Pendant 15 ans, j’ai animé le site Cuk.ch, dédié au Mac, à la photo, et à plein d’autres choses, comme on aimait le définir.
Beaucoup m’ont demandé, au cours des années du site Cuk.ch de l’époque,
mais pourquoi «Cuk.ch»?
J’avais écrit à l’époque un article à ce propos.
Je pense judicieux de le remanier quelque peu ici.
Un peu d’histoire
Depuis que j’ai une vingtaine d’années, tout le monde m’appelle Cuk, raison pour laquelle, lorsque j’ai fait mes premiers programmes, je les ai appelés «Cuk quelque chose», un peu pour faire comme Claris (mais en plus petit tout de même!) qui à l’époque faisait varier les dénominations des produits sa gamme autour de son nom.
Lorsque j’ai voulu mettre ces logiciels sur le net, j’ai créé le site Cuk.ch, ce qui était alors bien normal et ce que tout le monde comprenait en voyant les logiciels qui étaient proposés.
Oui, mais cela ne répondait que partiellement à la question. Certains insistaient: pourquoi «Cuk»? Pourquoi ce surnom?
En fait c’est tout simple.
J’ai, pendant des années, adoré les flippers (au point d’en avoir deux chez-moi et d’avoir redoublé une année de gymnase rien que pour eux) ainsi que les petites tables de bistro dans lesquelles, il y a bien longtemps, était encastré un écran affichant fièrement un jeu en 2D, type Mario Bross devant sauter par-dessus des tonneaux pour aller sauver sa belle.
C’était Donkey Kong, en fait
C’est justement sur un de ces jeux que j’ai battu un jour monstrueusement un record, et qu’il m’a fallu inscrire les trois premières lettres de mon nom dans la machine. La récompense absolue des joueurs complètement accros de la chose (des jeux donc!) dont j’étais.
Le jeu sur lequel j’ai battu le record… Le but était dingue, il fallait faire des hamburgers et pas se laisser bouffer par des saucisses ou des cornichons. Du haut niveau!
J’ai voulu entrer CUN (ben oui, pour CUNeo, suivez un peu au fond s’il vous plaît) et sans m’en rendre compte, j’ai tapé CUK.
Trop tard pour changer, remarquez qu’heureusement que je n’ai pas tapé la lettre juste à droite du K dans le clavier suisse romand. Cela dit, à l’époque, ce n’était pas un clavier, mais un truc qu’on maniait avec la manette, un peu comme avec l’Apple TV, vous le savez bien si vous en avez une, avec sa télécommande tellement ergonomique quand on recherche un film…
Pour prouver que c’était bien moi qui avais gagné face à mes féroces concurrents (ce record était incroyable, j’en suis encore tout retourné), j’ai changé mes signatures, et depuis, j’ai toujours entré CUK lorsque je pouvais le faire, sur tous les jeux aux manettes desquels je n’étais pas trop mauvais, et même quand ces derniers nous laissaient la possibilité d’entrer plus tard plus de trois lettres.
Ensuite, tout naturellement, tout le monde s’est mis à m’appeler comme ça, Cuk.
Et maintenant?
Et maintenant, et ce depuis quelques années, beaucoup m’appellent «Le Cuk».
J’aurais donc pu appeler ce blog «Le blog de le Cuk», mais ça n’aurait pas été très joli.
Ce sera donc «Le blog du Cuk», et puis voilà!
François Cuneo