine pause – on ne fait pas le plein en électrique ! – je roule dans un silence de marche incroyable, dans un véhicule qui réagit instantanément et qui se recharge en descendant un col. Sans compter que c’est quasi gratuit pour l’instant (12.- la charge à la maison, plaques gratuites). Voyage en France, en Italie, pas de souci.Bref, même si actuellement la multiplication des acteurs de recharge rend le voyage un peu compliqué, c’est dans l’ensemble un surcroît de confort tel qu’il dépasse largement les inconvénients.Oh j’oubliais… dans la plupart des parkings, les bornes de recharge sont des places VIP, près des attractions. Dans les hôtels, la recharge est généralement incluse dans le prix du parking. Pourquoi se priver ?
C’est excellent!
Brillant!
Merci.
Le recyclage est certes important, mais ne représente pas un enjeu urgent en l’occurrence, et voici pourquoi: – les packs de batteries ne sont pas mis au rebut, ils sont réutilisés en batterie stationnaires pour une dizaine d’années. Ensuite seulement il conviendra de les recycler, après cette longue durée de vie.- dans le cas du pétrole, le taux de recyclage est d’exactement 0%, et la durée de vie du produit est d’exactement 0 minute. Donc il est de toute manière impossible de faire pire avec d’autres moyens.L’essentiel étant aujourd’hui de réduire les rejets de CO2, toute technique y parvenant sera meilleure que celle n’y parvenant pas. Par exemple, le chauffage au bois est neutre CO2 (sur 50 ans), donc c’est bon. Tirer profit de l’énergie solaire pour chauffer de l’eau ou produire de l’électricité est bon également. Brûler du charbon ou du pétrole ne l’est pas.
Caplan, sur le fond, tu as raison.
Mais tu raisonnes comme les membres de la Grève du Climat qui refusaient la loi sur le CO2 prétextant qu’elle n’allait pas assez loin.
Ils disaient “Vous voulez des taxes sur les avions? Nous voulons la suppression de l’aviation”.
Or c’est impossible dans l’état actuel des prises de conscience.
Donc il faut y aller pas à pas.
Le passage vers l’électrique durable est la seule solution qui n’est pas utopiste.
Cela ne suffira certainement pas, mais c’est déjà un sacré bout de fait pour diminuer les émanations de CO2.
Oui, faire le plein n’est plus nécessaire.
Et recharger à 80% ne l’est pas non plus, cela devient extrêmement rapide sur les derniers modèles sortis.
Et cette douceur de roulement, c’est tellement agréable.
Que du bonheur!
Ben c’est déjà pas mal!?
Pour les autres aspects: moins de bruit dans les villes (et comment!), plus ou presque de poussières de freins (tu freines 80% moins souvent), pas d’odeurs, moins de maladies pulmonaires…
Ça fait beaucoup, non?
Tout à fait.
Et puis, Charles, je pense que vous n’avez pas bien lu l’article, ou alors que je n’ai pas été clair!
Ces batteries ont tellement de valeur, même après avoir vécu une deuxième vie dans les maisons, qu’elles sont véritablement recyclées jusque dans leurs dernières poussières.
Je crois que c’est basé au départ sur du Crow Founding, j’avais vu ça dans une interview.
Oui, acheter le film est cher, mais à part des fous comme moi, mais payer 8€ ou 9 francs suisses (pas 9 €?) suffit largement et là, le prix est correct.
N’oublions pas que l’on n’est pas dans une grande production qui va être remboursée par des millions de vues.
Et un tel film a coûté cher.
Cela étant, ça me fait plaisir d’avoir soutenu un tel film..
De rien!
Mais c’est surtout aux auteurs du film qu’il faut dire merci.
Et regarde leur film, si tu ne l’as pas encore fait.
Le problème de l’hybride rechargeable, c’est que beaucoup ne le rechargent pas, justement.
Et que pour les trajets de plus de 50 km en général, on repasse sur l’essence.
