Beaucoup sont remontés contre Adobe parce que l’éditeur est passé au système de l’abonnement.
J’ai beaucoup parlé de ce sujet, en grande partie pour défendre Adobe, société que je n’apprécie pas plus que ça, parce que son abonnement est imposé, certes, mais qu’il reste tout à fait abordable.
Je vais le défendre encore un peu plus ici, parce que je suis reconnaissant d’une chose très importante à cet éditeur: il me fout la paix.
Il me fout même une paix royale.
Alors que les autres…
Prenons au hasard Capture One.
Celui-là, au niveau marketing, c’est le pire.
Pas une semaine où je ne reçois pas au moins quatre invitations pour passer à la nouvelle version.
D’abord avant que la version arrive: et vas-y que je te propose la 21, tellement géniale que tu verras, tu ne pourras pas t’en passer, mais sans te dire en quoi elle le sera, si géniale.
Et puis, on te fait un tout petit peu de teasing, avec une nouvelle fonction incroyable: le Speed Edit! Ouaoouh! On peut maintenant gérer les curseurs de Capture One avec le clavier.
Pratique, mais va-t-on acheter la nouvelle version pour ça sans en savoir plus?
Et pourtant, le harcèlement continue, alors tu te dis que bon, tu vas craquer (de toute façon, j’aurais acheté la mise à jour, mais bon, j’aurais voulu en savoir plus tout de même avant de le faire), en te disant que comme ça, on va enfin te laisser tranquille!
Mais que nenni!
Ça continue à te demander de faire la mise à jour, comme si tu ne l’avais pas déjà faite.
Et maintenant que Capture One est sorti (bof bof, les nouveautés…), eh bien ça ne s’arrête pas.
Et quand c’est fini, au bout de quelques semaines, ce sont les graaannndes actions qu’il ne faut suuuuurttoooouuuut pas rater pour acheter le logiciel, ou des add-ons à des prix défiant toute concurrence, et bien sûr seulement quelques jours, qui sont renouvelés à peine l’action terminée.
Luminar?
ON1?
Ils sont pareils, en un peu moins grave, mais, mis bout, tous ces courriels de ces trois éditeurs finissent par m’agacer la moindre quand j’ouvre mon gestionnaire de mails.
Alors oui, Adobe m’envoie bien de temps en temps un courriel pour m’annoncer un truc, mais c’est pour ça que je suis sur sa liste de diffusion pour être au courant UNE fois d’un communiqué à propos d’une nouveauté.
Il faut dire qu’Adobe, une fois qu’il t’a vendu…
- son abonnement Photo à 11.85 francs suisses avec Lightroom Cloud, Lightroom Classic, Photoshop, Bridge et Photoshop pour iPad, avec 20 Gb de cloud (ce qui suffit pour synchroniser un sacré paquet de photos avec les aperçus dynamiques dans le Cloud)
- ou sa version Lightroom Cloud et Mobile avec 1TB dans le cloud pour mettre les originaux dans le Cloud et les attaquer de partout (mais pas de Lightroom Classic si j’ai bien compris la formule) pour le même prix
- ou encore ma formule à moi avec les programmes de la première version dont je viens de vous parler et 2TB pour bénéficier de la totale en photo pour 35.54 € par mois (c’est cher, du coup)
… te dérange encore quelques fois dans l’année pour te proposer un concours ou éventuellement de t’abonner à la suite complète de ses produits, mais c’est vraiment plutôt rare.
Tandis que les autres, ils ont encore des ajouts qui leur rapportent plein d’argent après t’avoir vendu leur logiciel à te vendre, et ils ne se gênent pas de te le rappeler.
L’abonnement, ils en crèvent tous d’envie
Déjà, OK, Lightroom te force à l’abonnement, mais puisque tu l’as pris, il ne te le propose chaque semaine, tandis que Luminar, ON1 ou Capture One, une fois que tu les as achetés en version unique, n’arrêtent pas de te proposer d’y passer (à l’abonnement donc).
