Allez, je sais, je vais m’en ramasser quelques-unes, j’ai d’ailleurs longuement retardé la rédaction de cet article à cause de ça.
Pour tout dire, ça fait 6 ans que je cours pour mon plaisir le week-end et pendant les vacances, je croise de tout sur les routes, et je dois dire qu’une année de course à pied m’aurait largement suffi pour écrire pratiquement la même chose que ce qui va suivre.
Mais savez ce que c’est, j’aime parler en connaissance de cause, donc j’ai attendu 5 ans avant d’oser l’ouvrir.
Et pour vous dire, si j’en veux aux cyclistes (oui, c’est bien d’eux dont je parle ici, vous avez lu le titre de l’article, ou bien?), je ne cherche pas à les stigmatiser non plus, ou alors je me stigmatise moi-même, puisque je suis également utilisateur d’un vélo électrique dans la vie.
Quoique…
Cycliste je suis, certes, mais pas coureur cycliste.
Or c’est un peu d’eux dont je veux parler aujourd’hui, ou en tout cas de la majorité de ceux que je croise au quotidien, pendant mes courses, et en 6 ans, ça en fait quelques centaines, voire quelques milliers que je vois suer sur les routes vaudoises du pied du Jura et d’ailleurs.
Alors voilà, je m’explique.
Depuis 6 ans que je cours donc (vous finirez par le savoir…), j’ai fait 3 ans exclusivement sur route ou chemin bétonné, et les 3 dernières années j’ai couru 40 % sur du sol meuble (sentier en forêt, chemin) et 60 % sur le bord de la route, toujours à gauche, face au trafic, bien évidemment.
Depuis 6 ans, lorsque je croise un coureur, une personne à pied, je lui dis « Bonjour Madame », « Bonjour Monsieur », et Madame ou Monsieur me répond par la pareille, toujours avec un sourire.
Bon, d’accord, à Vidy, au bord du Lac à Lausanne, personne ne vous répond, il y a beaucoup trop de monde, et pour finir, vous ne dites plus rien non plus, de peur de paraître un peu campagnard gentillet avec votre « bonjour ».
Mais sinon, entre gens dans la nature, on se salue, c’est un peu la norme et c’est bien sympathique.
Il y a d’autres utilisateurs à qui je fais toujours un signe de la main, ce sont les automobilistes qui font un écart pour bien montrer qu’ils m’ont vu et qu’ils font attention à moi. Certains mettent même le clignotant, pour être encore plus clairs, et c’est tout juste s’ils ne se plantent pas dans l’arbre d’en face pour ne pas me faire peur.
Cela s’appelle certainement le respect. Comme ceux qui voient un autre automobiliste en face alors qu’ils auraient dû se décaler et voyant qu’ils ne peuvent pas le faire, ralentissent pour attendre un passage possible bien à l’écart du coureur.
En ce qui me concerne, quand c’est possible, je me mets sur le bas-côté pour ne pas les gêner, mais il faut comprendre que ce n’est pas toujours le cas. Tout comme il n’est pas possible, la plupart du temps, de courir à côté de la route, même si l’herbe et coupée, parce qu’il faut savoir que cette bande qui borde l’asphalte est pleine de trous, de bosses, et qu’il est relativement dangereux de le faire sans se péter une cheville ou pire, tomber sur la route au moment du passage du camion..
À ces automobilistes-là, j’ajoute un merci des lèvres bien visible à mon geste de la main.
Souvent, l’automobiliste répond lui aussi par un petit geste, et je trouve cela bien sympa.
Ça met un peu d’humanité dans ce monde de brutes.
Pour vous dire, à part UNE fois où un fou qui m’avait pourtant vu m’aurait tué si je n’avais pas sauté la glissière dans un contour, je dois dire que je n’ai jamais eu peur, 99.0 % des automobilistes étant particulièrement attentif et respectueux du coureur qui vient face à lui.
Rien à dire non plus aux motards, eux aussi respectueux de l’autre.
Par contre, j’ai un vrai problème avec les cyclistes.