Ainsi, les propriétaires d’hybrides traînent une batterie qui pèse assez lourd (bon, les batteries des hybrides ne le sont pas trop) et un moteur, et consomment finalement plus que si la voiture n’était pas hybride.
Cela dit, la Renault Zoé, tout équipée, est assez confortable, tu sais…?
Apres plusieurs voyages en Asie, je me suis résolu à l’idée que c’était perdu pour l’environnement. Nous sommes petit joueur avec nos ‘mesurettes’ pour protéger la nature en Europe ( 10% de la pollution mondiale) . Quand on peut voir l’immense ‘merdier’ des centres industriels chinois ou indiens- c’est à pleurer quand on découvre cela (pour moi la conurbation de Shenzen en 2019 ) , Et puis on rentre chez soi , on oublie vite entouré de notre petit confort personnel de notre air pur, de notre végétation luxuriante, et de nos produits bio – je plains nos enfants et petits enfants ! .
et je ne veux pas savoir ce qui se passe en Amazonie, et autres régions très industrialisé…
Dans mon choix d’équipement de voiture électrique , l’hybride fut tout de suite éliminé. Pourquoi cumulé les inconvénients des 2 systèmes, s’alourdir et se restreindre dans sa conduite pour économiser quelques euros – pourquoi rouler à 40 km/h si on peut se permettre 90… pourquoi redouter le prix des revisions et des pièces à changer, jusqu’a nous contraindre d’utiliser moins notre véhicule. C’était un non-sens, un retour en arrière…
Et puis vint le jour d’un essai de la voiture électrique d’un collègue. il ne m’a rien expliqué, laisser faire … ( j’avais déjà l’habitude des boites auto) et j’ai trouvé cela extrêmement facile, plaisant , gommant toutes les contraintes de la conduite en ville. Quelle douceur dans le fonctionnement, quelle puissance dans les dépassements.
Trop tard le virus était installé, les jours de mon thermique était compté .
(Je précise que j’habite dans une ile montagneuse où on fait le tour en 220 km – donc une charge complète de 450 km laisse suffisamment de marges pour les imprévus …) .
Tout à fait d’accord, mais il ne faut pas lâcher et continuer à nous poser des questions sur nos manières de faire et nos comportements.
C’est la merde “ailleurs”, ce serait pratique pour moi de me dire “de toute façon, c’est foutu, alors profitons”.
Au contraire, je me bats avec mes propres contradictions. Je sais que je ne suis de loin pas parfait, mais j’essaie désormais de faire au mieux.
J’ai encore de la marge de progression, je sais.
Et ce qui se passe ces temps va faire réagir les pays plus rapidement.
Je reste optimiste, même la Chine progresse.
En Amazonie, les choses iront peut-être mieux quand Bolsonaro sera viré de ce pays.
Aux USA, Biden va faire largement mieux que Trump.
Cela ne suffira pas, mais on est sur le bon chemin, je crois, en nous posons les questions de faire un max en commençant par nous-mêmes.
Ah, la douceur de l’électrique, et la puissance au moment où on en a besoin immédiatement sous le pied!
Jamais je ne voudrais retourner en thermique, même avec une boîte automatique aussi bonne que celles du groupe VW.
Et pour la plus grande partie des trajets, la recharge posez zéro problème.
Une Zoé avec ses 397 km d’autonomie WLT (on n’en est pas loin, vraiment) est largement suffisante pour le quotidien et les sorties le week-end quand on ne prend pas le train.
“Or c’est impossible dans l’état actuel des prises de conscience.”
Et bien la “prise de conscience” va se faire dans la douleur, aussi bien climatiquement que socialement.
On me signale dans mon oreillette que c’est justement aujourd’hui que nous venons de consommer les ressources annuelles de la planète. Tous nos “progrès techniques” se font à crédit, batteries comprises.
Oui, tu as raison, mais en attendant, ce raisonnement vise à dire qu’on ne fait rien parce que c’est foutu.
