Vous connaissez mon grand intérêt pour Peakto, depuis le temps que je vous en parle.
Eh bien ce magnifique logiciel qui, rappelons-le, évolue à la vitesse grand V au fil des mois, a fait de nombreuses avancées, depuis que je vous en ai parlé.
Déjà, au fil des versions 1.7, il a assuré le coup à propos de son travail avec DxO, s’assurant de la pérennité des aperçus gérés par ce programme qui les garde en cache par défaut. Or, si vous utilisez un logiciel comme CleanMyMac qui va vider les caches des applications, vous perdiez lesdits aperçus, ce qui posait un problème à Peakto.
DxO rapatrie ces aperçus à l’abri, désormais.
Cela étant, je vous conseille, pour profiter des meilleures images possibles bénéficiant des améliorations de DxO, notamment des différents DeepPrime (ces différents niveaux de débruitage formidables de ce logiciel) de faire rapidement un petit export JPG en 1500 points dans le dossier d’origine des images, qui ne prend que peu de place (je choisis d’exporter en 2’000 en ce qui me concerne, quand je ne fais pas des exports JPG plein pot pour les publier et que je conserve du coup).
En ce cas, Peakto sait que les aperçus à utiliser sont ceux que vous avez exportés, il travaille à partir de ces derniers, et votre confort de vision sera encore meilleur puisque vous verrez dans Peakto les images améliorées en tous points (DeepPrime compris) par DxO.
La version 1.7, au fil du temps, nous a permis de supprimer depuis Peakto des images, ce que j’attendais depuis longtemps, mais seulement dans les catalogues directement gérés par lui et qui ne sont pas cataloguées par des logiciels avec lesquelles il travaille.
Et puis, cette 1.7 améliore la vision des images des catalogues CaptureOne qui lui ont toujours posé un problème (c’est rien que la faute à ce logiciel, soit dit en passant!).
Cela dit, ça me touche moins, vu que je n’utilise pas CaptureOne (je suis égoïste, moi, des fois, ça me fait un peu peur, mais bon…).
Les dernières versions 1.7 nous ont également amené la possibilité d’apporter des modifications manuelles aux catégories proposées par l’intelligence artificielle dans la vue Panorama.
De même, une nouvelle catégorie « Pour vous » vous est proposée, vous permettant de retrouver des images dans un thème choisi par Peakto.
Le thème n’est pas indiqué lorsqu’on clique sur “Tout voir” (en bleu), ce qui est un peu dommage. J’imagine qu’ici, le critère de choix était “voir les photos avec un moyen de transport”.
Cette nouvelle option est intéressante, mais j’aimerais bien qu’elle soit mieux mise en avant, un peu d’ailleurs comme le fait Photos d’Apple, en mettant le thème du jour en exergue lorsqu’on ouvre le logiciel.
Là, il faut encore aller un peu la chercher.
Notez à droite le petit pouce levé ou baissé, permettant à Peakto d’améliorer, à l’avenir, ses propositions.
Venons-en à la nouvelle version 1.8, maintenant
Cette nouvelle version 1.8 vous apporte un certain nombre de fonctions qui vont vous convaincre que ce logiciel est LE logiciel de catalogage qu’il vous faut, surtout (mais pas seulement), je le rappelle, si vous travaillez avec plusieurs logiciels de photos (Apple Photos, DxO, Lightroom, CaptureOne, Pixelmator, Luminar) pour améliorer vos images.
Lorsqu’on veut fédérer tout ce petit monde et devenir un hub autour duquel ces applications travaillent, il faut en offrir toujours plus.
C’est désormais le cas, notamment à l’aide de l’intelligence artificielle à la sauce de Cyme, l’éditeur du logiciel.
Mais avant de parler de cela, l’éditeur m’a expliqué qu’un assistant tout neuf était de la partie pour intégrer de nouvelles sources et ainsi faciliter grandement le travail.
Déjà que ce n’était pas bien compliqué avant…
Cela étant, vous me permettrez, lecteurs chéris, de ne pas avoir testé la chose, puisque tout est bien en place chez moi depuis des mois. Je vous aime très fort, mais bon, faut pas pousser non plus le sacrifice, hein!
Alors je fais confiance, et au vu de ce que j’ai vu jusque-là avec l’équipe de Cyme, je sais que j’ai raison de le faire.
Mais les nouveautés les plus importantes (à part le prix, dans le bon sens, ne vous inquiétez pas, voir plus bas), ce sont celles relatives à la recherche d’images.
Elles sont au nombre de trois.
La plus spectaculaire de premier abord, c’est la recherche basée sur l’intelligence artificielle dite “recherche conversationnelle”.
En gros, vous cliquez sur une icône, et vous écrivez en langage courant ce que vous voudriez voir.