Oh, pas le cycliste qui se déplace d’un point à un autre, mais le cycliste qui s’équipe avec des habits moulants avec des couleurs fluo, casque (c’est bien normal), lunettes noires, gants à trous, épilés des mollets, vélo à 5’000 balles au minimum, et qui se croient au tour de France, dans une étape du contre la montre, mâchoire carrée en avant pour faire semblant d’être dopés pour faire plus vrai.
Je ne sais pas pour qui ils se prennent, ceux-là, mais en tout cas, la plupart sont tout sauf sympathiques.
Déjà, quand ils sont seuls, on dirait que ça leur écorcherait la figure de répondre à ton « Bonjour » qu’ils entendent et voient pourtant bien.
Nooon… ça mon bon Monsieur, on n’a pas le temps, c’est qu’on a un chrono à battre, on est des pros, pas le temps pour les marques de politesse pour ce pauvre petit coureur qui n’a même pas de vélo.
Pourtant, il faut se mettre en situation, nous sommes seuls l’un en face de l’autre, en pleine nature, en train de nous faire du bien.
Mais non, pas un sourire, quand tout va bien, un grognement.
Mais alors que dire quand ils sont en groupe!
Ça roule de front, comme si la route était à eux (déjà, quand je suis automobiliste, ça me rend fou), mais 4 fois, en courant, j’ai failli m’en prendre un à fond de plein fouet, alors que les quatre m’avaient parfaitement vu et qu’il était impossible pour moi de passer sur le bas-côté.
Aucun respect de l’autre, c’est à pleurer. Et aucun respect d’eux-mêmes d’ailleurs, parce eux aussi se feront mal, le jour où l’un d’eux se prendra un coureur en pleine tronche.
Alors qu’ils ne sont pas sensés devenir stupides parce qu’ils sont plus qu’un ou bien (ah, Brassens, tu as tout compris…)? Il suffit que celui qui est à l’extérieur anticipe un poil et que les deux dévient un tout petit peu pour que ça passe.
Mais non, c’est au coureur de se barrer.
La semaine passée, c’était pire, le coureur qui pourtant était à 150 mètres de moi m’a fait un signe agacé de la main à plusieurs reprises m’ordonnant de me jeter sur le bord de la route.
Non, mais là, j’ai eu le temps de tout lui dire, j’ai hurlé moult injures bien envoyées que je n’oserais pas écrire ici, même pour illustrer ce paragraphe.
En fait, après réflexion, je crois que je peux être content que j’aie fait face à un groupe de coureurs qui s’y croyaient. Pour eux, impossible de mettre pied à terre pour venir m’expliquer qu’ils n’étaient pas tellement contents de que je venais de leur crier dessus.
Sinon… ça aurait pu mal finir.
Le pire, c’est que vous en croiserez peut-être un, le lundi, au bureau, qui vous expliquera à quel point c’est dangereux, le cyclisme, avec tous ces automobilistes complètement irresponsables.
Alors que je le répète, les automobilistes sont, dans leur très grande majorité, extrêmement respectueux des cyclistes, je l’ai écrit ici en tant que cycliste, justement.
Bon.
Ce dernier samedi, je rentrais de ma course, dans mon dernier kilomètre, et je vois deux cyclistes de front, en face.
J’avais cogité cet article pendant l’heure d’effort que je venais d’effectuer, j’étais encore en plein dans la réflexion de ce que j’allais écrire ou pas, quand, pratiquement au même endroit que lorsque j’avais croisé les coureurs que j’avais copieusement pris à partie, je vois deux cyclistes de front à 300 mètres.
Je me dis, chouette, une nouvelle donnée pour mes statistiques, on va bien voir…
Et là, je vois le gars de gauche (vu de face, celui qui normalement doit me rentrer dedans) ralentir, se mettre derrière l’autre, les deux faisant un écart et me disant un joyeux « Bonjour » avec un sourire (oui, les deux) et un signe de la main.
Bref…
Il y a deux manières de voir les choses:
- tout n’est pas foutu, il reste des gens sympas, même, oui, même chez les coureurs cyclistes;
- mon article ne tient plus vraiment la route.