Or, même si c’est trop tard, il faut agir, pour nos enfants et nos petits-enfants.
Et l’on trouvera peut-être des solutions dans ce “trop tard”.
Notre mission est donc de faire en sorte que ce “trop tard” soit le moins “trop tard” possible.
Pour cela, il faudrait passer à la batterie au sodium, mais on en est très loin.
Actuellement, il lui manque le nombre de cycles et la capacité, ce qui est rédhibitoire. En revanche, elle a de gros avantages : 1) elle ne peut pas prendre feu, 2) elle ne commence à souffrir du froid qu’à partir de -20° (contre 0° pour le llithium), et 3) se recharge à 80% en 5 minutes. Un peu plus lourde certes, mais pour une voiture c’est pas si grave.
Mais que sur certains types de chimie, il est préférable de ne pas faire le plein.
En revanche, pour les hybrides rechargeables il est plutôt préférable de faire le plein.
Surtout, qu’en Europe bcp de personnes pourraient aller travailler en vélo électrique plus de 90% de de l’année. On économiserait encore plus en matériaux.
Le véhicule électrique est un sujet qui me branche ?, car j’en suis un heureux possesseur depuis 1 mois –
J’ai passé des centaines d’heures sur internet avant de trouver le modèle qui me correspondait financièrement. Tesla modele 3 était en première position dans mes vœux, mais malheureusement pas de revendeur dans mon île ni de superchargeur ( donc pas de possibilité de garantie ni de réparation en cas de problème ).
Finalement j’ai opté pour une Kia e-niro, avec les aides gouvernementales de 7000 + € 1000€ régionales, un rabais de 4000 et d’une reprise de mon ancien véhicule je m’en sors avec un prix au-dessous de mes prévisions financières. De plus une garantie constructeur de 7 ans et de 8 ans sur les batteries ont parachevé le choix de cette marque. La contrainte de faire les révisions chez le concessionnaire pendant la garantie n’est pas pénalisante financièrement, car peu de chose à réviser et donc petit budget à chaque fois ( principalement de la main-d’œuvre, pas d’huile , pas de courroie, pas de filtre …).
Et alors….. j’ai redécouvert un plaisir de conduite que je n’avais pas imaginé. J’ai découvert une foule d’aide à la conduite et d’automatismes, et Apple Carplay pour ne plus trifouiller son téléphone en conduisant ( Mais non je n’ai jamais fait cela J ) . Et quel plaisir d’écouter sa musique sur l’autoroute…. Avec comme seul bruit l’écoulement de l’air et sans vibration. C’est plus qu’un confort , c’est un luxe … !
J’ai fait ce premier mois 2200 km déjà et en regardant ma facturation détaillée journalière EDF ( compteur Linky) j’ai 29 euros de plus d’électricité ( 41 € avec l’abonnement ) par rapport aux mois précèdent.
41 € le mois alors que je laisse habituellement 230 € pour la même distance –
J’ai dans l’optique de garder ce véhicule au moins 7 ans ( remboursé sur 4 ans avec un prêt à 0.75 % net !!).
Conclusion : ne surtout pas essayer un V.E. sinon les jours de votre thermique sont comptés
M’enfin ! ?
Certes, surtout au Québec où Hydro-Québec subventionne à 50% (à hauteur maxi de 2000$) l’installation d’une borne de recharge à la maison.
En revanche, elle consomme tjrs moins qu’une thermique équivalente même en utilisant de l’essence. Le moteur à essence ne sert qu’à produire de l’électricité. Pour preuve, mes parents sur 2 ans déjà avec une Prius Prime (qu’ils rechargent à la maison) ne consomment plus que sous les 3l au 100, quand avec leur ancienne essence ils étaient au-dessus de 9l au 100
De plus, c’est surtout en ville que l’on consomme bcp moins, les thermiques sont horribles en ville, tandis qu’une hybride ne consomme pratiquement rien à cause de tous les freinages qui rechargent la batterie.