Parce que oui, ils en proposent tous au moins tous un!
On sent bien que certes, ils sont gênés parce qu’ils ont fait une bonne partie de leur pub ces trois dernières années sur le fait qu’eux qui sont si bons, si à l’écoute de leurs clients en ne faisant pas comme le grand méchant Adobe en imposant un abonnement, mais qu’ils crèvent d’envie de passer à ce modèle de vente.
Prenons quelques exemples parmi leurs offres:
Capture One propose une licence (ou plusieurs licences uniques en fait), mais également des abonnements, voyez plutôt
Si l’on regarde la version « standard » qui peut développer toutes les marques (je suis bien obligé de prendre celle-là puisque je suis passé par tant de marques d’appareils), c’est presque le double de la version d’Adobe, mais Photoshop n’est pas de la partie, pas plus que les applications Web et Mobile.
Luminar AI (ou 4) nous propose une licence unique, mais insiste lourdement pour que nous nous abonnions à Luminar X qui offre des ressources supplémentaires (je reviens dessus plus bas).
Notez que cette petite chose est facturée tout de même 59 € la première année, puis 99 € les suivantes.
J’ajouterai que le logiciel Luminar lui-même coûte 79 € (puis 10 ou 20 € de moins chaque année), mais qu’il ne permet de s’activer que sur UN ordinateur. Vous avez un portable ET un poste fixe? C’est 20 € de plus, et vous serez alors limité à DEUX machines.
ON1 se vend en licence unique 98 francs suisses (90 € environ), la première année, puis 78 € les années suivantes.
Un abonnement est proposé à ces prix, selon le cloud demandé:
Cet abonnement est d’ailleurs très intéressant puisque c’est clairement l’offre la meilleur marché face à la concurrence.
Vous me direz: « mais pas du tout! L’offre Adobe Cloud est à 11.85 par mois pour 1 Tb! ».
Eh non, parce que l’offre de ON1 permet de n’envoyer QUE des RAWs compressés à leur sauce si on le désire dans le cloud, ce qui prend beaucoup moins de place que les originaux synchronisés, et si vous avez besoin de la version 1 Tb avec Adobe, vous n’aurez pas besoin de plus de 200 Gb chez ON1, à moins de vouloir, bien sûr, synchroniser les originaux, ce qui permet de les partager dans un album si vous voulez les proposer au téléchargement. De plus, avec l’offre de ON1, vous n’envoyez dans le cloud que ce que vous voulez bien y mettre, contrairement à Adobe dans sa version Cloud pour qui, c’est tout ou rien.
Et puis, cette offre est intéressante parce qu’elle permet d’utiliser ON1 également sur mobile, ce que je n’ai jamais fait puisque je suis chez eux en version licence unique.
J’ai pensé un temps passer sur ON1, mais pour moi, il n’est pas encore assez abouti, ou, tout au moins, je n’y retrouve pas mes petits, et je trouve l’interface bien moins pratique que dans Lightroom.
De plus, ON1 nous propose un abonnement un peu à la Luminar, pour bénéficier de vidéos supplémentaires, et d’une partie des différentes ressources dont je parle plus bas.
La poule aux œufs d’or des add-ons
Les abonnements, c’est une chose, mais les éditeurs ont trouvé d’autres ressources pour enrichir à la fois nos logiciels vers plus d’automatismes et leur trésorerie: les add-ons.
Tous?
Non… Adobe, encore une fois, nous fiche la paix. Ils n’ont rien à proposer (que je sache), mais d’autres s’en chargent en cas de besoin, comme ici Northlandscape qui nous offre d’assez beaux presets (des préréglages que vous pouvez utiliser tels quels ou retoucher au besoin).
Mais une nouvelle fois, faisons le tour de la concurrence.
Luminar nous vend des modèles, des ciels, et des objets à placer dans le ciel…
Et vas-y que je t’achète une petite collection de 25 ciels à 39 € (et Dieu sait s’il y en a, de ces collections), une petite collection de 12 modèles pour embellir les forêts (19 €), et d’autres petites choses encore!
