Alors comme ça, nous faisons tout juste, en Suisse avec les animaux?

Certes, une bonne partie des agriculteurs font de grands efforts pour que leurs animaux soient bien soignés.

La plupart des vaches (85 %) sont bien traitées et peuvent sortir régulièrement.

Il en va tout autrement des cochons et des poulets d’engraissement qui, très souvent, ne voient pas la lumière et sont entassés jusqu’à 27’000 dans des hangars en ce qui concerne ces derniers.

De tout ça, j’en ai parlé déjà ici et ici.

La campagne bat son plein, des milliers d’affiches parsèment les champs et les villes, et pour être très franc, mis à part une en commentaire sur ce blog lors de mon dernier article sur le sujet, je n’ai vu aucune, oui, je peux le dire, AUCUNE affiche prônant le OUI dans nos campagnes.

Comme la dernière fois, lors des votations contre les pesticides.

Pour qui n’est pas d’accord avec les paysans qui sont contre l’initiative, il s’agit d’un véritable harcèlement lorsque l’on roule quotidiennement dans les campagnes.

Alors que nous avions beaucoup hésité, avec Madame K, parce que nous ne voulions pas non plus passer pour les provocateurs de service (nous avions déjà affiché une banderole, pratiquement seuls à le faire dans notre région lors des votations contre les pesticides), au vu de ce déséquilibre incroyable de la campagne de ce mois, nous avons passé commande d’un énorme OUI que nous avons accroché à la barrière devant notre maison.

Allez, on remonte le déséquilibre régional: 1 pub pour le OUI, plusieurs centaines pour le NON.

Faut bien commencer, voyez-vous!

Nous en avons commandé une deuxième, elle arrive.

Bon, pour les arguments des opposants à l’initiative, comme toujours, tout est bon pour faire peur.

La viande va renchérir? Oui. Tant mieux, puisque de toute façon, les scientifiques du GIEC nous expliquent de tous côtés qu’il faut diminuer au moins d’un tiers notre consommation de viande. On en mangera moins, et on se portera parfaitement bien. Je n’ai pas touché à un gramme de viande depuis deux semaines, et je suis plein d’énergie, pas du tout raplapla.

Et on mangera autre chose, puisque nous n’aurons plus besoin de consacrer 50% de nos terres arables à nourrir des animaux.

La viande va être importée? D’une part, elle l’est déjà puisque la plupart des poussins d’engraissement le sont, et l’initiative protège en plus les paysans par un règlement tout simple sur l’importation de viande: on va refuser de faire entrer en Suisse tout ce qui ne correspond pas à nos normes.

On s’occupe déjà bien des animaux en Suisse? Oui, c’est vrai, on interdit par exemple les poules en batterie.

Mais vous êtes-vous approchés de ces « boîtons » qui parsèment nos campagnes et dans lesquels vivent je ne sais combien de cochons entassés à 10 sur l’espace d’une place de parc et qui ne voient jamais le jour? C’est une horreur, j’ai honte quand je vois cela, et j’en croise un au quotidien sur mon chemin pour aller travailler.

Quant aux poulets d’engraissement, je vous laisse regarder ce petit film paru dans 24 Heures du 24 août 2022: des antispécistes sont entrés illégalement dans un de ces poulaillers.

Voici ce qu’ils ont vu:

Ce que je trouve particulièrement fort, c’est ce passage de l’article:

« Il ne s’agit pas cette fois de dénoncer un dysfonctionnement, mais d’apporter notre contribution à la campagne en cours en faveur du oui », explique d’emblée Pia Shazar, la présidente de l’association.

« Les adversaires de l’initiative clament partout que l’élevage intensif n’existe pas en Suisse. Par nos images, nous voulons prouver que cet argument est faux. »

Comme lors de précédents tournages, les images ont été tournées sans l’accord du propriétaire, que les membres de l’association n’ont d’ailleurs pas cherché à contacter.

«Il n’y avait pas de raison, puisque cette personne ne fait rien de faux. Nous voulons d’ailleurs même protéger son identité, car il n’y a pas de raison d’en faire un bouc émissaire. Nous voulons seulement faire prendre conscience aux gens de comment roule un élevage tout à fait normal en Suisse.»