Oui oui c’est tout à fait bien déjà ! Mais comme tu le dis toi-même dans l’article, et Caplan dans un autre fil: si on se met toutes et tous dans un tas de ferrailles produits chimique d’une presque-tonne pour chacun de nos déplacements, on est pas rendus…
Pour moi ce qui est le plus énervant dans tout ce débat, c’est que l’automobile ne représente que 6% des émissions de CO2, et qu’on en fait tout un fromage.
En revanche, on ne parle pas des 20% de CO2 que représente dans le monde toutes les centrales thermique à charbon, et qui représente 2200 GW de puissance à 1000g de CO2 par Kw/h produit ! Et ce n’est pas qu’avec des éoliennes et des panneaux solaires que l’on va les remplacer, les ordres de grandeur ne passent pas, même en 30 ans ! Pour remplacer la moitié (1100 GW) avec des éoliennes, il faudrait fabriquer et installer 1000 éoliennes de 12 MW (produisant env. 3 MW constant sur l’année) par mois tous les mois pendant 30 ans. Même à 6 MW constant (trop optimiste), on arrive à 500 / mois pendant 30 ans. Dans 30 ans, il sera déjà trop tard !
Et pour en rajouter, le chauffage mondial des bâtiments représente 7% des émissions et pourtant nous avons tout technologiquement parlant pour ne plus installer que du chaffauge électrique partout – pas besoin d’innovation, ça fait plus de 50 ans que ça existe.
J’ai longtemps participé à ce site avec le pseudo d’Argos. Je vis toujours à Tbilissi en Géorgie. Alors rebonjour à tous.
Je n’ai pas vu le film en question. Mais j’ai lu les articles du Spiegel n’évoquant non pas les flamants roses des plateaux andins mais le sort des populations indigène dont l’extraction du lithium nécessaire aux batteries met en danger leur environnement.
Je sais, je ne vais pas me faire des amis mais je rappelle que la multiplication de la bagnole électrique conduit à l’augmentation drastique des besoins en électricité. La réponse par les éoliennes c’est bien du vent. Elles conduisent à la destruction des paysages et à leur bétonnage. Je ne parle pas de la mort programmée des petits oiseaux… La seule solution va représenter hélas un recours au nucléaire. L’UDC, que je n’aime pas, l’a bien compris qui s’engouffre dans ce créneau porteur. Merci beaucoup.
Nous possédons deux voiture hybrides consommant très peu d’essence, un impact énergétique sans doute moindre que le tout électrique. Qui, en raison de l’état des route l’un est un 4×4 qui ne consomme pas plus. Le prix de l’essence est 70 centimes le litre.
“Poussés qu’ils ont été également par la menace d’amandes records en cas de dépassements… “Ben alors François, ni MerciApp ni Antidote ?Perso j’ai une Prius 3 hybride depuis près de 10 ans avec 150000 km au compteur et une consommation moyenne de 4,5/100km sur la durée. Aucune réparation mécanique ou électronique sur ces 10 ans. Mes seuls frais ont été un rétro éborgné (490€ en concession, 150€ en le changeant moi-même, merci Youtube) et le parechoc avant abimé par un rebord de trottoir vicieux.
Bonjour Argos,
Et bienvenue depuis toutes ces années.
Ce que vous dites, c’est exactement l’inverse de ce qui est montré dans ce film qui répond justement à vos critiques.
Bien sûr que l’UDC arrive avec son nucléaire (on pouvait s’y attendre), mais il n’y aura pas besoin de cela, le solaire pouvant largement pallier l’augmentation d’énergie demandée par la voiture électrique qui, selon l’institut Paul Scherrer et la personne interviewée représenterait 10% d’augmentation en Suisse si le parc devenait électrique.
Je l’ai d’ailleurs écrit dans l’article.
Quant au Lithium, une grande partie du film lui est consacrée et ne parle pas du tout de catastrophe au niveau de l’extraction, même au Chili qui est l’un des endroits les plus “chauds” à ce niveau.
