Dimanche et lundi, nous sommes partis avec Mme K en Emmenthal faire un petit tour en vélo à assistance électrique.
Il faut vous dire que nous avons acheté, il y a deux ans de cela, deux vélos strictement identiques si ce n’est la taille, à savoir des Wheeler E-Speed Vision, qui apportent leur assistance jusqu’à 45 kilomètres à l’heure.
Nous avions fait notre choix sur ce type de vélos, l’autre, en Suisse, étant limité à 25 kilomètres à l’heure en ce qui concerne l’aide au pédalage, conseillés que nous étions par de nombreuses connaissances qui nous ont convaincus que la limitation à 25 km/h était souvent… limitante.
Ces vélos assistés jusqu’à 45 km/h doivent être dotés d’une plaque jaune en Suisse, ce qui implique le port du casque (vélo) obligatoire (mais qui ne le met pas, même sur un vélo normal?), qu’ils ne peuvent pas être conduits sans avoir un permis et leur interdit, normalement, l’utilisation des pistes cyclables (Mise à jour du 23 juillet: en fait non, bien au contraire, elles restent obligatoires. Par contre, rouler sur une route interdite aux véhicules motorisés implique de couper son moteur, merci Joakim.)
Il se trouve que personne ne suit cette interdiction, nous circulons sur lesdites pistes, et nous ne sommes pas des bandits de le faire puisque nous roulons entre 20 et 30 kilomètres heure de moyennes, bien en dessous des cyclistes sportifs sans aide qui s’entraînent sur lesdites pistes, ce qui est bien évidemment leur droit.
Ces Wheeler sont des vélos moyen de gamme revenant à peu près à 4’000 francs suisses ou 3’700 € chacun, mais bien montés et qui nous donnent presque entièrement satisfaction, vous verrez pourquoi le « presque » plus bas.
Ils sont motorisés par des moteurs Yamaha, précurseurs dans le domaine. Mais il semblerait que les moteurs Bosch soient plus à la mode par les temps qui courent. Je n’ai jamais essayé ces derniers, très honnêtement, je ne peux pas comparer, mais je sais que les moteurs Yamaha ont de nombreux fans.
Pour que tout soit bien clair, j’aimerais expliquer à tous ceux qui n’ont jamais mis leurs fesses sur un vélo électrique:
- que lesdites fesses vous feront aussi mal au bout de 30 kilomètres que sur un vélo sans assistance électrique;
- qu’un vélo électrique ne roule pas tout seul (sauf certains modèles sans intérêt) et qu’il faut pédaler et tout de même faire un effort certain pour le déplacer;
- que vous retrouverez du plaisir à pédaler sur un vélo de ce type, en ayant l’impression de vous faire du bien sans vous tuer à la tâche et arriver dégoulinant et sentant tout autre chose que la rose à destination.
Moi qui ai effectué la première partie de mon armée chez les cyclistes, je peux vous dire que le vélo électrique, c’est quelque chose de fabuleux.
Depuis que j’ai ce vélo, j’ai fait plusieurs fois le trajet entre mon domicile et mon école, mais nous ne sommes pas vraiment des acharnés, plutôt du type « pour faire du vélo, il faut qu’il fasse chaud, qu’il n’y ait pas trop de vent et qu’il ne pleuve pas ». Nous avons fait des balades, surtout la première année, puis ne l’avons que très peu utilisé la seconde.
Cette année, nous nous sommes repris en main et j’ai recommencé à aller bosser de temps en temps en vélo, puis nous sommes partis faire ce petit tour en Emmenthal.
Tout ça pour dire que oui, le vélo électrique est un véhicule absolument génial, qui permet de se promener en profitant du paysage, en sentant les odeurs, en profitant de la fraîcheur de l’air même sous un soleil de plomb, mais qu’il n’a tout de même pas que des qualités.
Une autonomie encore largement perfectible
Nos vélos à assistance jusqu’à 45 kilomètres à l’heure sont certes un tout petit peu moins économes que les vélos limités dans ladite assistance à 25 km à l’heure.
Mais de toute manière, il n’a y pas photo: pour faire un tour de plus de 70 kilomètres, et encore, selon la topographie, on ne les fait pas, il faut avoir un chargeur dans sa sacoche, qui prend de la place et ne pèse pas rien.
Par exemple, la distance de la maison vers mon lieu de travail est de 25 kilomètres, avec un dénivelé de 300 mètres (je descends au travail et remonte à la maison), et les 50 kilomètres aller et retour pompent entièrement la batterie. J’arrive juste avec un 1 ou 2 pour cents, ce qui fait que j’ai acheté un chargeur pour l’école et que je recharge, pour être tranquille, mon vélo une fois au bureau.
Lorsque, pendant une excursion, on fait une pause, dans un restaurant, il faut prévoir de demander au patron de pouvoir connecter nos batteries, amovibles, à une prise électrique. Ne pas oublier de prévoir également une fiche triple lorsqu’on est deux (une double suffirait, disons, mais c’est plutôt rare chez nous).
La recharge est assez rapide. De 40 % à 100 %, il faut un peu plus d’une heure. 100 % demandent un peu plus de trois heures. Mais tout de même, ce temps de recharge est à prendre en compte lors de nos trajets.
Ce qui est assez amusant, c’est que j’ai testé plein de manières d’utiliser l’assistance: petite vitesse, en moulinant pas mal, sans trop appuyer sur la demande énergétique du moteur. En appuyant plus, en allant un peu plus vite.
On peut utiliser des modes économiques +, économique, standard, et high.
J’ai essayé de rouler passablement en mode économique, mais j’ai fini par adopter le mode standard.
Il y a relativement peu de changements au bout du compte dans le pourcentage restant après un trajet donné.
Et ce qui est plus étonnant, c’est que Mme K qui pédale de manière totalement différente de moi, en privilégiant les gros braquets et en moulinant deux fois moins vite que moi arrive exactement au même pourcentage tout au long de nos vérifications sur le parcours.
Ce que je regrette en tout cas, quand je vois à quel point le système est impressionnant sur ma trottinette dont je vous ai parlé ici, c’est que nos vélos ne sont pas dotés du freinage magnétique qui permettrait de recharger nos vélos en descente, par exemple, je sais que certains le permettent, mais ils sont souvent facturés bien plus cher.
En parlant de prix, la batterie 36V 400 Wh de Yamaha revient plus de 700 francs suisses, soit environ 620 €. Il y a avantage qu’elle tienne encore un peu! Cela dit, du moment qu’il s’agira de changer, je prendrai la même batterie, mais en 500 Mw qui, selon ses utilisateurs, prolonge effectivement de 20 % l’autonomie, pour une centaine de francs de plus.
Le vélo électrique et le train, pas vraiment facile
Nous avons pris nos billets de train en ligne, profitant d’un billet dégriffé ainsi que, pour de deux cartes journalières pour vélo, coûtant 14 francs pièce.