Oui, normalement, ces activistes dénoncent les scandales: là, il n’y a pas à faire, le paysan qui possède cette halle fait juste.

C’est la réalité, et c’est autorisé, c’est dans les clous.

Au fait, Micarna, pour ceux qui l’ignoreraient, c’est l’entreprise qui vous offre les si jolis poulets à la Migros, l’une des plus grandes surfaces en Suisse en laquelle si tu es né ici, par défaut, tu as confiance.

Je ne vais pas aller plus loin aujourd’hui, et je vais vous laisser lire les arguments des initiants, inutile que je les répète en les déformant, ce d’autant plus que j’y adhère complètement.

Je me rappelle juste d’une phrase qu’un paysan qui était très loin d’être un copain m’a dit un jour, quand on se parlait encore, dans le village où j’étais syndic (maire si vous préférez) devant son hagar à poulets qu’il venait de construire:

“tu vois, quand regarde mon hangar, je me rends compte que lorsque je suis là, je ne suis plus un paysan, je suis devenu un industriel, je n’aime pas ça.”

Un paysan vaudois de mes connaissances

Si même lui le dit…

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Caplan
il y a 1 année

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JeepyM
JeepyM
il y a 1 année

Comme a l’accoutumée on va faire peur aux gens en leur disant qu’on va tous mourir de faim… on connaît d’avance le résultat.
J’espère sincèrement que le oui l’emporte mais j’ai un gros doute quand à la capacité de réflexion d’une majorité de votants

Corinne Curdy1
Corinne Curdy1
il y a 1 année

Les opposants à l’initiative omettent systématiquement de dire qu’il faudrait en premier lieu diminuer notre consommation de viande et nous brandissent sans cesse l’obligation d’importer des quantités de viande non négligeables pour nourrir l’ensemble de la population si l’initiative passe . Les éleveurs ont 25 ans pour se mettre aux normes, c’est pas comme si on ne leur laissait pas un délai suffisant. D’ici là on ose espérer que les gens auront changé certaines habitudes alimentaires pour leur santé, le bien-être animal et celui de la planète.

Albert-R
il y a 1 année

La capacité des gens à voter en réfléchissant ? cela dépend de quel côté on se place, si on vote avec les tripes ou pas.

Peut-être que le fait d’aller voir dans un abattoir, je l’ai pu durant une période assez longue, cela faisait partie de ma formation de base, et du vouloir de mon patron, il y a plein de gens respectueux et d’autres qui le sont moins.

Sinon visionnez des films sur Youtube, pour moi c’est suffisant, les méthodes modernes ne sont pas meilleures que celle du passé. On tue pour se nourrir, celui qui chasse le fait aussi, l’animal peut encore s’en sortir, et surtout on tue moins en chassant qu’en convoyant des animaux souvent exploités durant leur courte vie terrestre. De la vache, on tire le veau, le lait et ses dérivés, sa peau, etc. … des poules et autres volailles, les oeufs, les coquelets. Ça en fait plein! Bref j’ai modifié ma consommation de produits carnés.

Laisser au paysan 25 ans pour changer cela, avoir les moyens d’obtenir un revenu descend, c’est largement assez, même trop selon mon avis. N’oubliez pas, qu’une grande partie de nos paysans auront disparu bien avant.

Francois Cuneo
Francois Cuneo
il y a 1 année

Pour laisser la place à des entrepreneurs, qui font des mises à l’enquête pour des hangars qui permettent justement des maximaux autorisés (18’000 pour les poules pondeuses, 27’000 pour les poulets d’engraissement).

Le paysan, très sympa d’ailleurs, que l’on voyait dans l’émission Infrarouge sur la RTS l’expliquait bien: ils se sont mis à trois pour être plus rentables, pour avoir moins besoin de travailler (ce que je peux comprendre d’ailleurs).