Sérieusement, je vous propose de regarder ce film via le lien en fin d’article.
Eh bien allons-y!
Je m’y mets en ce qui me concerne dans un mois. Tout solaire et basta.
Plus de gaz, production personnelle bénéficiaire par rapport à notre consommation.
Quant à tes chiffres, on leur fait dire ce que l’on veut…
https://www.futura-sciences.com/planete/questions-reponses/pollution-transport-co2-part-emissions-1017/
Donc si j’utilise ma voiture avec de l’électricité verte, j’avance dans le bon sens.
Il faut investir à mort dans les énergies durables. Au lieu d’investir dans le nucléaire qui coûte des milliards dans leur construction, leur entretien et leur démantèlement, mettons ces sommes dans la location des toits et la pose de panneaux solaires qui rémunéreront les privés.
Vive Toyota et sa fiabilité légendaire!
Et merci à eux d’avoir été les premiers à faire quelque chose qui tienne la route en matière d’économie de carburant.
Pour la faute d’orthographe que tu signales, Merciapp ne l’avait pas vue, mais Antidote si.
Je l’ai fait corriger (avec d’autres) plusieurs fois, je mets à jour, je vérifie, ça me semble bon, et finalement, les erreurs sont toujours là.
C’est à se tirer des balles, il y a un problème entre WP et Antidote tant sur Chrome (le problème que j’ai évoqué ici) que sur Firefox (ou seule la ligne de titre peut être corrigée dingue!).
Et ne me demande pas si ça fonctionne sur Safari, la réponse est absolument non.
Heureusement que j’ai Merciapp!
Bon, là, finalement, j’ai corrigé “à la main” et c’est bon… enfin… je crois.
Cher François,
Merci de votre accueil. Et je ne vais pas commencer à polémiquer dès mon retour. Juste quelques remarques : En ce moment, la multiplication des voitures électriques est couverte en Allemagne par des centrales à charbon ultra-polluantes et en France par des centrales nucléaires. Se fournir en panneaux solaires qui nous feraient dépendre de la Chine est-ce vraiment une solution ? L’aggravation des conditions de vie des indiens des hauts-plateaux andins s’est largement aggravée en raison de l’extraction à outrance du lithium mais on n’en parle guère.
En résumé le recours à la voiture électrique est peut-être une mode, qui passera comme d’autres.
Une petite remarque au passage ;
«
menace d’amandes records »
Ah , l’amande amer ?
Mais justement Christian, ce sujet du Lithium est l’un des chapitres importants du film.
Oui, ils en parlent, ils vont même sur place pour savoir de quoi il en retourne.
Quant à mes panneaux solaires, j’ai demandé qu’ils soient Européens.
Les miens seront fabriqués en Autriche.
Un poil plus onéreux, mais avec une efficacité un poil supérieure.
Oui oui, c’est corrigé maintenant, j’en ai parlé dans un autre commentaire, ce sont des problèmes repérés par Antidote, qui ont été corrigés dès le départ, mais lesdites corrections n’ont pas été reportées.
Mais merci tout de même.?
Malheureusement je n’ai pas vu le film, il n’est pas disponible chez moi. Mais les articles critiques concernaient essentiellement l’Argentine, pas le Chili. Connaissant assez bien les techniques de persuasion dans des docus engagés (en son temps le grand Joris Ivens nous avait persuadé que la Chine de Mao était un paradis pour tous) j’ai parfois quelques doutes à ce sujet. En attendant, dans mes montagnes du Caucase, difficile de se brancher sur un distributeur rapide. J’en reste donc à mes hybrides.
Pour les belges il est disponible sur le site de la RTBF Auvio, il a été diffusé il y a quelques mois déjà.Vous aurez admiré l’iMac sur le bureau du ministre congolais.Perso je n’ai jamais eu de voiture ni de permis, Bruxelles bénéficie d’un réseau de transport en commun très convenable et j’habite à côté d’une station de métro et mon boulot est au terminus du même métro.46% des ménages bruxellois déclarent ne pas avoir de voiture, pour 14 à 15% dans les autres régions du pays.
le moteur électrique n’est pas une mode… Mais c’est l’avenir… À coup sûr.