L’idéal, c’est d’être un peu bavard: ne dites pas “Chalet”, mais “chalet avec des fleurs” et bam, vous verrez des chalets avec des géraniums (ben oui, on est suisses ici, ou bien?).
Les résultats sont étonnants, et j’aurais tendance à utiliser le choix “Plus tolérant” qui est certes, plus permissif et qui peut laisser de faux positifs dans le résultat, mais voir plus de photos correspondant à mes critères.
La recherche peut se faire en plusieurs langues, mais seule l’anglaise peut travailler en local. Avec les autres langues proposées, il faudra travailler en ligne pour faire cette recherche conversationnelle.
Vous remarquez, dans la figure précédente, les deux petites icônes: ce sont celles de personnes et de lieux: vous pouvez les ajouter en cliquant dessus pour affiner la recherche.
Cette recherche conversationnelle ne vous permet pas d’entrer en “conversation” avec le logiciel, vous vous arrêterez après une requête, en entrez une autre, mais il n’y a pas de suite possible.
Les résultats sont étonnants, parfois surprenants, mais je suis persuadé qu’on va encore améliorer les résultats à l’avenir.
Autre fonction passionnante et peut-être encore plus utile: Trouver les images similaires.
Vous faites un clic droit sur une image pour activer cette fonction, et vous retrouvez des images de votre collection en rapport avec celle de laquelle vous partez.
J’ai choisi la première image à gauche, en haut, j’ai cliqué sur “Trouver les images similaires”.
J’obtiens ceci (entre autres, vous voyez qu’il y en a 193 qui ont été trouvées en standard, 10 en mode strict):
Un peu comme dans un dictionnaire où l’on passe de mot en mot avec les hyperliens, ici, vous allez vous promener dans votre catalogue en retrouvant des photos que vous aviez certainement oubliées.
Et c’est bien le but d’un logiciel gérant vos photographies, vous ne trouvez pas?
Dans le même ordre d’idée, la fonction “Trouver des images similaires par métadonnées de votre sélection” est impressionnante.
Elle peut être utile, bien sûr, mais elle est aussi, comme les autres dont j’ai parlé précédemment, un moyen de fureter dans vos images, de l’une à l’autre en faisant des bonds.
Et puis, Peakto a décidé de baisser drastiquement le prix de son abonnement annuel.
Il passe ainsi de 99 € à 58.99 €, sachant que les abonnés au plan annuel qui ont acheté leur abonnement depuis mars 2023 auront droit à des mois gratuits.
Je n’ai aucune action chez Cyme, mais je peux vous assurer qu’à ce prix, ce serait une automutilation de ne pas se payer la chose!
Et puis, pour ceux qui n’aiment pas les abonnements, je rappelle que la licence unique est toujours disponible, sans changement de prix, en ce qui la concerne.
Voilà, je crois vous avoir tout dit.
Bonne semaine!
Mise à jour de mardi 1er août: Cyme a mis à disposition une vidéo explicative de toutes les nouveautés évoquées ici à propos de la 1.8.
La voici:
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Lors de ta première présentation de Peakto, j’étais ébahi de la largeur des possibilités de catalogage.
La seconde présentation qui asseyait encore l’étendue de ce logiciel, je commençais à me dire que “non, pas pour moi”.
Cette fois, je suis convaincu: Peakto est un logiciel pour les professionnels de l’images.
Ils ont tout ce qui leur faut.
Je suis un amateur dilettante, à moins que ça ne soit l’inverse.
Le catalogage de Lightroom me suffit, surtout – merci à … – que mon cerveau fonctionne encore très bien: il me suffit de regarder une image de ma photothèque – modeste:15000 images – pour dire où et quand elle a été prise.
Donc superbe, mais pas pour moi.
NB je transmets tes articles à une amie documentaliste presse et TV
Peut-être que Peakto convient à des professionnels, je pense d’ailleurs que c’est le cas, bien sûr, mais je peux t’assurer qu’il apporte un truc formidable à Madame et Monsieur tout le monde: s’y retrouver dans toutes ses images avec une immense facilité.
Il n’y a aucune difficulté à l’appréhender, c’est un logiciel justement parfait si l’on s’intéresse un tant soit peu au traitement des images.
Bon, si tu fais tout dans Lightroom, sans jamais en sortir, on peut se poser la question, mais, en ce qui me concerne, Peakto m’a donné une liberté que je n’avais pas avant: je peux travailler avec les outils que j’aime et ça change ma vie.
J’ai traité mes images du Rock’n Poche ce week-end avec DxO, après les avoir importées dans Lightroom.