La facture s’alourdit vite parce que ça fait envie. C’est fait pour, d’ailleurs.
ON1 nous propose à peu près pareil, à savoir toute une série de préréglages et de luts indispensables selon eux.
Capture One n’est pas en reste, lui qui nous met en vente des packs de styles, ou des styles individuels.
En conclusion
Oui, d’accord, Luminar est plus marrant que Lightroom et très efficace pour vous aider à améliorer, souvent spectaculairement, vos photos, je viens d’en parler dans ce test, vendredi. Il fait des trucs que Lightroom ne sait pas faire, ou alors avec l’appui de Photoshop, et quelques heures de travail, que vous réglez en trois secondes avec le produit de Skylum.
Mais Luminar n’a pas vraiment de catalogue efficace et ne propose rien pour synchroniser nos images sur le cloud avec des versions mobiles.
Oui d’accord, ON1 est un programme fabuleux, avec des préréglages intéressants. Mais il manque encore de finition, et je regretterai toujours que son éditeur n’ait même pas daigné m’appeler quand je leur ai signalé le bug majeur qui détruit le catalogue de Lightroom (eh oui!) lorsqu’on utilise leur convertisseur pour passer dudit Lightroom à leur programme, j’en ai parlé ici avec preuves à l’appui.
C’est grave, pour moi, et carrément rédhibitoire pour que je fasse le pas.
Un éditeur avec un mauvais support, je ne l’accepte pas, déjà que j’ai énormément de peine avec Adobe à ce propos.
Capture One est un beau programme qui m’intéresse, mais, s’il est le meilleur quant au rendu colorimétrique de bien des appareils, il reste tout à fait abscons pour moi, et son catalogue n’est pas à la hauteur de celui de Lightroom. La version 21 n’apporte aucune amélioration à ce niveau.
Vous comprendrez, après lecture de cet article, que si ces trois éditeurs se font les chantres d’être les gentils face au méchant ogre Adobe, j’ai bien l’impression que ce sont eux, en fait, qui font tout pour nous pomper le maximum d’argent.
J’hésite franchement à me retirer de leurs newsletters, mais comment serai-je alors au courant de leurs vraies nouveautés?
Cruel dilemme.
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« J’hésite franchement à me retirer de leurs newsletters, mais comment serai-je alors au courant de leurs vraies nouveautés? »En lisant un bon blog comme celui-ci ? Désolé, je n’ai pas résisté… Merci pour tes infos et tes opinions argumentées !
C’est vrai, il y a des boîtes (et pas que dans les logiciels) qui se gênent pas du tout pour envoyer des tonnes de newsletters. Il faut d’ailleurs que je mêne une campagne de désabonnement. Souvent, je ne fais qu’effacer…
Pour les infos sur les nouveautés, ces boîtes n’ont pas des blogs ? Ou la possiblité de choisir quelles newsletter on veut recevoir ?
Surtout, je me demande si cette stratégie de communication intense est vraiment efficace… Perso, je les vois à peine, j’efface direct sans même les remarquer.