As-tu déjà vu la complexité des nouveaux moteurs thermiques… Pour gagner en sobriété on rajoute des pièces et de nouvelles technologies de plus en plus complexe… Point de tout cela avec l’électrique pour Le même résultat… Inconvénient majeur c’est que cela va entraîner des licenciements et des redirection de production.
Et forcer les mécanos et Garagistes vers de nouveaux métiers…
Je l’ai vu en avant-première avec notre club Tesla il y a une année ?Je vais d’ailleurs faire de la pub pour ton post sur notre page Facebook (https://www.facebook.com/teslaownersclub.suisse)…
Ce n’est pas le moteur électrique qui est une mode, il suffit de voir l’exceptionnelle réussite du TGV, mais la volonté d’appliquer l’électricité à tous les véhicules automobiles. En effet, le problème de répondre aux besoins supplémentaires en électricité n’est en rien résolu, saut l’utilisation de centrales nucléaires. Les expériences sur Iter n’avancent que lentement et le recours à l’hydrogène est lui aussi demandeur d’électricité. Et dans un film, hélas, on peut souvent démontrer tout et son contraire.
Expérience toute pareille avec la Zoé, que de la douceur, du silence, à part… bon, mais de ça, je vais en parler:-) de la puissance quand c’est nécessaire. Plus jamais de thermique dans ma vie.
Une grande partie des problèmes de WP viennent des caches. Soit sur WP (j’utilise WP Rocket) soit des caches des navigateurs
. C’est un vrai cauchemar ! Pour vérifier sur Safari une modification, vider le cache sur WP puis le cache des dernières 24 h sur SafarI.
Absolument d’accord, et c’est d’ailleurs ce qui semble se mettre en place.
Merci!:-)
Oui, en Suisse aussi, de plus en plus de jeunes n’ont pas de permis.
C’était inimaginable il y a 20 ans, et c’est très bien comme ça!
Le soucis, c’est pas d’investir, il y aura tjrs de l’argent.
Le gros soucis se sont les ressources naturelles qui ne vont pas suivre. Sans compter que pour produire toutes ces éoliennes et tous ces panneaux solaires, il faut des entreprises (mines et fabrication) et des personnes, et là aussi ça manque. Bcp de minerais sont déjà à production maximale et plus de 20 vont passer leur pic de production bientôt, on s’interroge sur le cuivre et le nickel entre autres.
Aujourd’hui, la majorité de ces productions va pour l’augmentation de la production électrique, PAS pour le remplacement des centrales à charbon. Sachant qu’il n’y a pas si longtemps (moins de 5 ans), 83% de l’énergie utilisé dans le monde était d’origine fossile, donc grande émettrice de CO2.
Je ne suis pas expert, mais il me semble que l’amande est amère.
Il vaut mieux (selon moi et dans l’ordre) :
Ne pas avoir de voiture
Garder sa voiture actuelle jusqu’au bout
Acheter une voiture d’occasion
Acheter une voiture électrique légère type Zoé
Touché, coulé
En effet, raison de plus pour cesser immédiatement d’épuiser inutilement les réserves de pétrole. Le nickel est un des produits les plus présents, donc pas de souci, surtout qu’on n’en utilise bientôt plus dans les voitures. Le cuivre? Très présent également, et facile à remplacer au gré du prix par de la bauxite (alu) par exemple. Ce que je veux dire, c’est qu’extraire des matières recyclables n’est jamais un problème, ces matières entrent dans un cycle infini. En revanche, extraire massivement des matières perdues (hélium, pétrole), est suicidaire.