Rien à redire.
Par contre, pour le reste…
Il faut savoir que certains trains ont un plancher surbaissé qui arrive au niveau des quais des nouvelles gares. Là, pas trop de problème.
Pour les autres, il faut monter ce foutu vélo qui pèse, avec les bagages, plus d’une trentaine de kilos, je pense, à travers les marches de l’entrée des wagons que vous connaissez bien.
Et ça, ce n’est pas rien, seul, ça doit être diantrement difficile. Heureusement, nous étions deux, mais il fallait aussi monter… deux vélos ce qui peut être assez stressant.
Certaines portes de wagons sont notées avec un sigle de vélo, mais une fois les deux véhicules dans le wagon, plus personne ne passe, ou alors avec difficulté, ce qui peut mettre un peu les cyclistes mal à l’aise.
Certes, il y a des crochets pour monter les vélos et les accrocher par la roue avant, mais cela n’est pas possible avec des vélos électriques, bien trop lourds, encore moins avec des bagages.
D’autres trains modernes ont un wagon « espace famille » avec un premier niveau pour les poussettes et les vélos. Là aussi, il faut redresser les vélos, mais la place rend possible la chose… toujours si on est deux. Et tout le monde finit par coincer l’autre, ce qui rend les choses difficiles surtout quand il s’agit de descendre. Là, il faut appeler les autres propriétaires pour qu’ils retirent leurs montures, demander aux mamans de bouger leurs poussettes, encore faut-il que tout ce joli monde soit resté dans le wagon.
Pour le retour, nous avons profité des nouveaux trains Bombardier qui entrent en fonction très progressivement depuis quelque temps. Là, beaucoup de wagons permettent à l’entrée d’accrocher deux vélos comme les nôtres, en forçant un peu.
Ce qu’il faut remarquer encore, et c’est important, c’est que dans votre trajet, il faut tenir compte des correspondances.
Si les délais sont courts, oubliez, à moins peut-être de bien connaître la gare!
Parce qu’au temps de descente du train et de remontée dans le suivant, il faut ajouter le temps de trouver un endroit où il y a une pente et non pas des escaliers, ce qui n’est pas partout évident, nous nous en sommes rendu compte.
Ou alors, quand il n’y en a pas, il faut trouver un ascenseur, qui se traîne et qui ne laisse pas passer deux vélos en même temps.
Nous avons eu alors une pensée pour les personnes à mobilité réduite pour qui les choses doivent être aussi difficiles, voire plus, que pour nous, et pour eux au quotidien.
Bon, de notre côté, le train avait déjà un quart d’heure de retard à la première jonction, à Morges, ce qui fait que notre billet dégriffé a été accepté dans n’importe quel train ensuite, puisque le retard était dû aux CFF.
Les circuits pour vélos
Des circuits prévus pour les vélos sont très nombreux en Suisse. À ce que nous avons remarqué, ils sont bien mieux fléchés en Suisse alémanique qu’en Suisse romande.
Tout comme les pistes cyclables sont bien mieux fichues chez nos amis alémaniques, s’étendant souvent sur plusieurs kilomètres sans interruption.
Nous avons encore bien des progrès à faire en Suisse romande.
En conclusion
S’il n’y avait pas le stress du train et celui de ne pas être à court de « carburant », le vélo à assistance serait parfait.
En tout cas, une fois sur la route, c’est un vrai plaisir de profiter du paysage et des odeurs, en prenant le temps.
Et puis, je ne voudrais pas terminer sans citer cet extraordinaire article de mon tellement regretté Okazou sur ces vélos formidables que sont les vélos électriques.
Il a tout dit, et c’était… il y a 13 ans!
Ça c’était de l’article.
Et quelle qualité d’écriture, c’est magnifique.
Okazou, tu me manques.
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je confirme …. en aucun cas il ne faut essayer un velo électrique ….
sinon c’est adopté !
C’est plus cher qu’un qu’un vélo normale ,mais quelle confort dans les terrains vallonnés.
Un petit test , essayé de rouler dans un endroit sableux en velo normale !
Merci pour cet article qui souligne bien les bienfaits et petits inconvénients du vélo à assistance électrique. Pour le train s’ajoute le souci de trouver une place (tous types de vélos confondus), deux vélos par wagon (mais pas tous) peut être un peu juste parfois. Cet été nous sommes partis en famille (six vélos) et il a fallu compter sur un peu de chance et se séparer pour le voyage…
Le balisage de Suisse mobile est en général assez remarquable et leur site permet de préparer ses sorties sur une carte jusqu’au 1/10000, parfait pour le VTT. Ensuite d’exporter le tracé sur son GPS ou de consulter la carte directement dans l’application sur le téléphone. Une app simple, mais “too much belle” pour mon usage.
Enfin, petite précision “légale”, les vélos électriques rapides ne sont pas interdits sur les pistes cyclables (panneau bleu). Leur circulation y est même obligatoire lorsque la piste existe. Seul les panneaux interdisant la circulation motorisée imposent de couper son moteur. Mais il est vrai aussi que cette problématique est assez nouvelle, que la signalisation est parfois aberrante et que personne ne contrôle… Pro Vélo a édité un petit document synthétique à ce sujet. https://www.pro-velo.ch/fileadmin/redaktion/Dateien/Velos/2014_E-Bike_Merkblatt_Pro_Velo_fr.pdf
Il se trouve que personne ne suit cette interdiction, nous circulons sur lesdites pistes, et nous ne sommes pas des bandits de le faire puisque nous roulons entre 20 et 30 kilomètres heure de moyennes, bien en dessous des cyclistes sportifs sans aide qui s’entraînent sur lesdites pistes, ce qui est bien évidemment leur droit.
Une idée qui me trotte par la tête avec la multiplications des modes de transports ‘légers’ serait de remplacer la notion de piste cyclable par une vision plus généralisée: Partager la route en bandes par poids et par vitesses. Les trottoirs actuels seraient réservés aux piétons qui y resteraient privilégiés mais leur usage serait toléré pour les véhicules de moins de 15 kilos roulant à moins de 10 kilomètres-heure. Ce qui permettrait aux jeunes enfants de continuer à les emprunter (Je crois que la limite est de 13 ans?) et aussi aux trottinettes à condition d’adopter une vitesse raisonnable. Les pistes cyclables seraient interdites aux véhicules de plus de 25 kilos et limitées à 25 kilomètres-heure. Ce qui pourrait aider à mieux séparer les flux et les dangers associés à certains gros vélos électriques ou coureurs énervés qui roulent très vite. Pour tous les véhicules de plus 25 kilos ou 30 kilomètres-heure, on a la route normale qu’on partagerait de manière respectueuse et civilisée 🙂
Pour le transport dans le train, je me demande si les CFF ne gagneraient pas à faire le distinguo dans les horaires et les compositions du train entre les crochets pour suspendre vélo (qui devraient être réservés aux vélos de moins de 25 kilos) et les espaces vélos qui permettent de rentrer dans le wagon en poussant son vélo. Cela éviterait des frustrations pour les passagers cyclistes et non cyclistes.
