Et voilà.
Comme chaque année, je vais revenir sur les matériels ou les logiciels qui ont obtenu un label Too Much Bô pendant cette année 2020.
Enfin, quand j’écris “LES matériels”, j’exagère puisque je n’ai octroyé qu’un seul Too Much Bô à un objet cette année, à savoir l’iPhone 12 Pro.
C’est là que je me rends compte que je me suis bien calmé ces derniers temps dans l’achat de matériel.
Il faut dire aussi que je ne hurle pas ma joie d’avoir réussi à me contenir dans des achats qui, certes, me font plaisir, mais qui n’améliorent en rien mon impact écologique sur la planète, parce que cette diminution dans mes dépenses vient peut-être de cette étrange année 2020 et du fait que certains fabricants n’ont pas sorti de mise à jour de leur matériel, je pense ici à Sony qui en est resté, et c’est une très bonne chose, à la déclinaison IV de ses appareils photo hybrides de la série A7.
Il n’empêche, je me connais.
Il y a dix ans, j’aurais peut-être fait le pas pour passer à nouveau sur Canon et son R5 qui me semble très bien fichu et supérieur parfois au A7RIV de Sony.
Mais à quoi bon?
Déjà, je me rends compte que je n’ai pas fait énormément de photos cette année.
Et puis, je crois que j’ai compris que la course en-tête des fabricants passe par des moments où ils se tirent la bourre et passent successivement devant l’autre au fil de la sortie des modèles.
Le futur A7RV passera certainement devant le dernier Canon, mais même si c’est le cas, est-ce que ça vaudra la peine de changer au niveau technique, et si oui, qu’est-ce que cela va bien pouvoir m’apporter?
Vais-je prendre de meilleures photos?
Donc j’ai tenu, je n’ai pas switché, j’en suis très content.
Autre signe de progrès de ma petite personne en matière de surconsommation: je n’ai pas acheté la nouvelle Apple Watch Série 6, alors que je suis passé par toutes ses déclinaisons depuis qu’elle est sortie.
Je n’ai pas acheté non plus le dernier MacBook Air M1, ni même dernier MacBook Pro M1.
Et pourtant, ce n’est pas l’envie qui manque.
Mais non, je tiens bon, j’attends de voir le successeur du 16 pouces, en croisant des doigts pour qu’il soit aussi silencieux que les petits nouveaux sortis en décembre.
Pour en revenir à mes Too Much Bô, je pourrais donc dire que celui de l’année en matière de matériel serait l’iPhone 12 Pro Max, mais ça n’aurait aucun sens puisqu’il est le seul matériel en ayant reçu un.
Cela dit, j’adore ce smartphone qui est une vraie merveille à vivre au quotidien, et je pense que s’il avait été en concurrence avec d’autres matériels, il l’aurait certainement bien mérité.
En ce qui concerne les logiciels…
Alors là, je me suis bien éclaté, avec divers abonnements, utilitaires, plateformes d’information (Heidi.news notamment) et de divertissement.
J’ai un peu moins mauvaise conscience en achetant ces produits virtuels, je me dis qu’ils font moins de mal à la planète.
Mais là aussi, je suis bien en peine de choisir un Too Much Bô de l’année.