Vera Weber (la fille de Franz) l’expliquait: cette initiative a pour but d’empêcher toute cette nouvelle façon de faire et de concevoir l’agriculture et de stopper le nombre incroyable de mises à l’enquête d’énormes poulaillers, d’énormes porcheries.

Francois Cuneo
Francois Cuneo
il y a 1 année

Si on perd cette fois, c’est embêtant, mais le vent tourne, ça bouge, de tous les côtés.

Et il y a des chances que l’on ne perde pas, au bénéfice du bien-être de nos animaux et de notre santé.

Francois Cuneo
Francois Cuneo
il y a 1 année

?

Francois Cuneo
Francois Cuneo
il y a 1 année

Le jeune Vert-libéral à Infrarouge l’expliquait très bien. Le but, c’est de diminuer la consommation de cette viande de poulet évidemment de mauvaise qualité, quand on voit l’état des pauvres volailles.

Moi, c’est clair, je n’en mange plus.

Pour les poules d’abord, soyons cohérents, mais également, dans un second temps, et dans une moindre mesure, pour moi. Cette promiscuité impose des médicaments, des antibiotiques pour les poules en promiscuité, on sait à quel point ils sont malsains pour nous.

Je me demande d’ailleurs si je ne vais pas profiter du fait que je n’ai pas mangé de viande depuis deux semaines pour complètement arrêter.

Ce week-end avec une fête “à l’extérieur” où il est prévu de manger du tartare sera un test. Tiendrai-je le coup?

Pour le reste, pas une seconde, ça m’a manqué.

Albert-R
il y a 1 année

Je n’ai pas la solution, le petit paysan est appelé à disparaitre, un oncle de ma femme avait une ferme, 7 vaches, 3 truies, des lapins, des poules, pour les truies il avait fait moderniser la porcherie. Tout ça pour dire, qu’en temps que petit paysan dans l’Emmental, il a dû travailler à mi-temps dans la menuiserie du village pour avoir un revenu descend, cette ferme a cessé son activité dans les années 80.

Le petit paysan doit se comporter comme un industriel pour survivre, ou tout simplement mettre la clef sous le paillasson. Après ceux qui y arrivent en viennent à se regrouper, pour leur bien s’étend. J’ai suivi l’émission.

En Alsace, un de nos voisins avait une écloserie de volailles, les poussins allaient chez son voisin qui les élevait en plein air, à côté il engraissait bon an mal an, 300 porcs, par rotation de 70-80 bêtes tous les trois mois. Un jour ces deux voisins ont dû fermer boutique à cause d’un décret qui stipulait qu’une telle activité devait se faire à 3km du village, en 1945 ils étaient en bordure, en 1980 le village avait grandi, c’est une façon de tuer les petits paysans, donc de ruiner des gens qui travaillaient de manière traditionnelle en respectant le bien être des animaux.

Entre les deux villages voisins où j’ai grandi, il n’y a plus de place pour quoi que ce soit comme activité agricole.

Cyan_282
Cyan_282
il y a 1 année

De mon côté, j’ai “simplement” pris un flyers du non. BIFFE cela par un OUI au stylo indélébile, et je l’ai placé sur le panneau d’affichage !

Cela me rend triste d’imaginer que cette votation aura la même sort que celle des pesticides…

Francois Cuneo
Francois Cuneo
il y a 1 année

Pas forcément.

Cette initiative n’a aucun point négatif.

Celles sur les pesticides ont été présentées ensemble (pas folle la guêpe du Conseil Fédéral) avec celle pour l’eau qui pouvait être mal comprise avec sa maladresse sur la stricte provenance de l’approvisionnement, qui n’en était pas une en fait).

Ici, tout est pensé, il faut juste être de mauvaise foi pour ne pas être d’accord, ou alors s’en foutre pas mal des animaux et de sa santé.

Francois Cuneo
Francois Cuneo
il y a 1 année

Pas forcément.

Cette initiative n’a aucun point négatif.

Celles sur les pesticides ont été présentées ensemble (pas folle la guêpe du Conseil Fédéral) avec celle pour l’eau qui pouvait être mal comprise avec sa maladresse sur la stricte provenance de l’approvisionnement, qui n’en était pas une en fait).