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Pour le sable c’est beaucoup une question de taille des pneus. Avec des pneus lisses de 42mm pas trop gonflés je vole au dessus du sable 🙂
Je ne retire rien non plus des commentaires que j’avais fait sur l’article d’Okazou, puisque je n’ai pas changé d’avis : avoir un éventail suffisamment large de développements et surtout s’en servir permettrait à la grande majorité (pas tous) des utilisateurs de VAE de ne pas plus se fatiguer sur un vélo sans assistance. Et donc de se passer de ces batteries qui mine de rien posent un sérieux problème de pollution, quand elles sont usées… Mais d’une part ça nécessite un certain apprentissage et d’autre part il faudrait qu’ils acceptent d’aller moins vite. Beaucoup de gens inconsciemment n’acceptent pas de ralentir dans une montée : la tendance naturelle des cyclistes est de refuser le ralentissement (et le changement de braquet) qu’impose la pente. 😉 Il faudrait pourtant accepter, pour une personne non entraînée, d’aller à 10 km/h s’il le faut dans une pente à 5%, voire moins vite encore, et beaucoup moins vite si la pente est plus sévère…À mon sens, un VAE n’est vraiment indispensable qu’aux personnes qui ont de sévères problèmes de santé, par exemple de graves problèmes cardiaques.Les vélos électriques bridés à 45 km/h au lieu de 25 km/h que vous avez utilisés sont appelés « speed pedelecs » en Belgique, où on aime les anglicismes. En Flandre, tout particulièrement, ces engins sont les rois des « autoroutes cyclistes » qui se développent à la vitesse de la lumière dans la région. Des pistes cyclables longues, droites et très dégagées (le plat pays flamand permet ça), où leurs pilotes tracent à 45 km/h et parfois plus si leur assistance est trafiquée, ce qui n’est pas rare. Et ils sont malheureusement, trop souvent, particulièrement agressifs. Les autres cyclistes (sans assistance et VAE normaux) sont priés à grands coups de klax… heu, de sonnette, de dégager pour leur laisser la place de passer, quand ce n’est pas à coup de gueulantes. Les promeneurs n’apprécient guère, vous imaginez, ce comportement qu’ils imaginaient réservés à certains conducteurs de voitures… ou aux groupes de compétiteurs cyclistes, pas plus conviviaux.Tout le pays a rigolé, sans être surpris, de cette scène surréaliste où un type sur speed pedelec refusait carrément de se garer pour laisser passer… un camion, sur une route étroite. Ça l’aurait forcé à mettre les roues ou les pieds dans le bas-côté ! Que le camion ait risqué d’être coincé en mettant les roues sur ce bas-côté, ce n’était visiblement pas son problème :-)https://www.hln.be/bizar/het-leukste-van-het-web/internet-lacht-zich-krom-met-fietser-vs-trucker~a9028cda/
Enigme: à Bruxelles, où les écolos deviennent maîtres on supprime des bandes de circulation réservées aux voitures pour les remplacer par des pistes cyclables. Très bien sauf que, sur un certain boulevard on a créé 3 pistes cyclables. J’imagine qu’il y en a une pour un sens, l’autre pour l’autre sens. Qui peut me dire à quoi sert la troisième, et laquelle utiliser avec mon merveilleux VAE Specialized?
Merci pour ce retour très complet. Je n’ose pas imaginer une famille de 6 personnes avec des vélos électriques dans le même voyage. Oui, j’imagine bien qu’il faut se séparer pour trouver de la place.
Et aux heures de pointes, on oublie.
Pour la piste cyclable, les vendeurs m’avaient dit que l’on n’avait pas le droit, mais je suis allé regarder et tu as raison. Par contre, port du casque obligatoire. Je vais corriger mon article. Merci!
Enfin, avec l’app Swiss Mobile pour iPhone, tu peux être guidé par une application GPS? Il ne me semble pas.
« … de manière respectueuse et civilisées :- »… c’est là qu’est l’os ! De plus, dans des pays comme la Belgique, il n’y a pas le choix, toutes les pistes cyclables sont obligatoires, contrairement à la France. Donc cohabition forcée sur ces pistes entre vélos de promenade sans assistance, VAE, cyclistes sportifs, groupes de compétiteurs à l’entrainement, etc. On n’est pas sortis de l’auberge.
Tout à fait d’accord. La responsabilité individuelle a des limites, encore plus quand on est dans (surtout) ou sur un véhicule, malheureusement.
Je pense que la circulation de tous les deux roues de type vélo, qu’ils soient motorisés ou pas, limités ou pas à 45 km/h doit se faire sur la piste cyclable lorsqu’elle existe. Nous, avec nos vélos limités à 45 km/h, il est rare que nous roulions à plus de 25, et si c’est le cas, c’est entre 25 et 30. Donc pas de problèmes. On aurait presque tendance plutôt à gêner les sportifs qui roulent plus vite et sans assistance:-).
Non, pas de guidage, mais la carte est tellement précise que cela ne m’a pas manqué pour vérifier en cas de doute. Il manque toutefois une importation de fichiers existants (GPX ou autre). Il faut dessiner son itinéraire à chaque fois. Rapide et simple, mais un peu contraignant tout de même. Pour le guidage (vocal si on le souhaite), j’aime bien Ride with GPS, moins orienté « performance » que Strava et davantage sur la découverte.
Merci pour le tuyau, je vais regarder. J’avais trouvé Bikemap qui est bien pour le guidage (tu ne m’as jamais vu devant une carte Joakim, je n’ai tellement pas le sens de l’orientation et je suis tellement nul que ça fait peur, nous avons Suisse Mobile, mais heureusement que j’ai Madame K!) mais impose ses choix. Par contre… c’est 9 francs par mois ou 54 francs par année, bien trop cher.
Etonnant en effet.
Personne n’a jamais demandé pourquoi à la Municipalité?
En ce qui me concerne, ce qui s’est passé à Genève, à savoir la mise en place d’urgence de bandes cyclables suite au confinement a fait vertement (non, pas vertement) réagir le TCS qui une fois de plus défend son Dieu Bagnole.
C’est décidé, je quitte le TCS (Touring Club Suisse, qui s’occupe des dépannages en Suisse et dont la plupart des Suisses sont membres) pour le bien proche de l’environnement ATE (association transports et environnement, traditionnellement tout à fait verte et engagée dans ce domaine depuis ses débuts)
Je ne sais pas pourquoi je n’ai pas fait cela avant, cela fait au moins 20 ans que le TCS est insupportable..