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En tant que cycliste sportif qui se reconnaît dans ta description de la tenue cycliste classique (bien que je ne me rase pas les jambes), je me sens bien sûr un peu visé. Sauf que je ne roule quasiment jamais en groupe, je n’aime pas du tout cela, j’ai toujours l’impression que le QI d’un groupe est égal à celui du plus bête de ses membres divisé par deux… alors je partage ton ressenti là-dessus.J’essaie de dire bonjour également quand je le peux : en agglomération bruxelloise c’est beaucoup moins évident, on passerait son temps à le faire ! Mais j’essaie.Si je peux me permettre quand même, en retour : j’ai une dent contre beaucoup de coureurs à pied. Pourquoi ? Parce qu’ils ont pour les 3/4 d’entre eux de la musique dans les oreilles. Ou pire, ils téléphonent. Et donc ils ne m’entendent pas arriver malgré mes coups de sonnette, puis mes gueulantes, et qu’ils continuent à occuper toute la bande ou piste cyclable, faisant abstraction du reste du monde et en particulier des autres usagers. Ça m’énerve à un point, je te dis pas… et soit dit en passant, on en croise également en groupe de ces extra-terrestres volontaires, bien que ce soit moins fréquent qu’à vélo. Et alors c’est le même phénomène d’abrutissement collectif…
Oui, en fait, c’est l’effet de groupe, peut-être.
Quant à la musique, ça fait longtemps que je l’ai bannie de mes courses à pied. Le téléphone, juste avec la montre, ça a été une dizaine de fois en tous sur des centaines de sorties, quand il y avait urgence (du genre “chérie, tu peux allumer le four sur 230, chaleur tournante avec vapeur” parce que j’avais oublié de le demander avant de partir, une demi-heure avant mon arrivée.
Ben oui, la deuxième levée de pain, c’est une heure maximum, si je dois en plus attendre que le four soit chaud en rentrant… Surtout que la pierre à pain doit chauffer un bon moment pour donner tout son effet.
Cela dit, même avec de la musique, si le gars court à gauche, il devrait te voir!
Reste le problème de la non réponse, même individuelle, au bonjour. Vraiment, c’est la norme, chez les cyclistes, même s’il y a bien sûr des exceptions dont tu fais partie, ce qui ne m’étonne pas.
Bonne course!?
Je suis cycliste également et je ressens le même malaise vis à vis de mes confrères. Et le truc qui me rend le plus fou ça reste le regard ignorant plein de mépris que tu te prends quand tu adresses un bonjour jovial et un peu niais à un gars en train de tenter de battre un record dans Strava.
J’ai aussi finalement renoncé à participer à deux groupes de sorties de cyclisme à cause du mauvais comportement adopté sur les routes.
Je ne cours que sur des chemins interdits au traffic donc je ne croise pas ce genre d’énergumènes.
Par contre, je dois prendre la voiture et là, je m’énerve contre les cyclistes. Et les coureurs ?
J’avoue que je n’ai jamais compris ceux qui courent au bord d’une nationale alors qu’il y a une forêt à 100 mètres (je pense bien que ce n’est pas ton cas et que tu prends des routes secondaires pour rejoindre ta maison).
Le bonjour est également compliqué car nombre de personnes ne répondent pas et quand tu ne dis pas bonjour, on te le dit en marquant bien le mot.
Bref, parfois je suis content d’aller courir la nuit avec ma torche !
Je comprends tout à fait ce que vous dites: je vois tellement ce regard…
Les relations sociales, ce n’est décidément pas facile!
Bon, moi, je préfère dire “bonjour” et risquer de passer pour un gentillet que de ne rien dire.
C’est mon côté protestant je pense, ne pas être redevable…:-)
Bon, je crois que tout ça pourrait se résumer à « s’il fallait permettre aux autres tout ce qu’on se permet soi-même… la vie ne serait plus possible », non ?
J’adore les deux conclusions, surtout la seconde ?
J’ai vécu des situations semblables dans trois vais au moins: au début du VTT où la guerre (et je pèse mes mots) entre promeneurs et cyclistes des Alpes était importante, allant jusqu’à l’interdiction pour nous VTTistes de rouler sur certains chemins de tourisme pédestre.
