Ce mois de mars est consacré, dans mon travail, à mes derniers réseaux scolaires, deux par jours, qui regroupent les parents des élèves qui ont besoin d’aide dans notre école vaudoise, des enseignants, des thérapeutes parmi lesquels on retrouve souvent les pédiatres, les pédopsychiatres, les ergothérapeutes, les psychomotriciens, les logopédistes et les psychologues qu’ils soient intégrés à l’école ou du domaine privé.
S’ajoutent à ces professionnels les représentants des garderies pour les tout-petits qui entrent à l’école, ou les représentants de la Direction Générale de l’Enfance et de la Jeunesse, nouveau nom donné au SPJ, à savoir l’ancien Service de Protection de la jeunesse, avec ses assistants sociaux.
Depuis 2020, 95 % de mes plus de 120 réseaux par année se déroulent par Zoom, ce qui permet aux professionnels extérieurs de gagner du temps en ne quittant pas leur cabinet.
L’organisation de ces réseaux serait infernale si je n’avais pas découvert l’exceptionnel Vyte que j’ai testé ici, qui est absolument exceptionnel et qui s’intègre magnifiquement avec votre calendrier Apple.
Cette plateforme gère les options de réseaux directement dans ledit calendrier, puis celle qui est choisie (en effaçant les autres) avec une efficacité jamais mise en défaut.
Comment j’aurais fait sans lui? Aucune idée.
Vraiment, si vous avez besoin d’organiser des réunions, Vyte est un outil qui pourrait vous rendre de grands services, je ne vois aucun équivalent à ce qu’il propose.
Doodle est complètement largué à côté de lui.
Pour gérer les 11 étapes d’un réseau, y glisser les courriels qui prouvent que je les ai faites, que serais-je sans NotePlan dont j’ai parlé ici?
J’utilise également l’excellent BusyCal, testé ici pour gérer les groupes de professionnels regroupés dans des mots-clés représentant les élèves concernés par ces réseaux.
Mais de tout cela et du système mis en place pour les enfants qui rencontrent des difficultés, je vous ai déjà parlé longuement dans cet article.
Toujours est-il que je rentre à la maison après l’écriture de deux PV de plusieurs pages dans la même journée, et que je n’ai plus tellement la tête à écrire des articles, tellement je suis épuisé.
Il se peut donc que je sois un peu moins présent jusqu’à mi-avril, les choses devant s’arranger ensuite.
Je vous remercie de votre compréhension si ce site n’est plus alimenté par deux articles par semaine, comme c’est le cas depuis ses débuts, pendant quelques semaines, même si je vais faire le maximum pour rester « ouvert ».
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Y manquerait plus que nous soyons fâchés! Le deal de départ c’était pas que le rythme ralentisse, deviennent plus fluide, plus naturel, plus en adéquation avec la vie et le réel? Que ce blog soit un plaisir autant pour toi que pour nous et plus une obligation stressante?
Et de toutes les façons, dès le mois de juin on va revenir à un rythme quotidien, non? 🤪
Hé hé! Mois de juillet, disons, je travaille jusqu’au 8 de ce mois!
Courage! Tout est prêt pour la suite! 😉
Purée, si tu savais comme je me réjouis! 😀
Il n’y a plus qu’à coller ta photo sur la carte de membre des retraités
Où est la carte?
François, «comment [tu] aurais fait sans [Vyte]? Aucune idée.» Meuh non, tu aurais eu plein d’idées! Allez, allez — il te facilite la tâche, ce qui est bien, mais c’est toi qui l’accomplis! 🙂 😉
Écoute, ça n’est pas simple, de trouver ce genre d’outils.
Je vais devoir m’en séparer au courant de cette année, je ne vais pas renouveler mon abonnement, je n’en aurai plus besoin, mais ça me fait un peu mal au cœur.
Bon courage, c’est bien aussi de savoir se (re)centrer sur l’essentiel. On ne peut tout faire…
Malheureusement, oui…
J’aimerais bien, pourtant.
« Ce mois de mars est consacré, dans mon travail, à mes derniers réseaux scolaires, deux par jours, qui regroupent les parents des élèves qui ont besoin d’aide dans notre école vaudoise, des enseignants, des thérapeutes parmi lesquels on retrouve souvent les pédiatres, les pédopsychiatres, les ergothérapeutes, les psychomotriciens, les logopédistes et les psychologues qu’ils soient intégrés à l’école »
je m’interroge : le ministère de l’éducation nationale français – et non de l’instruction publique – comprend il le sens de cette structure ?
Moi ça me laisse pantois. Qu’est-ce qui justifie autant de spécialistes dans un milieu scolaire ? À moins qu’il s’agisse d’établissements particuliers ?
Nous avons un système qui vise une école une école inclusive, avec le maximum d’élèves en classes dites ordinaires.
Pour cela, nous organisons des aides importantes:
Toutes ces personnes, que j’ai désignées par des masculins mais qui sont souvent des femmes, je m’excuse de n’avoir pas utilisé le langage inclusif, entrent en classe.
L’enseignant·e titulaire n’est bientôt plus jamais seul·e dans une classe.
Pour organiser ces aides, l’école vaudoise est basée sur le Concept 360°, qui vise à juger les situations sous tous ses aspects.
Ces moments de réflexions sont des réseaux normaux, des Bilans 360° élargis, ou des Procédures d’évaluations standardisées (PES) et regroupent des représentants de toutes les professions qui s’occupent des enfants souvent touchés par des TSA (Spectre de l’autisme) ou des TDA (troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité, sans parler de ceux qui souffrent de retards de développement ou de troubles comportementaux.
Nous sommes généralement entre 6 et 15 personnes à discuter autour d’un élève.
Il faut savoir aussi qu’un réseau est quelque chose qui peut être ressenti comme très violent par les parents, et ceci même si tous les participants font preuve d’un immense tact.
Imaginez tous ces professionnels mettre le doigt certes, sur les progrès (nous essayons de le faire au maximum), mais surtout sur ce qui ne va pas chez leur enfant…
Alors non, nous n’avons pas du tout une école particulière, nous sommes un établissement de 1450 élèves répartis sur 4 bâtiments, mais il se trouve que le nombre d’enfants touchés par des troubles explose un peu partout en Europe.
Après, trouver le pourquoi de la chose est une autre histoire, il n’empêche, nous sommes confrontés à ces réalités, et nous faisons de notre mieux.
Le Canton de Vaud est assez avancé dans ce domaine et nous offre beaucoup de moyens, mais force est de constater que cela ne suffit pas.
Malheureusement.
Merci pour toutes ces explications, François. Mais s’agit-il d’élèves particuliers, difficiles, en perte ou s’agit-il tout simplement de l’organisation habituelle du milieu scolaire en Suisse ?
Ce sont des enfants rencontrant des difficultés que nous intégrons ou plutôt incluons dans l’école ordinaire, au milieu d’enfants qui ne rencontrent pas particulièrement de difficultés.
OK, merci François, c’est plus clair.