Marrant, ces normes !
Francois peut-il passer ici https://goo.gl/maps/4iutxW6wEpaKWRHU8 ?
C’est vrai que pour des promenades de loisirs, un vélo classique va tout aussi bien.Cela dit, lorsque j’en fais, je monte rapidement dans les pulsations, soit autant que dans une session de running alors que j’ai bien 24 vitesses. Donc transpiration au bout d’une demi heure.Exemple d’un résumé d’une petite balade : 1 heure – 110 bpm en moyenne – 15 km/h Pas terrible pour faire le tour de l’Emmen
Je commence à comprendre ce que tu veux dire Frank.
Et je suis d’accord avec toi que le problème des batteries, outre leur prix, va peser sur l’environnement.
En ce qui me concerne, je viens de comprendre (ça fait deux mois) que je ne dois pas garder une vitesse constante sur mon vélo, même assisté.
Peut-être que cela me permettrait de repasser sur un vélo normal.
En Suisse, il me semble que le rapport entre vélos à 45 ou à 25, voire pas assistés se passe plutôt bien.
Quel con ce cycliste face à ce camion! Et c’est incroyable, ça dure! Et ça tourne presque mal, à la fin…
Non, c’est interdit aux vélos, donc aux vélos électriques aussi à mon avis.
Sûrement, cela dit, en regardant le tableau, cela aurait pu être “circulation autorisée moteur allumé”?
Le tout selon Franck est de savoir si tu as accepté de bien descendre dans les vitesse tout en acceptant de ralentir.
Avoir 24 vitesses ne fait pas tout!:-)
Comme le dit Franck, c’est un apprentissage.:-)
Oui je pense qu’il est possible de rester vers les 100 bpm en se régulant mais dans ce cas tu n’iras pas très vite (je suis relativement sportif pourtant par rapport à une personne sédentaire).
Pour un tour comme tu as fait, je pense que le vélo électrique est parfait.
C’est quel service qui coute 54 francs par année? Bikemap? https://www.suissemobileplus.ch (nécessaire en gros pour préparer ses propres parcours) est à 35 fr. par an mais je le vois naïvement comme une sorte d’adhésion à une association dont je partage les valeurs. Et j’imagine que plus que l’app ça finance le réseau de chemins de mobilité douce en générale (Avec la Confédération, les cantons et les bénévoles) https://www.suissemobile.org/suissemobile/historique.html
Oui oui on peut importer un fichier dans Suisse mobile. Mais seulement sur le site et pas l’app. Ceci dit le site fonctionne depuis peu parfaitement sur iOS.
De même, on peut enregistrer les dessins de parcours. Et les retrouver dans l’app hors ligne.
Il faudra que j’essaie un « vrai » vélo dans les rues de Lausanne. J’ai un brompton que j’aime beaucoup parce qu’il est beau. Mais il est lourd et n’a que 6 rapports. Et je n’utilise pas vraiment la fonction « pliage » qui n’est finalement pas si pratique je trouve (13kg d’un bras, c’est quand même pas rien).
Bref. Faudrait que je tente une fois de voir si faire la trader lac – maison est moins horrible avec un vrai vélo.
C’est pas la piste pour les vélos d’urgence ? ?
Merci Mirou, cela m’avait échappé. L’import est planqué dans “mes parcours” et pas dans “dessiner un nouveau parcours”. Bonne nouvelle.
Le VAE est effectivement un moyen de déplacement formidable mais, comment dire, à 4000 € l’exemplaire pour un usage qui me semble très occasionnel, j’ai un peu l’impression de lire ici une liste de problèmes concernant surtout les riches et les bobos. Sans parler de l’impact environnemental dû à la fabrication des batteries puis le problème du cycle de fin de vie. Bref, tu vois, François, dans tous les domaines, on peut trouver à redire, il n’y a pas que les copines qui vont shopper en avion à Barcelone 😉
Ce qui m’effare également, c’est que des vélos puissent rouler à 45 km/h. J’ose à peine imaginer ce que ça donnerait dans un lieu touristique comme l’île de Ré, lieu où j’ai découvert le VAE (puisqu’il n’était pas possible de garer la Maserati partout). Et c’est vrai que ça permet d’avaler plus de km, voire d’accéder à des endroits qui auraient été hors de portée avec un vélo classique.
J’aimerais avoir un VAE mais, là où j’habite, il faut une voiture, mais si j’étais en ville, je me débarrasserais de cette dernière.
Suisse Mobile c’est 35.- par an et une sacré économie par rapport aux cartes “papier” qui rendement toutefois encore bien service (vue d’ensemble, utilisables sans connexion…) Pour Ride with GPS, c’est 80.- CHF par an, à comparer aux 64.- de Strava. Et RwGPS a toujours été payant pour ses fonctions évoluées et a toujours assumé ce choix, auquel Strava s’est finalement rallié aussi. Après c’est comme tout: prix acceptable à mon avis si l’on a l’utilité de la chose.
Et s’ils pouvaient publier la composition des trains un peu à l’avance (dispo le jour même seulement) cela permettrait aux cyclistes de s’organiser un peu aussi. Nous sommes partis à 6 cet été et avons croisé les doigts pour ne pas avoir à répartir la famille sur plusieurs trains.
Comme toujours, si c’est possible et que l’on en a l’utilité, ce n’est pas cher. Une auto coûte environ 7000.- par an (amortissement, entretien, frais d’utilisation, assurances…) Alors 4000, 5000, 6000.- pour un vélo qui permet de se passer de voiture (60 km aller-retour sans problème de velotaf) ce n’est pas excessif. Perso je fais 45 km aller-retour dans la journée sans assistance et prends le train les jours de “repos” ou par une météo vraiment trop mauvaise. Avec un VAE “rapide” je pourrais envisager de me passer totalement du train. Quant à l’impact environnemental, il n’est certes pas nul, mais sans commune mesure avec celui de l’auto, thermique ou électrique, que le VAE peut remplacer pour certains. Ce qui n’est évidemment pas possible partout et pour tout le monde, mais plus souvent qu’on ne le pense.
On trouve heureusement des VAE à bien moindre coût que 4000 EUR, qui représente vraiment le haut de gamme. La gamme moyenne (de qualité) est entre 2000 et 2500 EUR, ce qui représente, c’est vrai, déjà un investissement conséquent.
Je viens de m’en acheter un justement (Peugeot eT101, à 2300 EUR). Quel bonheur ! Je n’arrive plus en sueur au boulot, je fais des balades bien plus longues que je ne le ferai avec un vélo classique, je peux m’aventurer sur des terrains accidentés, bref, je ne regrette pas.
Alors, certes, il y a le problème des batteries. J’espère juste que tous les trajets que je n’aurais pas fait en voiture compenseront leur surcoût écologique.