Quant aux abonnements… Adobe a toujours été chère… Maintenant qu’on peut mettre à jour un logiciel au quotidien par téléchargement, ces abonnements font en fait assez sens. Et on peut louer une licence pour quelques mois, pour un projet précis, par exemple…
François,Tout ça c’est bien beau, très instructif, merci, merci.J’ai payé pour 2021, LrC, DxO PhotoLab 4 et Capture One 21, C1 propose également l’abonnement mensuel qui est comme pour LrC plus cher, qu’en le payant en bloc pour l’année.Là où je veux en venir, C1 qui me plait plus que ça depuis quelques années, arrive tout de même à ne pas intégrer la reconnaissance de ma nouvelle acquisition, un Olympus E-M10 Mark 4, ce qui à mes yeux est un comble, vu le prix payé pour C1, et vu la date de sortie de ma machine à photos, que j’ai prise à cause de sa légèreté, chose primordiale avec l’âge.Pour passer mes chères photos dans C1, je dois convertir les ORF en DNG depuis LrC, C1 sait interpréter ces fameux DNG… Tout ça pour dire, qu’il est fort possible qu’en ou pour 2022 je ne renouvellerais plus ni C1 ni DXO. Il faut arrêter de nous prendre pour des vaches à lait. J’ai essayé d’utiliser DNG Converter, gratuit, cela t’oblige d’importer avec Transfert d’images vers un dossier, alors que LrC le fait vers ma structure mise en place.LrC, fait en gros le 95% du travail attendu, les améliorations arrivent, lentement, mais sûrement.Seul ad-on qui me convient, qui restera dès lors sur ma machine, ce sera DXO for Photos, qui oeuvre avec Photos d’Apples
Excellent conseil!??
Oui, c’est vrai, une bonne campagne de désabonnement, ce serait bien. Mais quand tu es “propriétaire” ou “locataire” d’un logiciel, tu aimerais que celui qui te le vend ou te le loue soit là pour ton confort, pour t’annoncer l’important.
Tu aimerais qu’au moins, ces gens aient l’idée de mettre au point un truc: quand mon client a fait la mise à jour, je coche une case qui fait que je ne l’emmerde plus avec des propositions de mise à jour.
Je pourrais me désabonner des newsletters de C1, de Luminar, de ON1, j’hésite à le faire, d’ailleurs, mais j’ai peur de manquer quelque chose…
Quant à Adobe, sa proposition de base pour les photographes à 11.95 francs suisses est tout à fait abordable, je trouve.
Je vais faire une tentative de conversion LR vers C1 pour rigoler, avec Avalenches, dès que la version pour ces logiciels sera prête.
Eh! Adobe est déjà prêt avec LR pour les ProRAWs Apple, c’est dire s’ils sont réactifs.
Bon, j’admets, ils sont partie prenante avec Apple, sur ce format, si j’ai bien compris.
N’empêche, tu importes une photo ProRAW et elle apparaît comme elle l’est dans Photo.
Si tu le fais avec d’autres (tu peux avec certains logiciels comme Luminar puisqu’à la base, c’est du DNG, mais pas dans DxO qui sait qu’il ne peut rien faire pour le moment), tu verras ton image toute sombre, sans les traitements d’Apple, j’imagine.
Et puisque tu parles d’être prêt pour certains appareils, il faut laisser à Adobe qu’ils sont totalement à la pointe dans ce domaine.
Effectivement LrC était prêt pour accueillir les ORF de ma nouvelle machine.LrC a intégré le Color Grading, qui ressemble à ce que C1 utilise depuis un bailÇa fait un bail que je convertis les RAW et semblables en DNG, qui ont à mes yeux l’avantage d’encapsuler toutes les données des photos, et que la majorité des logiciels sait interpréter, il me semble que DxO PL4 sait interpréter les DNG issus de mon Olympus E-M10 Mk 4Apple, lui, ne reconnait pas les ORF de ma machine actuelle, pas encore… ce qui ne saurait tarder.Imagine qu’il le fasse, enfin, ça me permettrait de virer LrC une fois pour toute.Autre aspect, je dois faire avec mes moyens qui ne sont plus extensibles, retraite oblige, une certaine prudence s’impose, même si je ne me prive pas.Un screen des ad-on que j’ai supprimé, dont un fameux Photolemur….5fe058789c6dfc027459bf91.png
Je vois la situation de la manière suivante, il y a :
– LR avec ses déclinaisons, avec ou sans abonnement, et les add-ons
– C1 avec ou sans abonnement, et les add-ons
Et puis il y a les autres.
Je suis resté influencé depuis X années par Michael Reichmann de Luminous Landscape; je reste fidèle à LR quand bien même, j’ai eu du mal à digérer l’abonnement. Curieusement, l’alter ego de Michael, Kevin Raber, quand celui ci est tombé malade utilise C1. Mais il a eu une partie de sa carrière professionnelle chez PhaseOne.