Ici, tout est pensé, il faut juste être de mauvaise foi pour ne pas être d’accord, ou alors s’en foutre pas mal des animaux et de sa santé.

Mirou
il y a 1 année

Alors je confirme que c’est tout à fait possible de ne plus manger ni viande ni poisson. ça fait plusieurs années maintenant.

Attention toutefois aux équilibrages des protéines (il faut pas oublier de manger des légumineuses en plus des céréales), ainsi qu’à la vitamine b12, qu’on ne trouve pas dans les végétaux. Et cette dernière est traitre, parce qu’on en a des réserves pour plusieurs mois, et donc on ne se rend compte que trop tard (et on s’en rend bien compte, je te l’assure ?!). Une petite complémentation b12 et hop normalement t’es paré !

Je suis tombé sur ce site l’autre jour, je le trouve très bien fait et très rassurant sur cette forme d’alimentation: https://vegan-pratique.fr/conseils-nutrition-vegetalienne/

Caplan
il y a 1 année

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ysengrain
ysengrain
il y a 1 année

?

ysengrain
ysengrain
il y a 1 année

Je vais commenter hors sujet… peut-être pas tant que ça.
7 milliards de bouches à nourrir sur terre – pas que les nourrir, mais aussi pour faire du business générant une consommation déraisonnée, déraisonnable et déraisonnante génère qu’en juillet cette année, nous vivions à crédit sur la Terre: nous avions en 7 mois dépensé ce que la Terre peut nous donner en une année.
Une seule première conclusion: 7 milliards c’est trop.
Même la moitié, peut être, dévaliserait la Terre.
Je n’ai aucune compétence écologique, je regarde, c’est tout.
Il serait peut-être bon de faire un examen de conscience et de s’adresser aux politiques et à ceux qui veulent le devenir, en leur précisant qu’un traitement de la myopie intellectuelle – je ne suis pas certain de l’adéquation de ce qualificatif à la situation – nécessite impérieusement une prise en charge.
Quand j’observe les commentaires de Mélenchon après les propos de Macron, sur la fin de l’abondance, je me félicite
-1 de ses échecs répétés aux élections (Il approuve Poutine, Maduro le dictateur vénézuélien), et nie les conséquences du changement climatiques
– 2 que son âge ne lui laisse que peu de temps

Francois Cuneo
Francois Cuneo
il y a 1 année

Merci, je vais lire tout ça!

Francois Cuneo
Francois Cuneo
il y a 1 année

Je n’ai pas lu ses commentaires.

Cela dit, il n’est en effet pas très clair sur ce qu’il pense de Poutine, et je n’aime pas ça.

Francois Cuneo
Francois Cuneo
il y a 1 année

Décidément ?

Tu en as encore d’autres comme ça??

Francois Cuneo
Francois Cuneo
il y a 1 année

Décidément ?

Tu en as encore d’autres comme ça??

Mirou
il y a 1 année

Leur pyramide alimentaire (https://visuels.l214.com/sites/vegan-pratique.fr/2020/pyramide-alimentaire/visuels-pyramide-web/pyramide-alimentaire-web.pdf) que j’ai découverte hier sur une page buggée du site est quand même impressionnante: impossible pour moi je crois de manger tout ça dans la journée!
Et attention: c’est très français. Plusieurs fois iels insistent sur le besoin de manger de l’iode, mais en suisse on en a dans le sel…
Bref.
Bon courage pour le tartare demain!

Albert-R
il y a 1 année

Je suis tombé sur une Greenletter, intéressante ou pas selon les thèmes abordés. Sur Youtube, => Greenletter Club … l’écologie décortiquée …

Mirou
il y a 1 année

Le monde va tellement mal, que certains matins je ne peux plus lire le journal.Je n’avais donc pas lu « Le Temps » d’hier, et c’est en ouvrant l’application que je tombe sur la manchette d’hier, expliquant que les paysan·ne·s bio en faveur de l’initiative n’osent cette année pas s’exprimer, de peur de subir à nouveaux des représailles similaires à celles vécues lors de la votation sur les pesticides.Je me rassure en me disant nous vivons dans un pays suffisamment pacifié pour que quelques « déprédation de caisses de fruits » (je cite de tête) et deux ou trois remarques au bistro (je paraphrase) nous semblent d’une violence suffisamment extraordinaire pour se taire.Je vous laisse, je dois aller mettre un couvercle sur une casserole.