Et sinon, bien d’accord, une assistance jusqu’à 45 km/h me semble bien dangereux (mais j’ai l’impression que c’est interdit en France, non ?)
Techniquement il est même interdit de rejoindre le passage piéton…
Swisstopo vient de mettre à jour son app aussi:
Sinon, pour la carte Suisse Mobile, une fois ton itinéraire créé et affiché sur le téléphone sous la forme d’une ligne rouge, il n’y a qu’à suivre le point rouge qui indique ta position, même sans une sens de l’orientation trop développé, cela devrait le faire 😉
N’hésite pas à prévoir très large question petits braquets et… à t’en servir. 6 rapports, c’est déjà très insuffisant pour être à l’aise sur un vélo à Bruxelles (Coacoa pourra te le confirmer ;-)), alors pour Lausanne… Si tu utilises un moyeu à vitesses intégrées (très confortable en ville, car il permet de changer de vitesses quand le vélo est à l’arrêt), un Shimano Alfine 11 vitesses me semble un minimum et un Rohloff Speedhub à 14 vitesses l’idéal, mais ce dernier moyeu est très cher.Pour ma part, j’ai une transmission classique avec 33 rapports (trois plateaux, 11 pignons), mais pas mal se chevauchent : il y a en fait une quinzaine de braquets effectifs. Mon braquet minimal (nombre de dents du petit plateau divisé par nombre de dents du grand pignon) sur mon vélo de route est 24/34, bien utile pour passer confortablement les «murs» à 15 % et plus. Mais j’ai dû bricoler pour en disposer : aucun vélo de route vendu en série ne propose de braquet aussi petit. Par contre les VTT vendus actuellement ont des rapports assez proches voire plus petits que celui-là s’ils ont 11 ou 12 pignons ; à vérifier. Ce serait peut-être la bonne solution pour toi.
Je me demandais justement à quoi pourrait servir swisstopo si on est déjà chez suisse mobile… Rien, non ? Si ? j’ai oublié un truc ?
Je vois que tu as effectivement bien compris, François :-)Et si l’expérience montre que le plus petit rapport est encore trop gros pour grimper confortablement, il ne faut pas hésiter à aller chez le vélociste pour qu’il en monte un encore plus petit. Voir ma réponse à Mirou pour quelques pistes, le cas échéant.Bon pédalage, assisté ou non ! 😉
Oui il faudra que j’essaie ça quand je serai de retour cet automne. Honnêtement, au plat mon brompton est super. Mais dès que ça monte un peu, dans le trafic, il faut y aller comme un fou pour suivre le rythme, garder le cap et conduire droit.. Je l’utilise de moins en moins.
En fait, je constate que le vélo c’est très technique, quand même.. Toutes ces histoires de pignons et de braquet, faut suivre !
Je suis tombé en amour pour le vélo à assistance électrique il y a 5 ou 6 ans (je ne sais plus) presque par hasard. A l’époque je faisais du vélo de course sans assistance (Modérément, hein, je ne suis pas un grand sportif d’endurance, et avec 100 kg de matériel biologique à transporter et un âge alors de presque 55 ans, je n’était pas vraiment un athlète au corps idéalement forgé pour la petite reine… Or, un jour, en quittant le travail en voiture, exceptionnellement par une route de campagne que je ne connaissais pas (dédiée aux tracteurs mais autorisée à la circulation) j’ai débouché sur une route communale (commune de Bussigny) bordée à gauche par des champs et à droite par une haie continue de thuyas derrière laquelle se cachaient quelques villas. J’ai cru pouvoir y rouler à 80 km/h (85 en fait…). Mal m’en a pris. Un radar mobile m’a flashé et j’ai alors découvert que la dite route était limitée à 50 km/h ! Cela m’a valu un retrait de permis (3 mois) et une forte amende. J’ai bien tenté de contester en expliquant que j’avais débouché sur cette route depuis un chemin paysan alors qu’aucun panneau 50 km/h n’était visible sur mon parcours. (Il est situé au début de la route, là où je ne suis pas passé). Bien entendu, rien à faire. Mes explications ont été balayées. Il m’a été répondu que j’aurais dû savoir que c’était limité à 50km/h car les abords de la route (à droite) sont construits… (Bien qu’il n’y ait pas de débouchés à cet endroit). Bref. J’avais tort. J’ai donc dû assumer ces 3 mois sans voiture. Je travaillais alors à 15 km de mon domicile et rejoindre mon travail par les transports publics est une gageure… Je pouvais y aller avec mon vélo de course, je le faisais parfois, mais, avec le dénivelé (200m). Je ne me voyais pas le faire 2 fois par jour pendant 3 mois. J’ai alors pensé à acheter un vélo électrique. Je l’ai en fait acheté pour ma femme, avec l’idée, de lui permettre de m’accompagner le week-end dans me ballades en vélo de course. Elle est très peu sportive, et les tentatives de ballades à deux avec des vélos traditionnels avaient tourné court, elle n’arrivait pas à me suivre et je faisais des aller-retours pour retourner vers elle la retrouver tous les kilomètres comme un chien fou sans sa laisse lors des balades dominicales. 🙂
Voilà, donc mon achat décidé. Un modèle 25km/h avec cadre féminin et un panier amovible pour pouvoir faire quelques courses avec le samedi. J’avais à l’époque choisi le moteur Bosch, sur conseil (et multiples essais) de/avec mon réparateur de vélo. Le moteur Bosh étant (à l’époque) supérieur aux autres marques, notamment par le couple qu’il déploie. Ce qui est absolument indispensable dans les fortes pentes lausannoises…
Pour la même raison, le modèle 25km/h était suffisant, sachant que l’autonomie (et le couple disponible en montée) sont plus grands et qu’on ne roule que rarement au dessus de 25km/h sur des parcours vallonnés. (Ou alors dans les descentes, mais là on a pas besoin d’assistance). Les modèles 45km/h ne sont utiles que pour les longs parcours parfaitement plats. Ce qui n’était pas mon cas d’utilisation. Par ailleurs le casque et la plaque minéralogique ne sont alors pas obligatoires. (Même si, comme tu le dis très justement, le casque est TOUJOURS VIVEMENT RECOMMANDE !
Je suis donc allé travaillé chaque jours pendant 3 mois sur ce vélo électrique. Et ce fût une révélation ! J’ai tellement apprécié qu’en fait j’ai “prolongé” mon retrait de permis et n’ai pas touché ma voiture pendant
6 mois ! (d’avril à septembre compris au lieu d’avril à juin, temps de ma sanction officielle).