Les autres: n’arrivent pas à la cheville des 2 sus cités, quand bien même sur certains points – Luminar – ils apportent un plus. mais les outils des autres manquent de cohérence On1, par exemple.
Autre point: la très immense majorité des photos aujourd’hui sont produites à partir de téléphone portable. Aucun traitement apr LR/C1 n’est nécessaire à ces images, sauf quelques cas bien disséminés.
Tout ça pour dire que le nombre d’utilisateurs de par le monde des produits cités par François ne sont pas légion, d’une part; d’autre part développer de telles usines à gaz a un coût certes non négligeable.
Il faut bien tenter de rentabiliser, non ?
Enfin, ces traitements d’image se font sur ordinateur, ordinateurs tous reliés à Internet: facile de faire du business.
J’ai dit ??
Ah, mais moi, le bordel de la librairie Photos me fait vraiment peur. Les images renommées avec des noms abscons et surtout, que l’on ne peut pas afficher dans le Finder directement depuis le logiciel.
OK, on peut sortir les images de la librairie en faisant des fichiers référencés, mais alors, ils ne sont plus dans le cloud.
Non, non, Photos, ce n’est pas l’envie qui manque de passer sur lui, mais en l’état, ce n’est pas possible.
Plutôt que de prendre une photo et d’avoir à choisir ensuite après coup et avec lequel des nombreux logiciels qui existent on pourrait l’améliorer, je me demande si la solution qui consiste à commencer par prendre une photo aussi optimisée que possible avec l’aide d’un système d’IA n’est pas une alternative valable.C’est beaucoup plus direct et surtout bien moins chronophage. Il n’est pas nécessaire d’en arriver à créer presque une autre prise de vue à la suite de multiples étapes, et pour ce qui est du suivi informatique, c’est simplissime.Pour autant que je me souvienne, je ne crois pas, François, que tu aies une fois parlé de systèmes de ce genre, comme celui d’Arsenal.
Intéressantes réflexions. Toute société ne peut que rechercher l’abonnement ce qui permet, entre autres, de mieux préparer l’avenir en ayant une meilleure visibilité sur les prochains mois ou années.
L’abonnement de LR ne m’a jamais gêné :
– le prix est sensiblement le même qu’un renouvellement annuel de licence (certes un peu plus cher si on décide de ne renouveler que tous les 2 ou 3 ans)
– les nouveautés sont intégrées dès qu’elles sont prêtes
– et, effectivement, Adobe ne nous inonde pas d’email pour nous demander d’acheter ceci ou cela
Par ailleurs, il y a un point que j’aime bien dans l’approche proposée par Adobe : la séparation entre le développement photo (LR) et la manipulation photo (PS). Pour moi, ce sont 2 choses différentes et je ne dois traiter que 5% de mes photos sur PS.
Ben Photos… après énième évaluation de l’ensemble, j’en suis à réorganiser le tout.Photos ne sera plus là que pour les photos issues de nos iPhones, rien d’autre.LrC devra gérer l’ensemble de nos photos.Capture One, devra corriger ce que LrC n’est pas en mesure de faire.C1 sait très bien créer les liens vers la structure mise en place par LrC.L’essentiel ce sont les sauvegardes, TM (Lacie 2 x 4 To en Raid1) + LaCie 6 To + 2 Sandisk SSD de 2 To comme baladeurs.Ce qu’il ne faut pas faire avec Photos, c’est d’aller fouiller dans Afficher les… encore moins aller lire les noms octroyés alors qu’on a bien nommé les photos, nous, sinon on risque de ne rien y comprendre.Depuis Photos on peut très bien exporter, imprimer, oublier l’exportation des originaux, y a pas.Par rapport à Aperture, on est loin du graal
Bonjour à tous,
Une idée pour contourner le problème et “gérer” au mieux la longue liste des éditeurs/fournisseurs qui envoient des mails à longueur de journée : une adresse dédiée et des alias. Pour ma part, chaque “correspondant” a un alias qui va dans une boite dédiée grâce à une règle. C’est un peu fastidieux à mettre en place au début, mais, après, cela clarifie grandement la boite mail, sans rien supprimer ou mettre en indésirable. Bref, c’est organisé. Il a d’ailleurs d’autres avantages à cette solution.