Parce que, et pour les reprendre du plus récent paru au plus ancien cette année vous allez voir que je les aime tous, parce que:
- je ne peux pas me passer de Bartender 4 pour gérer ma barre de menus, ce d’autant plus que Big Sur est venu mener son grain de sel dans cette dernière en agrandissant l’espace entre lesdits menus;
- Luminar AI est un programme tout à fait intéressant pour améliorer nos photos avec l’apport de l’intelligence artificielle;
- Antidote 10 v5 m’est toujours aussi utile, même si depuis quelques semaines, je ne peux plus l’utiliser pour corriger mes articles dans Worpress parce qu’il y met le Bronx (heureusement que j’ai trouvé une alternative formidable dont je vous parlerai très bientôt);
- ProLexis 7 est un outil fantastique qui m’est également indispensable, mais lui non plus ne m’est pas utile dans WordPress… Quoique, indirectement… mais chut, voir plus haut, je vous en parlerai bientôt);
- DxO Photolab 4 est une petite merveille pour retoucher mes images comme nul autre ne sait le faire;
- grâce à l’excellent 1Password, j’ai pu sécuriser 1151 mots de passe en les rendant compliqués et tous différents;
- faire mes paiements sans MacPay+ et les gérer ensuite ça serait bien plus compliqué;
- EarthDesk agrémente au quotidien mon fond d’écran comme nul autre ne sait le faire avec des vues de notre bonne vieille planète;
- PDF Squeezer 4 facilite chaque jour l’envoi de PDF souvent très lourds en les allégeant de manière spectaculaire;
- Fantastical est un ensemble de calendriers sur Mac OS, sur iOS et sur iPad OS vraiment bien ficelés;
- avoir la liberté de passer d’un logiciel de catalogage à l’autre avec Avalanche, c’est innovant et c’est une grande avancée pour celui qui hésite entre plusieurs logiciels;
- Raindrop est un gestionnaire de liens sur le Web tout à fait efficace et qui me permet de m’y retrouver dans la multitude de pages dont j’ai besoin tant au privé qu’au professionnel;
- Tooyoo.ch m’a permis de mettre de l’ordre et de diminuer le travail de ceux qui devront assurer ma succession le jour où…
- Vyte m’a permis de sortir de Doodle pour fixer mes rendez-vous et mes séances (ce dont je suis très content depuis que je sais que ce dernier fait partie de TX Group, à savoir Tamedia, je vous conseille de lire l’exploration de Heidi.news sur ces requins) avec élégance, tant il est plus efficace que l’original;
- Newzik est un logiciel de partition tellement complet que je ne sais pas comment le résumer en trois lignes ici si ce n’est en précisant qu’il n’est pas seulement indispensable pour le musicien en répétition, mais aussi pour les orchestres qui ont décidé de passer sur son système;
- TomPlay a changé ma manière de tourner les pages dans une partition lorsque je suis accompagné, mais il est hors compétition pour avoir déjà reçu le Too Much Bô de l’année passée;
Le vainqueur de cette année: Newzik
Finalement, après de longues délibérations avec moi-même, je choisis pour cette année Newzik, pour sa fluidité, pour le plaisir que j’ai à l’utiliser tous les jours, pour son soin des détails, pour les services qu’il rend à la musique.
Eh oui, encore un logiciel dédié à la musique cette année, cette fois plus directement lié à la gestion, l’annotation (individuelle ou de groupe), la direction et la lecture de partitions.
Une petite merveille française qui évolue régulièrement et qui plaît à de plus en plus d’orchestres…
… et à de plus en plus d’éditeurs de partitions qui sont partenaires de la plateforme.
Je ne voudrais pas m’arrêter ici.
Too Much Bô d’honneur: Big Sur
Cette année, je voudrais dédier un Too Much Bô d’honneur à un invité très très spécial qui n’a pas pu bénéficier d’un Too Much Bô “normal”, pris dans l’actualité, à savoir Big Sur, d’Apple.
Oui, ce nouveau système est un renouveau pour moi, enfin, le Mac devient plus fluide, plus léger, plus agréable.
Un pas en avant a été fait cette année en matière de système.
Un autre a été effectué en matière de matériel avec l’arrivée des processeurs M1.
Je sais que beaucoup ont été étonnés par les progrès effectués avec ce nouvel ordinateur d’Apple, mais je pense que parmi eux, nombreux sont ceux qui sont passés pour le coup de Catalina ou d’un système plus ancien vers Big Sur.
Je suis certain que oui, le processeur y est pour beaucoup, mais rien que Big Sur participe à cette impression de fluidité que l’on peut également ressentir sur une machine Intel.
Conclusion
Bravo à tous les éditeurs de Too Much Bô de cette année, avec une mention particulière, donc, pour Newzik et pour Apple.
Bravo à tous ces gens qui bossent comme des malades pour nous apporter plus de confort, plus d’efficacité dans notre travail ou nos loisirs.
On repart pour une nouvelle année, avec déjà pour moi deux ou trois Too Much Bô en vue!
Au fait, avant de partir… Vous, votre Too Much Bô à vous, indépendamment ou pas des miens, c’est quoi?