Ensuite, entre lorsque j’ai passé du ski au snowboard, dont les codes de langages et vestimentaires étaient très différents. J’ai toujours gardé mes habits plutôt serrés de skieurs sans porter de baggy pants…
Et maintenant, je me suis mis au télémark depuis quelques années et me rends compte que ces skieurs à talons libres se saluent entre eux (mais ne saluent pas les autres skieurs…). Alternant entre skis, snowboard et télémark, cela me fait sourire d’être salué selon ce que j’ai au pied et non pour moi-même…
Je crois que certains ont besoin de se sentir appartenir à une communauté, tout en dénigrant les autres, qu’effectivement l’effet de groupe n’est jamais bon, et que La Liberté des Uns doit s’arrêter où commence celle des autres, que donc le respect est la base d étoile vie en société. Mais parfois je fatigue…
Même expérience sur les bonjours. Je mène une petite vandetta. Dès que je suis un peu en dehors de monde, je dis bonjours à tout le monde, c’est à dire dès qu’il y plus que deux humains à moins de, disons 50m (sauf en ville), je dis bonjour. Je m’agace quand des gens préfèrent parler à leur chien qu’à moi! Et c’est pareil… dès que j’en ai marre qu’on me réponde pas, j’abandonne, et c’est à ce moment-là que quelqu’un appuie bien son “bonjour”, me traitant par le regard de gros malpoli 🙂
Celles et ceux qui ont tendance à m’agacer, c’est les VTTiste en montagne. Genre: ça s’agace parce que tu vas pas vite (normal, tu marches), ça te frôle, ça use de la sonnette…et fait disparaître la marmotte pour laquelle tu avais ralenti… Sauf la dernière fois, avec ma maman, au retour d’Aletsch. Arrivée à destination, une couple de VTTist nous a remerciés de les avoir laisser passer. C’étaient les seuls de la journée, d’ailleurs, à nous avoir remerciés et salués dans le moment. S’en est suivi une séance de mercis toute helvétique qui a eu du mal à s’arrêter, mais qui réconcilie avec l’humanité.
Pleins de coureurs ne disent pas bonjour non plus. Particulièrement celles et ceux qui écoutent de la musique. Mais je ne jette pas la première pierre. Même si je suis un militant du “bonjour”, je me suis rendu compte l’autre jour, où, pour me remettre au sport, je me suis motivé avec mes Airpods dans les oreilles: il y a un effet bulle, et je me suis surpris à ne pas dire bonjour non plus…
Les cyclistes doivent avoir la même sensation sur le vélo. Un peu comme la vitre de la voiture.
Bonjour,
Cycliste aussi (mais plutôt plaine du Rhône que Jura), je partage à 100%. Qu’est-ce que je me suis énervé au début quand on croise un groupe “qui se la pète” !
Maintenant (ça doit être l’âge), je prends ça à la rigolade… marre de consacrer de la mauvaise énergie pour des …
Mais c’est vrai que l’image des cyclistes “sportifs” (ou qui se prennent pour tels) est ternie par ces idiots. Ca commence avec l’habillement, comme vous l’avez mentionné : je n’ai jamais compris comment on peut payer (plus cher) des habits qui font de la pub pour telle ou telle marque… s’ils les donnaient, j’en prendrai, mais tant que ce n’est pas le cas, mes habits “pas chers mais fonctionnels” de chez Deca… vont très bien ? ?
Bonne journée à tous, il pleut, on en verra moins ?
Bonjour!
Je courrais beaucoup à une époque, mais plus maintenant. Je croisais assez peu de cyclistes mais je n’ai jamais eu ce genre de problèmes. Je suis également cycliste mais uniquement pour me déplacer, principalement pour aller au travail. Et contrairement à ce que j’ai pu lire, en ce qui me concerne, il ne se passe pas un jour sans qu’une voiture me refuse la priorité/me coupe la route/me frôle, etc. Si je n’étais pas attentif durant mes déplacements, je serais mort depuis longtemps. Comme quoi…
Tiens bon, Mirou!
Continue avec tes “bonjour”.
Faut pas. On tient bon!
Fais gaffe avec la musique: oui, tu es dans ta bulle, mais c’est justement dangereux avec la circulation ou même… les trains, j’en ai parlé ici d’ailleurs…
On verra moins de coureurs aussi!:-)
Cela dit, j’adore courir ces temps, même quand il ne fait pas beau, j’ai l’impression d’éloigner ce foutu Corona Virus.