Après, sur le fond, pour un usage professionnel, les abonnements ne me semblent pas une aberration. C’est un moyen de linéariser l’aspect financier aussi bien du côté du vendeur que de celui de l’acheteur. Le problème se pose quand l’abonnement devient disproportionné par rapport à l’achat. J’ai un éditeur de solutions que j’utilisais qui a profité (c’est le terme juste) du passage à l’abonnement pour quasiment tripler ses prix en deux ans !!
Pour moi, c’est carrément 0% chez Photoshop.
LR avec ses déclinaisons avec ou sans abonnement?
Ça date, le “sans”!
C’est vrai que les images des téléphones sont incroyablement bien traitées, notamment par Apple, mais si tu peux encore les améliorer à travers un logiciel avec qui tu peux tout faire, c’est mieux!
Ton image traitée par les téléphones ou les appareils, le JPEG ou le HEIC, c’est un peu l’équivalent des résultats de laboratoires au temps de l’argentique. Moi, j’adore l’idée d’être avec l’équivalent de l’agrandisseur!:-)
Je dois dire que cet article qui, dans l’espace temps suit celui qui le précède, me fait très plaisir.Je n’ai pas réagi à propos du nouveau Luminar car il me semble avoir déjà suffisamment dit ce que je pense de ces logiciels qui transforment la prise vue en image superlative à peine reconnaissable. Exemple : on fait du canotage au large de Genève et on prend une photo de la ville avec son beau, fier et grand jet d’eau devant. Malheureusement (pour ce qui me concerne cela peut être une magnifique opportunité) le ciel est gris très sombre, plein de vilains gros nuages. Qu’à cela ne tienne, grâce au logiciel « Machin », on va incruster un beau ciel de ce beau bleu profond que l’on trouve en Arizona (attention, il faudra aussi retravailler un peu le reflet dans les eaux du Lac !). Miracle, c’est réussi, voilà une belle image de Genève sous un ciel de plomb. Oui, mais il y a ce jet d’eau qui n’a plus cette belle fière allure ! Aller, hop ! On va le remplacer par une Tout Eiffel du plus bel effet.C’est bête, mais cette même photo, peut-être qu’en la retravaillant avec subtilité en noir et blanc elle aurait pu transcender, dramatiser le moment de la prise de vue, transformer un simple panorama en couleur en un joli « portrait » de la ville.Si tout se règle en post-production, à quoi allons-nous réfléchir au moment de la prise de vue ; on pourrait alors ne plus choisir les belles heures de la journée, quand la lumière est belle, les ombres longues et très présentes, ne plus choisir la meilleure saison pour le sujet que l’on veut capturer, ou la nuit, ou le jour, ou entre les deux… Lorsque je prends des photos instantanées des souvenirs, comme on prend des notes ou des croquis, je sors l’iPhone.Lorsque je visite une ville à l’arrachée comme un touriste (que je suis), j’emmène le discret et léger Sony RX1OOVI, la plupart du temps en réglage tout manuel.Lorsque je sors pour aller faire des photos auxquelles j’ai un peu réfléchi avant : un lieu, une fête, des gens, des lumières, une rivière, un monument, que sais-je encore, alors je sors le Ninon D850, le trépied, la Spectra et je pars faire des photos. Tous les automatismes sont alors supprimés et tout est fait « à la main ».Dans les trois cas, tout finira dans des catalogues LRC. Dans le premier cas, les corrections seront exceptionnelles. Dans le deuxième cas, quelques légers traitements pourront être appliqués directement dans LR. Dans le troisième cas, Photoshop et DXOLab seront convoqués pour finir le travail. Je me souviens très bien du temps passé dans les labos argentiques à développer les péloches selon des méthodes peu orthodoxes puis à choisir le papier et le bon contraste, de passer des caches pour aller chercher tel ou tel détail et c’était passionnant. C’est un peu ce que je cherche avec le numérique.J’ai été coupé par une fausse manœuvre de ma part… !