Je faisais toutes mes courses à Lausanne avec, j’allais rejoindre mes amis (même parfois assez loin) pour des parties de poker ou autres raisons et quel que soit le temps ou l’horaire. Même si, en effet, par grosses pluies le charme de la bicyclette, fût-elle électrique, est fortement réduit… L’autonomie était suffisante pour me permettre d’aller au travail sans recharger à mon bureau. (Il est vrai que j’avais un peu moins de distance à parcourir que toi…)
Par ailleurs, c’était un bon exercice modéré et journalier pour réguler mon diabète. Et enfin cela satisfaisait parfaitement mon coté écolo radical ! (Même si, oui, le recyclage des batteries reste un souci qu’il faudra bientôt absolument résoudre). Ca reste à mon sens bien mieux que de tout faire avec une voiture de 1 à 2 tonnes fonctionnant à l’énergie fossile du passé…
Depuis j’ai légué ce vélo à ma femme (c’est en fait le sien) qui ne l’utilise pas.. Elle ne m’accompagne toujours pas dans mes balades à deux roues… Elle prétexte la peur des voitures et un cadre un peut trop grand pour elle… Mais en fait elle n’aime pas trop ça… Et moi je me suis acheté depuis un VTT électrique pour pouvoir faire des balades en montagne. Mais je l’utilise aussi naturellement en ville. Il est un peu moins confortable en ville (pas de panier pour transporter ses achats), des pneus adaptés au terrain et une position plus sportive et donc moins “papy – confort”. Mais il a de meilleures suspensions avant et arrière réglables. Il est aussi équipé d’un moteur Bosch. Comme ces bijoux se vendent en Suisse un prix d’or, je l’ai acheté à l’étranger (France) par correspondance et partiellement monté. J’ai ainsi beaucoup économisé…
Ceci dit je ne l’utilise plus autant que l’année de mon retrait de permis. Cela est aussi dû au fait que je roule maintenant en voiture électrique. (J’ai décidé de ne plus consommer directement d’énergie fossile). Donc l’intérêt de prendre le vélo pour descendre en ville est moins flagrant. (Même si la consommation d’électricité en comparaison de la voiture électrique est naturellement sans rapport). J’ai aussi remplacé ma chaudière à gaz par une pompe à chaleur air-eau et posé 30 m2 de panneaux solaires photovoltaïque sur mon toit. C’est ainsi que je ne n’utilise plus directement d’énergie fossile génératrice de CO2 et donc de réchauffement climatique. Mais je te parlerai peut-être de cette transition énergétique personnelle et radicale de bobo-écolo dans un prochain Open-Bar.
Non, rien en effet à ce qu’il me semble. On peut juste enregistrer une sortie en cours si j’ai bien vu.
Hé oui, c’est très technique, c’est indéniable, et cette technique nécessite un apprentissage, qu’en fait peu de gens ont pris la peine ou simplement eu l’occasion de faire. C’est à mon sens une des raisons du succès du vélo électrique. C’est tellement plus simple et plus immédiat de se servir d’une assistance électrique que de se «casser la tête» pour disposer de braquets adéquats et apprendre à s’en servir ! 🙂
Je plaide depuis longtemps pour une formation officielle à la technique du vélo, comme pour l’automobile. Que ce soit la façon de piloter la bécane, apprendre à l’entretenir, comprendre la problématique des braquets, ou bien connaître la partie du code de la route qui nous concerne, il y aurait matière à faire… même le VAE pourrait en bénéficier, d’ailleurs ! Mais ce n’est toujours pas dans l’air du temps.
J’avais abordé le sujet de la «technique du vélo» dans certains de mes articles sur cuk.ch, dont celui-là.
http://www.cuk.ch/articles/4306/
Note a posteriori sur cet article : j’y abordais l’intérêt des pédales automatiques pour le rendement, mais en ville utiliser ce genre de pédales pourrait être dangereux. Avoir les bons braquets, c’est déjà très bien. 🙂
Pour ce qui est de la réduction de vitesse, c’est exactement la même chose pour la marche en montagne.
Christian, un ami guide dans les Alpes, m’a appris “quand ça monte, c’est 62/55/7” : 62 pas par minute, 55 cm de long et maxi 7 cm de lever du pied. Il vaut donc mieux zigzaguer un peu sur le chemin plutôt que monter le pied trop haut.
Lorsqu’on démarre comme ça, il y a toujours des speedy dans le groupe qui se demandent si on a décidé de rester sur place parce que 62 pas minute, c’est pas rapide. Mais au moins ça permet de marcher des heures avec des dénivelés de fous !
Donc oui : apprenons à avancer à la bonne vitesse, que ce soit à pieds ou à vélo, surtout lorsqu’on n’est pas de grands professionnels et qu’on n’a pas l’intention (la capacité) d’attaquer le Mont Blanc en footing.
PS pour François : en France, normalement on dit “à vélo” et “en voiture”. On est “sur” le premier et “dans” la seconde. Mais bon, c’est en France hein… ?
Je me dis qu’on omet régulièrement la technicité du vélo pour y motiver plus de personnes. Cela dit, dans des villes comme Lausanne, il faudrait effectivement des cours (et des pistes cyclables).
Merci!
Moi, je dis que je suis allé à l’école en vélo, mais c’est sûrement faux.
Cela dit, je peux aussi dire à vélo.:-)
Oui, je me suis intéressé seulement il y a peu de temps à comment régler les petites vis pour ne pas dérailler ou avoir de problèmes à changer les vitesses. Egalement visser plus ou moins le câble de changement de vitesse au guidon ?.Cela dit, j’ai toujours certaines vitesses aux extrêmes qui vont mal mais d’après ce que dit Frank, cela fait partie du jeu et il vaut mieux ne pas les utiliser.
Peut-être que chez nous on rapproche le vélo de la voiture et moins du cheval? (En voiture, en vélo, en moto, à cheval…)
Sans vouloir m’avancer …quand on doit entrer dans un véhicule, c’est en voiture (Simone)quand on doit enfourcher un véhicule, c’est à cheval sur un véhicule (à vélo, moto, etc… on chevauche une selle)
Non mais vous avez raison, c’est bien ça, n’empêche que je vais à l’école en vélo!??
Je me posais la même question. J’étais abonné, il faut que je regarde leur mise à jour.
Mais on est d’accord que Strava ET Ride with GPS, c’est un peu redondant?
Oui, je vais passer à SwissMobile Plus. Le dessin des cartes est excellent.
Et voilà un mode d’emploi bien foutu, c’est vraiment impeccable. Du beau travail, enfin! Ça devient rare.
Non, ce n’est pas dangereux, parce qu’on ne roule pas à 45 km en permanence, de loin pas. N’oublions pas qu’un vélo même pas électrique descend les cols bien plus vite.
Quant au prix: mon vélo coûte 3’700 €, ce n’est pas un haut de gamme, loin de là.
En Suisse, c’est sûrement plus cher qu’en France (c’est ce que j’ai lu en tout cas).