Suite à l’article que j’avais écrit à l’époque sur le respect des automobilistes par rapport aux cyclistes, plusieurs lecteurs avaient répondu que ce n’était pas le cas en ville.
Sur les routes secondaires suisses en tout cas, je trouve les automobilistes plus que corrects.
Mais bien sûr, il faut rester attentif. Le vieux rélexe de motard est utile même en vélo (et en trottinette électrique!).
Je préfère “Ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas qu’on te fasse”.
Il y en a un qui a eu une fois une jolie sortie: aime ton prochain comme toi-même.
Je trouve pas mal en fait.
Oui je fais gaffe ! C’est très rare, d’ailleurs, j’aime mieux courir sans (mais je voulais essayer une fois de courir avec juste mes airpods et ma montre, j’avais jamais fait, et comme ma montre pétouille en ce moment, je voulais voir si ça, au moins, ça fonctionnait).
Je m’étonne toujours comme je cours plus vite avec, par contre.
Tiens.. D’ailleurs j’ai constaté une autre bizarrerie. Mes podcasts, sur la montre, ne se mettent pas à jour. En fait, ils ont toujours un jour de retard…
C’est fou comme tous ces bugs m’agacent !
Alors courir sur la piste cyclable, c’est pas cool… Quand je le fais, je fais hyper gaffe, c’est que je n’ai pas le choix, et je me mets toujours à contre-sens, histoire de voir ce qui arrive…
Autre chose: je suis cycliste en ville (enfin pas ces temps: j’ai la flemme…). J’ai vraiment rarement des soucis avec les automobilistes, qui sont plus que cordiaux. Par contre, j’hallucine à quel point nous autres cyclistes pensons (je me mets dans le tas sur certains point), que la loi, c’est pour les autres: on passe les passages piétons au rouge (ça ne viendrait jamais à l’idée d’un.e automobiliste, même s’il y a personne sur le passage piéton en question), qu’on peut dépasser à par la droite (on peut, mais seulement si c’est trafic arrêté, si j’ai bien compris*), on prend des carrefour en diagonal, etc.
* le “si j’ai bien compris” est important: j’ai cherché des “règles à respecter” pour les cyclistes, c’est très difficile. Notamment un chauffeur de bus m’a rétorqué une fois que la piste cyclable était obligatoire. Je lui ai dit que je comprenais bien, mais que si je restais sur la piste, elle-même sur le trottoir, je ne pouvais pas tourner à gauche en bout de pont sans couper devant tout le monde, ce qui me semblait pire. J’ai demandé à un policier: il ne savait pas non plus comment j’aurais du faire…
Je veux bien un prochain article : “Gérer les promeneurs avec leurs chiens” ?
Petite question. J’essaie de publier une image. Celle-ci apparait bien dans mon message. Lorsque je clique sur “envoyer” mon message est publié sans l’image (jpg < 2mo). Une idée ? Merci
Les synchronisations, c’est toujours quelque chose d’assez difficile, chez Apple!:-)
Oui, ça te donne un rythme.
Bon, faut pas écouter du classique dans ce cas…
Quoique… un troisième mouvement de Vivaldi, tu fonces!
Pas de pistes cyclables au pied du Jura.
C’est plus simple!?
On a encore du travail pour ce genre de choses.
Cela dit, ça arrange ces cinglés qui font n’importe quoi avec leur vélo et qui m’angoissent quand je les regarde.
J’espère vraiment ne jamais en renverser un.
Mais moi, je trouve que ça va.
J’en rencontre tout plein, il n’y en a que deux qui m’ont posé problème.
Je trouve les gens assez responsables.
Non, désolé.
C’est depuis un iPhone?
C’est depuis un ordinateur (edge). Ok, pas de soucis, rien de grave :).
Je n’ai jamais eu d’accidents mais toujours un peu d’appréhension à dépasser une personne qui est de dos et dont le chien n’est pas attaché, surtout que la personne ne nous entend pas forcément arriver.
Alors moi aussi, je m’arrange pour faire du bruit ou pour dire bien fort “Bonjour!”, là, sur le coup, pas pour être poli, mais pour qu’il m’entende et qu’il fasse le nécessaire avec son chien.