Tu as été interrompu par le nombre de caractères? C’est une question qui m’interpelle.
Cela dit, pour ton message, je suis assez d’accord, bien sûr, mais ce serait plutôt le contraire, ce que veut Luminar: c’est, par exemple, donner de plus belles lumières du jet d’eau parce que tu n’as pas eu la chance de la voir au moment de l’heure dorée, ou avec de belles ombres, parce que c’était midi et que, encore une fois, une fois, tu passais par là, mais tu ne pourras pas revenir le soir.
Je pense que Luminar vaut la peine de s’y arrêter, et de l’utiliser avec parcimonie. Il permettra, comme le fait de passer l’image en noir et blanc, de lui donner juste ce qu’il lui manquait.
Et il est évident qu’à moins de vouloir faire une photo loufoque ou pour rire, je n’utiliserai jamais le ciel augmenté par les objets, quels qu’ils soient.
Tu as la réponse en fin de commentaire que j’ai édité.
Alors, quoi ? Luminar pour l’utiliser 4 fois par an ? C’est non !
Et j’ajoute que je partage les avis de nombreux lecteurs : ysengrain, Zallag, Abrug, Albert, Jérome31, etc…
Comparé à tous ces concurrents et leurs Add-on, Lightroom est bon marché et n’a subi aucune hausse de prix (et même plutôt une baisse !) depuis sa création.
DxO, je fais une mise à jour sur deux au moment des promos !
J’ajoute que depuis des années, j’ai acquis une belle expériences des logiciels d’Adobe, néanmoins, si j’ai un doute, une méconnaissance, je trouve toujours une solution sur le site d’Adobe.
L’histoire des ombres me fait sourire parce que j’ai vu récemment des photos qui avaient des ombres dans des sens opposés, comme si tout à coup nous avions deux soleils !
Je ne peux m’empêcher de sourire à la lecture de cet article, François. Je te rassure, moi aussi, je reçois constamment des sollicitations commerciales de On1, Luminar et C1. Et quasiment aucune d’Adobe.
Adobe qui a été la cible de quolibets et que beaucoup se sont empressés d’enterrer lors du passage à l’abonnement, avec la promesse d’une concurrence déchaînée.
Quelques années après, l’abonnement ne s’est jamais aussi bien porté, Adobe a d’ailleurs battu tous ses records de revenus lors du dernier quarter 2020, et l’ensemble Lightroom/Photoshop n’y est pas pour rien, et l’éditeur californien poursuit tranquillement son chemin : l’abonnement est entré dans les mœurs, ceux qui étaient farouchement contre ont fini par entrer dans le rang, le DNG, tant décrié, alors que c’est un format ouvert et libre dont Adobe ne possède que le nom (curieusement, personne ne râle contre le TIFF, qui, lui est un format propriété d’Adobe…) est devenu le format Raw le plus utilisé dans le monde grâce, notamment, à sa percée dans le monde mobile. La version “cloud” de Lightroom, très décriée aussi à ses débuts, connaît un taux d’adoption stratosphérique, normal, ça fait plus de 10 ans (et notamment le service Revel) qu’Adobe travaille dessus, testant tranquillement ce qui allait être une autre révolution dans le domaine du logiciel photo.
On est un peu dans la situation de Microsoft avec Office, qui a suivi tranquillement son chemin, malgré ce que beaucoup disaient dessus (et même, je me souviens, un déferlement de haine dans les communautés pro Mac), et offre aujourd’hui une solution aboutie, le travail collaboratif dans le cloud, 10 euros/mois pour une famille, 5 postes et un nombre quasi illimité d’appareils mobiles.