Je les regarde dans Peakto, avec les avantages du moteur DxO, tellement supérieur à celui de Lightroom (à moins de passer par la nouvelle réduction de bruit de LR qui pèse tellement lourd).
Comme je l’ai expliqué dans l’article, un simple export en JPG 1500 points pour créer les aperçus dans le dossier d’origine, et on a le même résultat que l’on peut voir dans Peakto.
Et ce qui est marrant, c’est que comme mon catalogue Lightroom est catalogué, et que mon travail avec DxO l’est aussi, je peux voir, si je le veux, la différence entre DxO et LR côte à côte.
Ben il n’y a pas… photo.
C’est génial, ce truc! Mais je me demande si on risque l’incident diplomatique en demandant par exemple: “Montre-moi des têtes d’abrutis”… 😁
Tu remarqueras qu’en image en exergue, je n’ai pas osé, trop peur de me retrouver dans la même situation qu’avec ce que j’ai choisi (montre-moi des chauves).
Comment peakto a accès aux librairies : rétro ingénieure ou API proposée par les éditeurs? Cela conditionne la pérennité de ce logiciel.
Bonjour,
Peakto utilise des APIs quand elles existent (Lightroom cloud, Instagram, Apple Photos), et va lire (jamais écrire!) les bases de données des softs considérés. Dans le cas de Lightroom par exemple, nous supportons les catalogues depuis la version 5. Cette constatation est en soi une réponse à votre question:
Tous les logiciels de photo fonctionnent de la même manière: une base de données locales pour stocker les infos du catalogue. C’est le meilleur modèle à la fois en flexbilité et en performances.
Peut-on finalement ajouter, supprimer, modifier les tags IPTC des photos ?
Bonjour,
Toujours pas, malheureusement, mais ça arrive en septembre.
Merci, je vais continuer à suivre ça alors 😉
Des fois, en fait, c’est un peu comme avec Apple, chez Cyme: ça prend un tout petit peu de temps pour arriver (quoique, ils ont été incroyablement vite dans les apports), mais quand c’est là, eh bien c’est mieux qu’ailleurs.😀
En vacances en Bretagne, je suis loin de mon Mac Mini et donc de Peakto. J’y reviendrai à la rentrée.
À ce propos, pourra-t-on un jour voir arriver une version iPadOS de Peakto ?
Très peu de réseau (une toute petite 4G dans un petit coin de la maison qui est très fréquenté !), il faut se contenter de l’essentiel… !
Je sais que quelque chose se prépare pour iOS, ce sera en relation avec Peakto, mais pas Peakto tout court, en tout cas pas pour l’instant.
Je l’avais testé il y plusieurs mois (après le premier article sur ce site), mais seul LR Classic était compatible. Est-ce toujours le cas? (J’utilise Lightroom tout court). Si oui, quelle en est la raison?
Merci d’avance,
Sébastien
Bonjour @Sebastien,
la compatibilité avec LR (tout court) est en cours de finalisation et nous ferons notre possible pour la sortir d’ici 2 semaines (si vous voulez une beta pour nous aider à vérifier que tout est ok, ce sera avec plaisir -> un petit mail pour Peakto-app ‘at’ cyme.io et on vous l’enverra).
Matthieu
PS: la liste détaillée des compatibilités est dans les FAQs en bas de page du site Peakto
Bonjour, suite à l’article j’ai téléchargé et je teste pendant la période d’évaluation, pour l’instant je trouve que l’application plante souvent j’ai du mal à faire cataloguer toutes mes photos qui sont sur mon Nas. De plus je viens d’ajouter un dossier sur mon NAS mais Peakto n’arrive pas à me l’afficher malgré les demandes de synchronisation. Pour l’instant je suis un peu sceptique car il y a beaucoup de fonctionnalités qui semblent très bien notamment la recherche qui est assez efficace mais beaucoup de plantages viennent gâcher l’expérience, dommage.
Bonjour,
Désolé, je n’ai pas du tout ce genre de problèmes.
Peut-être est-ce dû au fait que vous travaillez avec un dossier de sources en réseau, alors que moi, pas du tout.
Je pense que Matthieu va vous répondre.
De toute manière, prenez contact avec le support, ils sont vraiment très réactifs.
Bonjour
Désolé pour cette phase d’essai qui ne se déroule pas comme prévu. Si vous avez des rapports de crash et voulez nous donner quelques détails sur la configuration, nous regarderons avec interêt pour comprendre le souci. Les NAS peuvent être problématiques en fonction de la manière dont ils référencent les fichiers et je ne sais pas si nous avons couvert l’ensemble des cas possibles. Nous regarderons avec d’autant plus d’intérêt car ce comportement est anormal.
Vous pouvez nous envoyer tout ça sur Peakto-app ‘at’ cyme.io et on vous répondra très vite.