Ici, à Sète et autour de l’Étang de Thau, les pistes sont mixtes, cyclables et pédestres : on partage ! Et on s’engueule ! Dans la ville elle-même, très peu de pistes cyclables (il n’y en qu’une, à la périphérie, qui en fait le tour au bas du Mont Saint-Clair) et des automobilistes qui pour la plupart, mais cela s’améliore lentement, roulent comme des fadas (souvent imbibés de pastis). Pôvres cyclistes…Cher Franck, faire la grimpette du Mont Saint-Clair te plairait, j’en suis sûr !J’édite ce message pour ajouter le profil du Mont Saint-Clair :5e67b925c46c649c776a00aa.jpgLe plus dur étant le petit répit à 50 m (en gris sur le graphique) juste avant un côte très raide. Parfait pour se casser les guibolles !
C’est fou, il me semble qu’on retombe souvent sur cette constatation universelle de Michel Audiard:
Toutes et tous ne sont pas cinglé.e.s, hein ! Mais ce que je voulais dire, c’est que je me rends compte, que, sur mon vélo, par exemple, il m’est impossible de ternir arrêté à un feu rouge, devant un passage piéton vide. Comme d’ailleurs en tant que piéton devant un feu rouge et une route vide de véhicule (si aucun enfant me regarde, je traverse).
Par contre, en voiture, il ne me viendrait jamais à l’idée de passer au feu rouge. Même en rase campagne…
hahah, oui. Un mouvement rapide, un mouvement lent, un mouvement rapide… j’y penserai si je me lance dans un marathon..
à la limite du scandale, même…
Bonjour Nikus,As-tu essayé depuis un autre navigateur ? Normalement les images inférieures à 2Mo passent…
Y a Overcast sinon 😉
C’est pas le cycliste en particulier mais le troupeau de cyclistes qui pose problème comme tout troupeau animal ou humain.
oui bon. C’est que Podcast me suffit amplement sur iPhone. ça me fait juste “ch…” de devoir utiliser un autre machin sur la montre. D’autant que c’est sensé fonctionner..
C’est la première fois que j’entends que la piste cyclable est obligatoire pour un vélo. Surtout que souvent la vitesse y est limitée très basse !
En Belgique, les pistes cyclables sont systématiquement obligatoires, avec le panneau rond d’obligation pour bien vous le faire savoir.
Sobre, court, l’évidence!
Il me semblait qu’en Suisse aussi. Mais elles sont par contre interdites aux vélos électriques qui ne sont pas limités en matière d’aide à 25 Km/h.
Le mien n’est pas limité, mais comme je roule rarement au-dessus de cette vitesse sauf en descente (mais alors les vélos limités vont aussi plus vite), je continue à les utiliser.
Bonjour François ?
Toujours aussi râleur, comme au bon vieux temps de cuk 😉 Non c’est pour rire… mais quand même il y a un peu de préjugé auprès des cyclo-sportifs (tenue, vélo à 5000 balles, mollets rasés, bêtise du groupe humain…)
Que dire pour enrichir le débat ? Que ce qui prévaut c’est le code la route et d’adopter la conduite la moins à risque. De part et d’autres, bien sûr. Et que le plus vulnérable reste le cycliste car sa marge de manœuvre est la plus faible et qu’en groupe c’est encore pire.
Si le code de la route met le piéton seul à gauche, à contre sens, c’est pour qu’il voie les véhicules arriver et puisse se mettre à l’abri. Il n’est pas prioritaire. Si un groupe de piétons marche sur la droite de la route, c’est pour que les véhicules puissent ralentir avant de les dépasser.
Pas d’a prioiri quand on est sur la route, beaucoup d’attention et savoir adopter le comportement le moins dangereux pour tous. La convivialité vient après.
Et courir ou rouler… longtemps, loin et en bonne santé ?
Moi? Râleur??
Je ne suis pas prioritaire, certes, mais je ne dois pas avoir à me jeter dans le bas-côté de la route à chaque fois que je vois une voiture, alors pas non plus à chaque fois que je vois un cycliste.
Dans toutes les anecdotes données dans l’article, les cyclistes avaient toujours de la place sur la route.
Bonne course si tu peux!
Pardon…je n’avais pas vu la réponse…je vais essayer !