Bref, choisis ton camp, camarade. Moi j’aime les “standards industriels”, ils me rassurent, au présent, pour l’avenir, et, cerise sur le gâteau, de l’innovation permanente et des produits de qualité.
En ce qui concerne Microsoft, on peut dire qu’ils se bougent, ceux-là! Impressionnant. Ils vont même trop loin, quand tu commences à toucher à Teams, SharePoints, tu ne sais plus comment t’y prendre avec les dizaines de modules qu’ils ajoutent régulièrement.
Pour Adobe Cloud, ça fait longtemps que, si je le pouvais, je ne travaillerais qu’avec lui. Me manquent le module carte pour le GPS et les plug-ins.
Bon, si LR Classic se décide à bouger son interface, il m’ira très bien aussi. Je n’en peux plus, de cet affichage lourdingue. Bon… ils ont enlevé les décorations style “fer forgé” du début, mais ça reste tellement vieillot…
Oui, en effet, mais je crois que l’intelligence artificielle le voit désormais.
Faudra que je vérifie.
Tu peux m’ajouter dans ta liste de personnes avec qui tu es d’accord! ?
Tu t’y trouvais de manière implicite puisque je soulignais le plaisir que j’ai eu à lire cette humeur. Mais bon, je le dis officiellement : nous sommes d’accord !
Les abonnements ont des points positifs (toujours à jour, pas besoin de débourser beaucoup d’argent en même temps, possibilité de résilier etc.)
Par contre, il faut parfois multiplier les abonnements et lorsque l’on résilie, il ne reste plus rien.
Rien que pour la musique, je pourrais avoir Apple Music, Soundcloud, Mixcloud. Pour la TV, Netflix, Apple TV, Canal…
Cela représente vite des sommes importantes.
Pour la photo, dès que possible, je basculerai sur Apple Photos en ProRAW avec possibilité d’édition dans des logiciels tiers à définir. Quand même un peu déçu que cette option ne soit pas disponible sur les modèles Pro précédents (X, Xs, 11 Pro) !
Naturellement que ça commence par cuber tous ces abonnements.
Pour ce qui est des photos en HEIC/HEIF, Adobe Lightroom Classic sait les importer depuis mon iPhone XR en filaire, à mes yeux une vraie avancée. Donc ça doit l’être pour les X & 11 Pro. Je verrais bien avec le prochain 12 Pro si ce ProRaw sera importable dans LrC, gageons que c’est probablement une question de temps.
Comme relevé sur un autre fil, Photos est devenu le logiciel unique pour les photos shootées par nos iPhones, ce qui résout le workflow et les ad-on réduits à aucun pour Photos.
Eh oui, et l’an prochain, ils nous refileront une nouvelle technologie… qui ne fonctionnera pas avec les modèles actuels et plus anciens…
Mais ça l’est déjà! Je l’ai d’ailleurs écrit quelque part, en commentaires ou dans un article, je ne sais pas.
C’est impeccable.
D’après ce que j’ai vu, c’est que sur macOS et la ProRAW ouvert n’a plus le développement d’Apple mais est brut comme du RAW de base.
Si je lis bien “If you’ve edited a ProRAW photo in the Photos app on your Mac, and you want to use your Mac to share the original ProRAW file only, select the photo in the Photos app, then choose File > Export > Export Unmodified Original.”On doit pouvoir exporter les originaux, reste à savoir si Photos sous Catalina saura le faire ?Sinon, il ne me reste que l’importation en filaire dans LrC…
En tout cas, les photos importées en ProRaw dans LR affichent un aperçu très semblable à celui d’Apple, contrairement à Luminar qui, lui, doit afficher l’original.
Entièrement d’accord avec sur cet aspect de Photos. Aucune de mes images ne passent par là. Direct LRC.
Ça c’est impertinent…?.
Grosso modo je dirais je 15% de mes images passent par Photoshop.