Topoman
Topoman
il y a 1 année

Si cette initiative a des aspects positifs (plus d’élevage intensif à long terme, bien-être animal, délai d’adaptation jusqu’à 25 ans, prix de la viande qui va renchérir ? diminution de sa consommation ce qui aidera à lutter contre le réchauffement), elle a la particularité d’imposer les normes Bio Suisse pour l’élevage. Je suis donc allé voir ce que disent ces normes. En page 116 (article 4.2.4.1), on y lit:L’alimentation des ruminants doit être 100% bio et contenir, conformément à l’article 4.2.3.1, au minimum 90% de composants fourragers Bourgeon.Les aliments fourragers comprennent notammentgrandes cultures dont on récolte la plante entièrepulpe de betterave sucrière;betteraves fourragères non transformées;pommes de terre non transformées;déchets provenant de la transformation des fruits et des légumes (pommes, raisins, carottes, betteraves rouges, etc.);drêches de brasserie (drêche de malt)balles d’épeautre, d’orge, d’avoine et de riz; enveloppes des grains de soja, de cacao et de milletJ’en déduis que l’utilisation de produits de cultures non bio de betteraves, pommes de terre, orge, soja, maïs, fruits, …, seront interdites pour l’alimentation du bétail alors qu’elles sont adéquates pour la consommation humaine ! Conséquence: bio obligatoire pour la viande, et bio obligatoire pour toutes les cultures et résidus de culture utilisés dans l’alimentation animale. Dommage que cette initiative va au-delà d’un simple bien-être animal en voulant imposer la norme Bio Suisse 2018 (qui n’est pas compatible avec la norme bio de l’UE).

Francois Cuneo
Francois Cuneo
il y a 1 année

Moi, ça ne me dérange pas, bien au contraire. Le non-bio étant contraire au bien-être… de la nature.

Topoman
Topoman
il y a 1 année

Il y a une différence importante pour moi entre arrêter l’élevage intensif et écrire dans la Constitution qu’il faut, en plus, ne donner au bétail que de l’alimentation bio, au niveau d’exigence du bio en Suisse. Si cette initiative n’incluait pas cette exigence, je l’accepterais sans problème. Mais, comme le dit un dicton, qui veut tout perd tout.

Francois Cuneo
Francois Cuneo
il y a 1 année

Ce n’est pas vouloir tout!

C’est dire que vu que l’on consacrera tout de même pas mal de terres pour planter de la nourriture pour les animaux, il faut que ces plantations soient non traitées.

C’est ce qui s’appelle avoir un minimum de cohérence.

Francois Cuneo
Francois Cuneo
il y a 1 année

Pour cela, il y a la LAT (loi sur l’aménagement du territoire) au niveau fédéral, très stricte et qui empêchera désormais ce genre de choses, privilégiant les villes et… les constructions intensives.

Pas sûr que pour les humains, ce soit la solution, mais pour l’environnement, c’en est une partie.

Noisequik
il y a 1 année

Je voterai oui par conviction mais je trouve l’initiative assez mal ficelée. Le texte est très sommaire, le délai de 25 ans empêche de se projeter et j’ai toujours un problème à l’idée qu’on interdise des produits étrangers non bios (tous les fromages, pâtes, biscuits etc.). Le beurre suisse est déjà en pénurie actuellement.
Vu l’inflation actuelle, l’argument du renchérissement risque de faire mouche.