Pour répondre de manière un peu plus détaillée, sans spoiler le film, les sources de lithium sont aujourd’hui: pour moitié des mines sèches à ciel ouvert, en Australie. Pour un tiers environ, c’est un sous-produit d’extraction du potassium de lacs salés utilisé pour produire des engrais. Jusqu’à récemment, ce lithium était simplement stocké en terrils, personne n’en voulait. Donc si on veut changer quelque chose, il faut cesser de produire des engrais.
Ben… je suis absolument d’accord avec le premier point. Mais l’ordre des suivants je suis plus si certain. Intuitivement je pense comme toi. Mais dans les faits?
Dans l’électroménager par exemple, on dit maintenant qu’après un certain âge les frigos et autres laves-linges ne valent plus d’être réparés car leur consommation électrique surpasse le cycle écologique d’un modèle récent. Quid alors des voitures?
Je ne comprends pas l’apparition du diablotin. Je trouve que tu prends les choses avec humour et c’est plutôt sympathique. ?
Les voitures qui ont moins de 20 ans sont tout à fait valables, après c’est surtout une question financière.
Par contre, il vaut mieux que François achète une Zoé et que quelqu’un roule avec la Seat de François plutôt que François garde sa Seat et l’autre personne achète une voiture neuve à mazout.
je n’irai pas si loin, 20 ans c’est bien le maximum, imaginons qu’un jeune achète une voiture de 15 ans d’âge et la roule durant 7-8 ans, ça lui fera un vieux clou
Il y a des Golf 3 ou 4 qui roulent encore bien.
Tout dépend des kilométrages et de l’état de la carrosserie bien entendu.
Errare humanum est, perseverare diabolicum
Comme disait ma grand’mère
En allant en France, Italie, Espagne ont peut encore croiser des vieilles voitures, elles font plutôt peur qu’envie, certaines fument vraiment trop. Je pense qu’il faut être conséquent, libérer les routes de tout ce qui n’est plus conforme aux normes de sécurité actuellement en vigueur, à commencer par la capacité de freinage.
Après il y a les voitures de collection, bichonnées, personnellement si j’avais la place je reprendrais une DS 19, souvenir impérissable de ma jeunesse, nostalgie quand tu nous tiens.
En Suisse, l’expertise est assez rigoureuse: j’en ai fait les frais récemment.
20 ans, ce sont les voitures des années 2000. Les moteurs sont quasiment les mêmes (notamment les TDi) et je vois encore pas mal de Golf 4 ou d’Audi A3 premières du nom
Plus la voiture est âgée, plus vite elle devra être présentée à la Blécherette, avec à la clef une dépense régulière qui ne garanti pas qu’elle passe. J’ai toujours laissé le garagiste présenter ma voiture, il reçoit de suite le résultat et peut le cas échéant procéder à la correction sans devoir la représenter
https://www.vd.ch/toutes-les-autorites/departements/departement-des-institutions-et-du-territoire-dit/service-des-automobiles-et-de-la-navigation-san/
Certes, cependant le délai se stabilise à 2 ans pour toute la durée de vie, finalement.
Je n’ai jamais demandé quoi que ce soit au garagiste dans le cadre d’un véhicule conduit par mes soins et dont je connais l’historique. Auparavant, je payais pour un nettoyage châssis et moteur mais maintenant je me contente d’un passage au tunnel avec programme rinçage châssis; c’est « passé crème » !