Attention avec les vélos bas de gamme qui peuvent être catastrophiques ne serait-ce qu’en matière d’équipement.
La règle vous donne raison. Mais l’usage romand vous donne tord en Romandie :-).
(De la même manière que tout le monde dit « le COVID », bien que l’Académie ait décidé (sur une base assez solide je dois dire quand même) qu’on devait dire « la COVID »…)
C’est bien évident que l’on peut trouver à redire dans tous les domaines, que le problème des batteries en est un, même si elles peuvent être bien recyclées maintenant. Je rêve d’un vélo électrique à hydrogène, fabrique solairement à la maison.
Plus d’hydrogène? On refait le plein en route, en trois minutes.
Ça va bien finir par arriver.
Et puis, comme l’explique Joakim, je crois qu’il n’y a pas photo entre l’impact de 100 km en vélo électrique et celui de 100 km en voiture, pire, en avion.
Faut pas tout mélanger non plus, Gilles!?
Je ne mélange pas tout François, mon intervention était plus une pique un peu moqueuse qu’autre chose. Bien sûr que le vélo électrique est une belle invention, c’est simplement le côté “préoccupations de bobo” de ton article qui me fait sourire…J’ai la chance de vivre dans une région encore un peu sauvage, et quand je vois les ravages du plastique sur le littoral ou le comportement des gens qui balancent tout dans la nature (et c’est bien des locaux qu’il s’agit, pas des touristes), sans parler des tonnes de produits chimiques répandus sur les vignes les plus prestigieuses du monde, ça me fait un peu marrer cette mode qui consiste à prétexter le vélo électrique ou la voiture hybride pour se donner bonne conscience et donner des leçons d’écologie à tout le monde, alors que le vrai drame se situe dans les exemples que je viens de citer.
Hello!
Commentaire passionnant à plus d’un titre.
D’abord, ton retrait de permis… Je n’arrive pas à comprendre que l’Etat n’ait pas compris ton problème qui me semble évident. En tout cas, moi qui respecte scrupuleusement les limitations de vitesse, j’aurais pu être pris au piège également.
Ensuite… Mme K est comme Madame B: j’ai tout essayé pour l’emmener courir avec moi, courir avec elle, faire des pauses marches, la mettre dans une boucle que je cours deux fois pendant qu’elle ne court qu’une fois, rien n’y fait, elle hait cela.
Par contre, le vélo électrique, elle adore. Je ne comprends pas comment elle roule, c’est magique, mais ça marche bien, nous allons au final à la même vitesse, et nous sommes tout de même bien fatigués à la fin de la journée.
Pour ton vélo: l’idée de VTT est étonnante. À moins de faire de la montagne et surtout de la caillasse (j’ai tellement peur dans ces endroits que je déteste cela), c’est beaucoup moins universel qu’un bon vélo de route avec sacoches, pare boue, le mien est d’ailleurs bien suspendu aussi.
Enfin: je suis en plein en train de m’intéresser au passage à la pompe à chaleur et aux panneaux solaires.
Je connaissais les pompes air-air, les pompes eau-air, c’est différent? Ce n’est pas trop bruyant pour le voisinage et nous-mêmes?
C’étaient des vélos électriques tous les 6? Avec sacoches et tout et tout?
Ce serait même indispensable!
Mais Gilles, ce n’est pas un combat l’un contre l’autre, c’est tous les combats ensemble!
Nous buvons régulièrement du vin à la maison, mais nous n’avons pas acheté UNE seule bouteille de vin qui ne soit pas BIO depuis 4 ans.
Nos amis le savent et commencent à nous offrir également du vin bio. Si ce n’est pas le cas, nous le buvons, mais nous avons moins de plaisir.
Dans les bistrots, nous demandons par défaut du bio, et s’il n’y en a pas, on explique au patron qu’on le regrette. Cela dit, ça devient de plus en plus rare de ne pas en trouver dans les restaurants suisses.
Nous n’utilisons plus de sacs en plastique, nous avons nos “cornets Migros” en papier ou nos sacs pour le vrac.
Je n’achète pratiquement plus de produits espagnols, parce que les travailleurs de l’agriculture de ce pays sont honteusement traités? Je viens de rajouter les produits italiens qui sont une catastrophe dans ce domaine, et j’ai remplacé le parmesan par le Sbrinz (tout aussi bon et suisse, donc normalement respectant une certaine éthique), et la mozzarella par de la mozzarella bio de la Coop, provenance de Suisse, ou de la mozzarella d’une laiterie de Gollion que je dois tester pendant ces vacances, bio aussi.
Nous ne mangeons pratiquement plus de viande ni de poisson.
J’essaie de réparer tout ce qui peut l’être.
Oui, je continue à acheter du matériel Apple en matière d’informatique, et Sony en matière de photo.
Je ne suis pas parfait, mais j’essaie de l’être au plus près de ma conscience.
Et puis, ça veut dire quoi, bobo?
Bobo je suis et je l’assume: bobo, c’est pour moi avoir fait une prise de conscience d’un certain nombre de problèmes, et faire au mieux pour qu’ils soient résolus de notre côté, tout en continuant à ne pas être parfait.
Tout le monde peut être bobo: le paysan (que ne dit-on pas des paysans bio!), l’instit, le dentiste, l’informaticien, l’artiste, le maçon, toi aussi d’ailleurs.
Accuser quelqu’un d’être bobo, je trouve cela facile et émane de ceux qui veulent que rien ne change.
Cela dit, je suis bobo?
Comme je viens de l’expliquer, ça ne me dérange pas vraiment.
J’assume.
Je ne veux juste pas qu’on me l’envoie dans la figure pour qu’on me dise que ce que je fais n’a en fait aucun sens.
Pour le VTT. Tu as parfaitement raison. Pour la ville rien ne vaut un city-bike. Mais j’ai celui de Madame pour cela (puisque je suis désormais le seul utilisateur effectif de ces deux montures). Faut juste que mon ego masculin se fasse un peu violence pour monter sur un vélo de dame ! 😀 Mais je m’y suis fait.
Et moi j’adore la montagne (en général en randonnée pédestre). J’adore la vue et l’air pur dans ces endroits. (Même si de fait j’y vais peu souvent). Alors j’ai eu envie de pouvoir y aller à vélo. Et là, le VTT c’est vraiment sympa. Malheureusement je dois y aller seul et j’avoue le faire très rarement.
Ceci dit, en ville je prends de plus en plus souvent mon VTT plutôt que le city-bike de Madame. Si j’ai des achats à faire. Je prends un sac à dos.
Les pompes à chaleur air-air, réchauffent directement ton air intérieur en lui transmettant des calories extraites de l’air extérieur, qui ressort donc plus froid qu’il est entré dans l’échangeur.