Topoman
Topoman
il y a 1 année

L’initiative va encore plus loin: même si ces produits étrangers (fromages, pâtes aux oeufs, tartes, ….) sont bio, ils ne pourront pas être importés car ils contiennent des ingrédients d’origine animale d’élevages qui ne satisfont pas aux normes Bio Suisse 2018. Et inutile de rêver que l’UE va adopter ces normes Bio Suisse (même si elles étaient étatiques, ce qu’elles ne sont pas).Pourquoi diable les initiants ont-ils voulu coupler l’arrêt de l’élevage intensif avec l’imposition des normes bio suisses ? C’est pourtant une manière assez sûre de faire couler d’avance le projet ! François appelle cela un minimum de cohérence. J’appelle cela moi une belle erreur politique.Dans le langage policé du Conseil fédéral, cela donne juste la phrase “Cette initiative va trop loin.” Dommage que le gouvernement n’ait pas jugé bon de proposer un contre-projet.

Albert-R
il y a 1 année

Si on prend comme exemple la cité du Lignon à Genève, pour ce qui est des humains, ils ne sont pas mieux parqués que des lapins dans des grandes cages, suffisantes pour un couple, mal adaptées ensuite. Bref, on est loin de faire bien, correct pour tout le monde.

Si je regarde ce qui ce fait dans des contrées lointaines, où les gens vivent encore très proches de la nature, en osmose avec, je constate qu’ils s’agglutinent dans des cases, avec au centre du village la plus grande pour y accueillir la totalité de la tribu.

Les animaux sauvages, antilopes, buffles et autres lions, etc… ne font pas mieux, plus le troupeau est grand, plus ils se sentent à l’aise, ils font cela pour se défendre des prédateurs. … Comme les humains le font. … entre les deux on peut comparer. Si on veut parler, expliquer que la maltraitance est le mal à combattre, cela doit valoir pour les deux.

Francois Cuneo
Francois Cuneo
il y a 1 année

De toute façon, on trouvera toujours que quelque chose qui ne joue pas, qui va trop loin, qui est extrémiste ou je ne sais quoi pour ne pas voter oui.

D’un côté, Noisequick, même s’il va voter oui, dit que 25 ans, c’est trop loin (ce que je peux comprendre), de l’autre, on dit qu’on est trop extrémiste.

Je vous dis que si l’on vote OUI, la Suisse ne sera pas dans la merdouille dans 25 ans, loin de là.

Il faut voter Oui, on a le temps de trouver des solutions ensuite.

Francois Cuneo
Francois Cuneo
il y a 1 année

Eh bien c’est tout bon, j’ai passé ce dimanche sans la moindre envie de manger le tartare, pourtant excellent à ce que l’on m’a dit.

Une étape de plus.

Avec une excellente salade de lentille, une autre de fenouil, une autre verte, et les baguettes (16) et les 3 pains de bibi. Fallait se lever tôt, mais franc succès!

Au levain bien sûr!

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En route pour une troisième semaine sans viande!

Noisequik
il y a 1 année

Oui, d’ailleurs je ne consomme presque plus de produits transformés ni étrangers.
Légumes, viande de Black Angus, œufs etc en self service circuit court. Fromage suisse basique sans marketing de marque « budget »

Mirou
il y a 1 année

Bravo 😉

Daniel Pesch
il y a 1 année

631ae19eaa5e123e590a7c11.jpegPhotographié cet été sur la terrasse d’un bar, curieusement nommé “Le Coupe-Gorge”, de Parthenay (Deux Sèvres).

Francois Cuneo
Francois Cuneo
il y a 1 année

Très joli!

Daniel Pesch
il y a 1 année

Joli, je ne sais pas, mais furtif, ça oui : un bref instant après que j’ai tiré le portrait un peu insolite du charmant félidé, une sale bipède homo sapiens(e) de 7 à 8 ans s’est soudain senti une forte attirance pour les percussions. La pauvre bête n’a pas demandé son reste… Moi non plus !

Renaud Laffont
Renaud Laffont
il y a 1 année

37% de oui… occasion manquée. Mais les grandes causes ne se gagnent pas d’un coup, il faut faire évoluer les mentalités. Ca repassera dans quelques années

Francois Cuneo
Francois Cuneo
il y a 1 année

C’est exactement ce que nous nous disons. Ils n’ont pas fini d’entendre parler d’écologie et de respect de la nature, c’est l’évidence.

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