La contribution de Félix dans Charlie de cette semaine :
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Bonjour
Je comprends pas vraiment votre point de vue, soit disant anti lobbyist, alors que vous démontrez en introduction que vous avez compris les problèmes inhérent à ce véhicule : 1 elle coûte très cher écologiquement à construire et à détruire… Il est loin d être certain que ce soit possible pour des milliard d humain 2 ça ne fait que déplacer le problème, ce n est pas une source d énergie mais un vecteur, si vous branchez votre voiture en France métropolitaine elle fonctionne principalement au nucléaire tant qu on rafistole nos centrales qui soit dit en passant ne peuvent pas fournir l électricité nécessaire à des millions de véhicules supplémentaires… Mais vous la branchez sur l île de la réunion elle marche au charbon !!!!! Parce qu évidemment la majeure partie de l électricité provient de la !!!! Et ça vous aurez beau étaler des tartines de lobbysme forcené ç est quand même indiscutable. 3 comme toute batterie la durée de vie n est pas illimitée… Imaginez si vous devez changer le réservoir de votre voiture tous les 10 ans, et que ce réservoir vaut la moitié du prix de la bagnole !!!!!!! Vive l écologie. 4 subsidiairement c’est faire supporter à la collectivité et à l individu un coût inadmissible compte tenu du faible impact positif sur l écologie, si tant est qu il existe quand même, ce qui est très discutable. Gardez la tête froide. Luttez contre cette transition écologique de mauvaise foi qui détourne le peu d effort que les citoyens consentent à leur planète, et montrez que vous voulez une transition réelement écologique. Il serait temps. Car ç est incroyablement cynique d arnaquer les gens avec ce genre de chose au moment où plus de 100 espèces disparaissent chaque jour par la presence humaine… C est une affaire de mode de vie remettez vous personnellement et systématiquement un question. Il serait temps.
Le summum du bobo. Ce que je viens de lire m a scotché. La voiture électrique pose de grave problèmes écologiques il convient de penser aussi à autre chose que soi même dans cette histoire. C’est dingue que ça n entre même plus en ligne de compte ! La collectivité paye très cher pour ça, c’est une imposture. C’est le bien être des citadins des pays riches confondu avec l écologie… Qui s en lavent les main. Green lave les mains.
Je suis tellement révolté par cet article que je ne peux m empêcher de rajouter quelques éléments à mon post précédent écris un peu a la va vite. Déjà je m interroge sur le bien fondé de ce courant de pensée “anti lobbysme”… Alors que question lobby j ai jamais vu un phénomène comparable à la voiture électrique, ç est un matraquage médiatique quasi permanent. Et au contraire il est très difficile d entendre une pensée effectivement à contre courant sur le sujet. Si on se permet en prime de faire passer cela pour du lobbysme dans des articles douteux ç est très inquiétant. Même si l exemple choisi de general motor est bien choisi évidemment peu importe. C’est le propre du lobby d être doué en com. Il convient de critiquer la voiture électrique de manière objective. Objectivement elle coûte très cher économiquement, écologiquement, et humainement renseignez vous sérieusement sur le sujet, notamment l extraction du lithium sur les haut plateaux andain, pardonnez moi d enfoncer des portes ouvertes. Je ne fais que ça hélas et c’est ce qui m inquiète le plus.
Elle ne résoud pas le problème d énergie elle le déplace. L électricité doit bien être produite d une façon ou d une autre, et l électricité verte n existe pas mettons fin à ce mythe.
Elle va créer au fur et à mesure que les pays riche vont l imposer à leur population des problèmes d une complexité sans précédent. Ou va t on trouver l énergie ? Ou va t on trouver le lithium ? Pourquoi au final ? Mettre 2 jour pour traverser la France ? On va faire les tracteur électriques et tout ? Je pourrais continuer longtemps… Mais je ne vais pas abuser de votre temps et le mien est précieux. Je vous prie, vous supplie de faire preuve de reflexion. D esprit critique sur le sujet. Pensez vous vraiment qu on va sauver la planète avec la voiture électrique, puis l avion électrique ? Puis le bio ? Puis les éoliennes ? Je vous en prie réfléchissez…. Vous pensez que ça peut durer longtemps de tout prendre à une planète sans rien lui donner, déconnecté de la réalité ? A se bercer d illusion ? De transition écologique de mauvaise foi ?
Merci de ta clairvoyance. Vraiment du fond du cœur. J ai l impression qu ils sont fous à lier ces electrophiles mais ils doivent être payés c’est pas impossible vu l époque. Alors avec ta réaction tu me… Réchauffe le cœur