La pompe à chaleur air-eau remplace une chaudière de chauffage central. Elle réchauffe l’eau de ton chauffage central, et l’eau sanitaire en extrayant elle aussi des calories de l’air extérieur. C’est ce qu’on utilise quand une maison est équipée d’un chauffage central.
L’échangeur est une sorte de meuble placé à l’extérieur de ta maison avec un ventilateur interne pour faire circuler l’air extérieur. Ça ressemble à ces verrues qu’on voit sur les bâtiments équipés d’un climatiseur. Ça n’est donc pas très beau. On le place donc en général à l’arrière de la maison à un endroit peu visible. Il est relié aux équipements de chauffage interne dans ton local de chauffage par deux tuyaux isolés dans lequel circule le liquide calo-porteur. (Comme dans un frigo ou une climatisation).
Dans ton local de chauffage ce liquide circule dans un échangeur placé dans le boiler de stockage d’eau chaude pour chauffer ton eau. Chez moi il y a en fait deux boilers. Le boiler d’eau sanitaire. Et un boiler tampon spécifique à la pompe à chaleur (celui qui est chauffé directement par elle) et qui permet d’accumuler de l’eau chaude en réserve, entre autre pour permettre de continuer de chauffer la maison la nuit quand la pompe à chaleur tourne en mode nuit (pour réduire le bruit).
Le bruit est vraiment hyper silencieux en fait. Presque inaudible. Il y a des normes à respecter pour ne pas déranger le voisinage, mais je vis en PPE de villas contiguës, les voisins sont donc très proches (5m) et il n’y a pas eu de pb pour respecter les normes légales. Les pompes modernes ont fait d’énormes progrès. Le bruit n’est plus un souci. La mienne est juste sous la fenêtre de ma chambre à coucher au premier et je dors la fenêtre ouverte. Je peux l’entendre si je suis attentif Dans le silence de la nuit mais cela ne gêne absolument pas. Vraiment.
Je suis enchanté de cette installation faite l’automne dernier. Je n’ai pas encore fait les calculs de consommation d’électricité (à la place de mon ancienne consommation de gaz) mais normalement, selon les calculs de l’installateur) je devrais gagner quelques 1000.- par an, qui devraient me permettre d’amortir cette installation en 15-20 ans, compte tenu des subventions et de la ristourne d’impôts.
Pareil pour mes panneaux photovoltaïques (26m2) qui devraient être amortis en 14 ans avec la subvention et qui me font aussi économiser 1000.- par an sur ma facture d’électricité.
Mon électricité provient d’un abonnement « Nativa+ » des SIL qui garantit sur l’année une production exclusivement en courant vert local (hydraulique solaire et éolien exclusivement). Je le paie un peu plus cher mais faut ce qu’il faut pour sortir du pétrole et produire moins de CO2…
Sinon ma voiture électrique complète tout cela pour me permettre de dire que je ne consomme plus d’énergie fossile directement. (Pour la consommation indirecte d’énergie grise qu’implique tous ces investissements c’est une autre histoire… hélas. Mais il faut bien amorcer la transition…)
François, ce n’est pas toi, en tant que personne, que je visais, mais plutôt certains courants de pensée.
Bien sûr que tu as raison, et ta manière de vivre et les efforts que tu fais sont tout à ton honneur et moi le premier, j’y trouve un exemple, voire une source d’inspiration.
Et pour revenir à l’environnement, je fais malheureusement partie de ceux qui pensent qu’il n’y a plus aucun espoir, parce que le mal est si profond qu’on n’arrivera plus à renverser la tendance. Je suis assez dans la ligne de Sylvain Tesson qui, dans une interview récente déclarait ceci :
Votre geste écolo ?
Nous n’en sommes plus là. C’est comme jeter un verre d’eau sur la forêt en feu.
Merci pour tous ces renseignements.
C’est donc vers une eau-air que je me dirige. Nous allons faire des devis pour voir combien cela va nous coûter et lancer les procédures cette année ou la suivante.
Tout comme toi, nous allons poser des panneaux solaires, même si c’est moche. On va essayer de les intégrer au toit, ou passer à des tuiles solaires, on verra.
Pour l’échangeur extérieur, je peux le mettre à un endroit où ça ne dérange strictement personne, même pas nous, parce que je dois l’avouer, question bruit, je suis un tantinet pénible.
Et un immense bravo pour tout ce que tu as entrepris!
Oui mais alors quoi?
Beaucoup disent que c’est trop tard, mais peut-être arrivera-t-on, avec beaucoup de verres d’eau, à atténuer l’incendie.
De toute façon, continuer comme ça parce que l’on pense que c’est trop tard, c’est impossible pour moi.
Ah François si tu as des recommandations de vins bios, n’hésite pas ! J’aime bien le Rioja bio de la Coop https://www.coop.ch/fr/vins/assortiment-de-vin/vins-rouges/naturaplan-bio-rioja-doca-crianza-seorio-de-arriezu/p/1006298008
Bon, oui, c’est espagnol…
Ben justement, c’est espagnol!
Me gusto mucho
Petite histoire bien suisse…En 1966 avant d’aller à l’école hôtelière de Lausanne, j’ai travaillé comme chef de partie dans un hôtel au lac de Thoune, le patron m’a payé 150 balles sous le salaire versé à un suisse pour un poste identique. C’était alors une pratique courante, ajoutes-y les conditions de logement des travailleurs étrangers souvent à la limite… Alors! on oublie vite, remarque François, oui c’est scandaleux quand on exploite les gens égal quel est le motif invoqué.
Ah mais si tu ne gardes que les vins (bio) suisse, le choix est très restreint. Mais je prend volontiers les recommandations.
Je connaissais le Domaine des Coccinelles (Neuchâtel).
Oui, c’est vrai qu’un cycliste aguerri monte très vite à 35-40 sur le plat…
Sur les prix, j’aurais envie de dire que tout est plus cher en Suisse (pour ce que j’en ai vu) ? , mais les salaires sont sans commune mesure avec ceux pratiqués en France…
Juste une petite comparaison, exemple le prix de pension en EHPAD / EMSSoit 2’210 E pour ma maman en EHPAD (France) en 2020Soit 4’600 CHF pour mon beau-papa en EMS (Suisse) en 2002On pourrait voir entre la SECU qui couvre la famille et le système suisse qui fait payer l’assurance pour chaque membre de la famille… Alors!
Oui, en effet. Chacun a ses avantages et inconvénients. Je peine à me décider et alterne les abonnements…
Non, aucun électrique. Vélos de “gravel” (genre vélo de route avec de plus gros pneus) et un VTT pour le petit dernier (13 ans tout de même). Sacoches style “bikepacking” derrière la selle pour tout le monde et remorque monoroue pour moi. Ça passe partout. Petit article en cours d’écriture à ce sujet.
Petit article où??
Ici: https://bikinvalais.ch